- Alors c’est grave Docteur ?
Docteur - Oui, car c'est du pétrole que vous êtes malade.
Harpagon- Du pétrole?
Docteur - Oui. Que sentez-vous ?
Harpagon - Je sens de temps en temps des augmentations intempestives.
Docteur - Justement, le pétrole.
Harpagon - Il me semble parfois que j'ai un découvert bancaire.
Docteur - Le pétrole.
Harpagon - Bref, j’ai le pouvoir d’achat qui baisse.
Docteur - Le pétrole, le pétrole, vous dis-je…
S’il revenait parmi nous, c’est sans doute ainsi que Jean-Baptiste Poquelin remettrait au goût du jour son Malade Imaginaire.
Et j’aime à croire qu’Harpagon se retrouverait dans la peau d’un magnat du pétrole - cheik saoudien ou milliardaire texan – défendant bec et ongles, non plus sa fameuse cassette de pièces d’or, mais son précieux baril d’or… noir.
Car, si la paresse est la mère de tous les vices, le pétrole est lui le père de tous les maux de notre société de consommation. Pétrole, pétrole que d’abus en ton nom ont été commis...
Il est partout le pétrole, on nous le sert à toutes les sauces mais au bout du compte c’est toujours le même plat qu’on déguste : la soupe à la grimace. Et pour ce qui est de déguster, on n’a que l’embarras du choix, y en a pour tous les goûts : marins-pêcheurs, routiers, taxis, autocaristes, compagnies aérienne… La liste est longue, longue, longue, très longue, trop longue…
Tous les militaires vous le diront : quand la soupe est mauvaise, le moral des troupes s’en ressent ; la tendance est à la déprime et l’industrie du transport aérien n’y échappe pas.
Eclair de lucidité, effet médiatique ou effet secondaire d’un sevrage pétrolier trop brutal ?
Docteur - Oui, car c'est du pétrole que vous êtes malade.
Harpagon- Du pétrole?
Docteur - Oui. Que sentez-vous ?
Harpagon - Je sens de temps en temps des augmentations intempestives.
Docteur - Justement, le pétrole.
Harpagon - Il me semble parfois que j'ai un découvert bancaire.
Docteur - Le pétrole.
Harpagon - Bref, j’ai le pouvoir d’achat qui baisse.
Docteur - Le pétrole, le pétrole, vous dis-je…
S’il revenait parmi nous, c’est sans doute ainsi que Jean-Baptiste Poquelin remettrait au goût du jour son Malade Imaginaire.
Et j’aime à croire qu’Harpagon se retrouverait dans la peau d’un magnat du pétrole - cheik saoudien ou milliardaire texan – défendant bec et ongles, non plus sa fameuse cassette de pièces d’or, mais son précieux baril d’or… noir.
Car, si la paresse est la mère de tous les vices, le pétrole est lui le père de tous les maux de notre société de consommation. Pétrole, pétrole que d’abus en ton nom ont été commis...
Il est partout le pétrole, on nous le sert à toutes les sauces mais au bout du compte c’est toujours le même plat qu’on déguste : la soupe à la grimace. Et pour ce qui est de déguster, on n’a que l’embarras du choix, y en a pour tous les goûts : marins-pêcheurs, routiers, taxis, autocaristes, compagnies aérienne… La liste est longue, longue, longue, très longue, trop longue…
Tous les militaires vous le diront : quand la soupe est mauvaise, le moral des troupes s’en ressent ; la tendance est à la déprime et l’industrie du transport aérien n’y échappe pas.
Eclair de lucidité, effet médiatique ou effet secondaire d’un sevrage pétrolier trop brutal ?
C’est toujours le même plat qu’on déguste... la soupe à la grimace !
Difficile de savoir, mais toujours est-il qu’après Michaël O’Leary et François Bachetta, c’est au tour de Jean-Cyril Spinetta – The Big Boss Himself – d’entonner la marche funèbre des compagnies low cost : « le PDG d’Air France enterre le modèle low cost » titrait dernièrement l’un de nos confrères.
Bigre, celui qui il y a quelques mois portait en fanfare sur les fonds baptismaux Transavia.com - compagnie low cost 100 % made in (Air) France - nous assurant que ce modèle économique était l’avenir du transport aérien, s’apprête aujourd’hui à lui donner l’extrême onction de concert avec ses meilleurs ennemis ?
Pas de doute l’heure est grave… Ils sont venus, ils sont tous là, elles vont mourir les low cost…
Mais rassurez-vous, aucun de ces messieurs ne se voit dans le rôle du défunt, et bien au contraire chacun espère bien être celui qui tirera les marrons du "feu" (1)
Alors le modèle économique des compagnies aériennes low cost ne survivra peut-être pas à ce Nième choc pétrolier, mais soyez sans crainte bonnes gens, les dividendes des actionnaires renaissent toujours de leurs cendres…
Par contre pour vous et moi, il y a fort à parier que la soupe à la grimace va rester au menu encore un bon moment avec en prime un arrière goût de pigeon plumé..
(1) Feu : synonyme de défunt. Qui est mort depuis peu de temps nous dit le petit Robert
Bigre, celui qui il y a quelques mois portait en fanfare sur les fonds baptismaux Transavia.com - compagnie low cost 100 % made in (Air) France - nous assurant que ce modèle économique était l’avenir du transport aérien, s’apprête aujourd’hui à lui donner l’extrême onction de concert avec ses meilleurs ennemis ?
Pas de doute l’heure est grave… Ils sont venus, ils sont tous là, elles vont mourir les low cost…
Mais rassurez-vous, aucun de ces messieurs ne se voit dans le rôle du défunt, et bien au contraire chacun espère bien être celui qui tirera les marrons du "feu" (1)
Alors le modèle économique des compagnies aériennes low cost ne survivra peut-être pas à ce Nième choc pétrolier, mais soyez sans crainte bonnes gens, les dividendes des actionnaires renaissent toujours de leurs cendres…
Par contre pour vous et moi, il y a fort à parier que la soupe à la grimace va rester au menu encore un bon moment avec en prime un arrière goût de pigeon plumé..
(1) Feu : synonyme de défunt. Qui est mort depuis peu de temps nous dit le petit Robert