Didier Sabardu, le directeur général de Sabardu Tourisme, a intégré le Groupe familial en 2019 - DR : A.B.
Chez Sabardu Tourisme, dont l'agence et le siège social sont implantés au cœur de l'immense zone commerciale de Plan de Campagne, entre Marseille et Aix-en-Provence, c'est l'effervescence à quelques jours de Noël.
Il faut dire que les clients ont reçu il y a une dizaine de jours la nouvelle brochure 2024 et commencent à se positionner sur leur prochain voyage.
"Il y a un gros appétit sur l'Asie, qu'il s'agisse de l'Inde, du Vietnam, de la Thaïlande ou encore du Japon, ce sont des destinations très demandées", commente Didier Sabardu, le directeur général du Groupe. Les deux voyages au Japon (80 pax) affichent déjà complet pour 2024.
A l'intérieur du nouveau catalogue de 208 pages figurent 21 nouveaux programmes, avec notamment l'arrivée de la Sicile et des îles éoliennes, de la Crète, mais aussi le retour du Maroc et de certaines capitales de l'Europe de l'Est (Prague, Vienne, Budapest), alors que depuis le début de la guerre en Ukraine, le voyagiste a dû retirer une grande partie de sa production dans cette zone.
En long-courrier, le Brésil, la Colombie, l'Argentine ou encore la Tanzanie avec Zanzibar font également leur apparition. Le voyagiste a, par ailleurs, étoffé son programme de sorties à la journée avec de nouveaux spectacles et cabarets, afin de satisfaire une clientèle fidèle qui a déjà bien écumé les offres plus classiques.
Si Sabardu diversifie son offre, les grands classiques que sont l'Espagne et l'Italie restent au programme. "Nous recevons énormément de demandes de clients qui veulent découvrir les Pouilles ou les Cinque Terre", note Didier Sabardu.
Il faut dire que les clients ont reçu il y a une dizaine de jours la nouvelle brochure 2024 et commencent à se positionner sur leur prochain voyage.
"Il y a un gros appétit sur l'Asie, qu'il s'agisse de l'Inde, du Vietnam, de la Thaïlande ou encore du Japon, ce sont des destinations très demandées", commente Didier Sabardu, le directeur général du Groupe. Les deux voyages au Japon (80 pax) affichent déjà complet pour 2024.
A l'intérieur du nouveau catalogue de 208 pages figurent 21 nouveaux programmes, avec notamment l'arrivée de la Sicile et des îles éoliennes, de la Crète, mais aussi le retour du Maroc et de certaines capitales de l'Europe de l'Est (Prague, Vienne, Budapest), alors que depuis le début de la guerre en Ukraine, le voyagiste a dû retirer une grande partie de sa production dans cette zone.
En long-courrier, le Brésil, la Colombie, l'Argentine ou encore la Tanzanie avec Zanzibar font également leur apparition. Le voyagiste a, par ailleurs, étoffé son programme de sorties à la journée avec de nouveaux spectacles et cabarets, afin de satisfaire une clientèle fidèle qui a déjà bien écumé les offres plus classiques.
Si Sabardu diversifie son offre, les grands classiques que sont l'Espagne et l'Italie restent au programme. "Nous recevons énormément de demandes de clients qui veulent découvrir les Pouilles ou les Cinque Terre", note Didier Sabardu.
33 500 voyageurs en 2023 pour Sabardu Tourisme
L'agence de voyages de Sabarbu Tourisme compte 6 conseillers voyages. Juste derrière, l'équipe production est composée de 6 forfaitistes - DR : A.B.
Après deux années compliquées en raison de la pandémie de Covid, l'activité tourne désormais à plein régime.
"Pendant la pandémie, nous avions suffisamment de réserves pour tenir. Et avec les aides, nous avons pu garder l'ensemble de notre personnel. Aujourd'hui, nous comptons 23 salariés à plein temps - dont 6 conseillers voyages, 6 forfaitistes, 3 commerciaux groupes et 3 comptables - nous sommes au complet", se réjouit-il.
Lire aussi : Commerciaux, forfaitistes… les groupistes recrutent ! 🔑
Déjà en 2022, le Groupe a pu réaliser "un petit profit", nous précise le DG, alors que le Groupe commençait à rembourser son PGE.
Cette année, Sabardu renoue avec de bons résultats et réussit même à faire voyager quelque 33 500 voyageurs, contre un peu plus de 32 000 en 2019.
Mais cette hausse du nombre de clients ne signifie pas forcément beaucoup plus de chiffre d'affaires. "Nous avons proposé de nombreuses offres promotionnelles cette année et des voyages moins lointains qu'avant le Covid du fait de la réouverture tardive de l'Asie", indique Didier Sabardu, alors que le voyagiste n'édite qu'une seule brochure par an.
