Pitot ben qu'oui... ou pitot ben que non ?

Décidément, le mystère des sondes reste insondable.
Pourquoi Air France, alors que les instruments en question donnent depuis quelque temps déjà de sérieux maux de tête aux pilotes, n'a-t-elle pas immédiatement opté pour les sondes américaines ?
Des sondes qui occupent, paraît-il, 70% de la flotte aérienne mondiale et qui affichent plusieurs décennies de bons et loyaux services sans jamais faillir ?
Orgueil cocardier, tarifs avantageux ou, plus prosaïquement, petits arrangements entre "amis" ? Bien malin qui pourra le dire.
Une chose est certaine : les accessoires en question sont en train de coûter très cher en termes d'image à la compagnie qui n'avait pas besoin de cela dans un marché en pleine déprime.