"Pendant la pandémie, nous avions suffisamment de réserves pour tenir. Et avec les aides, nous avons pu garder l'ensemble de notre personnel. Aujourd'hui, nous comptons 23 salariés à plein temps - dont 6 conseillers voyages, 6 forfaitistes, 3 commerciaux groupes et 3 comptables - nous sommes au complet", se réjouit-il.
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Déjà en 2022, le Groupe a pu réaliser "un petit profit", nous précise le DG, alors que le Groupe commençait à rembourser son PGE.
Cette année, Sabardu renoue avec de bons résultats et réussit même à faire voyager quelque 33 500 voyageurs, contre un peu plus de 32 000 en 2019.
Mais cette hausse du nombre de clients ne signifie pas forcément beaucoup plus de chiffre d'affaires. "Nous avons proposé de nombreuses offres promotionnelles cette année et des voyages moins lointains qu'avant le Covid du fait de la réouverture tardive de l'Asie", indique Didier Sabardu, alors que le voyagiste n'édite qu'une seule brochure par an.
"Dans tous nos voyages, il y a une dimension autocar"
Sabardu a investi dans 12 nouveaux autocars, des Volvo 9900 qui roulent aux biocarburants - DR : A.B.
Qu'à cela ne tienne. Pour Didier Sabardu, c'est toujours le client qui prime, et non le profit ou l'expansion à tout prix.
Le Groupe dispose d'une seule agence de voyages, située au rez-de-chaussée de son siège social. Les deux terrains tout autour font office de parkings (environ 200 places chacun) pour les clients. "Nous n'envisageons pas d'ouvrir une autre agence.
Les ventes se font essentiellement dans notre point de vente ou par téléphone. Notre clientèle traditionnelle, ce sont des seniors qui aiment le contact et avoir une relation plus personnalisée. D'ailleurs on ne peut pas réserver de voyages Sabardu sur notre site Internet. Nous l'utilisons comme vitrine, on peut y feuilleter la brochure, mais pas réserver", explique le DG.
De même l'agence ne revend que très peu de voyages autres que ceux qu'elle produit. "Si nous proposons une croisière, nous allons, en règle générale, y ajouter la petite touche Sabardu, en incluant les transferts ou encore le forfait boissons négocié pour nos clients. Même dans nos voyages long-courrier, il y a toujours une dimension autocar", poursuit Didier Sabardu.
En effet, pour apporter un certain confort à ses clients, le voyagiste assure les transferts en autocar. "Qu'il s'agisse d'une croisière ou d'un départ depuis un aéroport, nous leur proposons de se garer sur nos parkings et nous assurons la navette, pour leur éviter des frais de stationnement ou d'avoir à se faire emmener", commente le directeur général.
Ces clients viennent des Bouches-du-Rhône, mais aussi du Vaucluse, du Var et pour certains de la Drôme ou des Alpes de Haute Provence.
Le Groupe dispose d'une seule agence de voyages, située au rez-de-chaussée de son siège social. Les deux terrains tout autour font office de parkings (environ 200 places chacun) pour les clients. "Nous n'envisageons pas d'ouvrir une autre agence.
Les ventes se font essentiellement dans notre point de vente ou par téléphone. Notre clientèle traditionnelle, ce sont des seniors qui aiment le contact et avoir une relation plus personnalisée. D'ailleurs on ne peut pas réserver de voyages Sabardu sur notre site Internet. Nous l'utilisons comme vitrine, on peut y feuilleter la brochure, mais pas réserver", explique le DG.
De même l'agence ne revend que très peu de voyages autres que ceux qu'elle produit. "Si nous proposons une croisière, nous allons, en règle générale, y ajouter la petite touche Sabardu, en incluant les transferts ou encore le forfait boissons négocié pour nos clients. Même dans nos voyages long-courrier, il y a toujours une dimension autocar", poursuit Didier Sabardu.
En effet, pour apporter un certain confort à ses clients, le voyagiste assure les transferts en autocar. "Qu'il s'agisse d'une croisière ou d'un départ depuis un aéroport, nous leur proposons de se garer sur nos parkings et nous assurons la navette, pour leur éviter des frais de stationnement ou d'avoir à se faire emmener", commente le directeur général.
Ces clients viennent des Bouches-du-Rhône, mais aussi du Vaucluse, du Var et pour certains de la Drôme ou des Alpes de Haute Provence.
Un investissement de près de 4 M€
Si l'autocar est dans son ADN, Sabardu a néanmoins vendu sa flotte en 1992 à Sud Cars (aujourd'hui Transdev), six ans après avoir pris une licence et créé Sabardu Tourisme.
Pour autant, ces mêmes cars ne sont pas bien loin... Il suffit de traverser la route pour accéder au dépôt historique, également repris par Transdev.
Didier Sabardu et sa sœur Stéphanie Sabardu - l'actuelle présidente du Groupe - ont grandi tout près de là. Et lorsque le directeur général se rend sur site, il salue chaque salarié, du mécanicien au conducteur. "Certains sont là depuis 30 ans, nous indique-t-il, alors même si nous ne gérons pas la partie exploitation, nous avons une responsabilité morale envers eux.
Durant la pandémie, dès qu'une fenêtre s'ouvrait, nous en profitions pour faire partir les clients et faire travailler les chauffeurs", se remémore-t-il.
Aujourd'hui, le Groupe opère un retour aux sources. L'an dernier, il a décidé de commander pas moins de douze autocars - des Volvo 9900 - d'un coup ! Un investissement de près de 4 M€. "Nous en avons déjà réceptionné huit, les quatre derniers arriveront début 2024", précise Didier Sabardu.
Si le Groupe en est l'heureux propriétaire, la gestion a été confiée à Transdev, son partenaire historique. "Nous réservons le planning sur l'année et Transdev peut le compléter en fonction de ses propres besoins".
Pour autant, ces mêmes cars ne sont pas bien loin... Il suffit de traverser la route pour accéder au dépôt historique, également repris par Transdev.
Didier Sabardu et sa sœur Stéphanie Sabardu - l'actuelle présidente du Groupe - ont grandi tout près de là. Et lorsque le directeur général se rend sur site, il salue chaque salarié, du mécanicien au conducteur. "Certains sont là depuis 30 ans, nous indique-t-il, alors même si nous ne gérons pas la partie exploitation, nous avons une responsabilité morale envers eux.
Durant la pandémie, dès qu'une fenêtre s'ouvrait, nous en profitions pour faire partir les clients et faire travailler les chauffeurs", se remémore-t-il.
Aujourd'hui, le Groupe opère un retour aux sources. L'an dernier, il a décidé de commander pas moins de douze autocars - des Volvo 9900 - d'un coup ! Un investissement de près de 4 M€. "Nous en avons déjà réceptionné huit, les quatre derniers arriveront début 2024", précise Didier Sabardu.
Si le Groupe en est l'heureux propriétaire, la gestion a été confiée à Transdev, son partenaire historique. "Nous réservons le planning sur l'année et Transdev peut le compléter en fonction de ses propres besoins".
Des autocars qui roulent à l'huile de friture
Chaque siège est équipé d'une tablette avec port USB et encoche pour y loger une tablette ou un écran - DR : A.B.
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Pour le voyagiste, cet investissement lui permet à la fois de mettre à disposition de ses clients des autocars dernier cri, mais aussi d'aider ses partenaires transporteurs qui ont souffert de la pandémie et tardent à renouveler leur flotte vieillissante.
"Nous disposons désormais de 17 autocars au sein de notre flotte. Parmi les douze nouveaux, six mesurent 12 mètres de long et peuvent accueillir 48 passagers. Les six autres sont des 14 mètres de 56 places, ajoute Didier Sabardu.
Nous avons opté pour ce modèle parce qu'au-delà de son design moderne, avec un plancher incliné qui offre une meilleure visibilité à nos clients, ils sont compatibles avec les biocarburants.
D'ailleurs Transdev nous a mis à disposition une cuve de gasoil XTL, un carburant qui est notamment produit en retraitant les huiles de friture des fast food. Mais le réservoir de ces autocars est aussi compatible avec du gasoil normal, le B7. En moyenne, ces véhicules disposent d'une autonomie de 2 500 kilomètres".
Pour le confort de ses passagers et des chauffeurs, Sabardu a opté pour le niveau maximal de sellerie. Chaque siège est équipé d'une tablette avec port USB et encoche pour y loger une tablette ou un écran durant les longs trajets.
Depuis novembre, on peut apercevoir les nouveaux autocars, reconnaissables à leur couleur bleu nuit. Tandis que la saison des marchés de Noël touche à sa fin, certains d'entre eux se préparent à embarquer les clients pour les réveillons...
Lire aussi : France : les produits festifs boostent l’hiver ! 🔑
"Nous disposons désormais de 17 autocars au sein de notre flotte. Parmi les douze nouveaux, six mesurent 12 mètres de long et peuvent accueillir 48 passagers. Les six autres sont des 14 mètres de 56 places, ajoute Didier Sabardu.
Nous avons opté pour ce modèle parce qu'au-delà de son design moderne, avec un plancher incliné qui offre une meilleure visibilité à nos clients, ils sont compatibles avec les biocarburants.
D'ailleurs Transdev nous a mis à disposition une cuve de gasoil XTL, un carburant qui est notamment produit en retraitant les huiles de friture des fast food. Mais le réservoir de ces autocars est aussi compatible avec du gasoil normal, le B7. En moyenne, ces véhicules disposent d'une autonomie de 2 500 kilomètres".
Pour le confort de ses passagers et des chauffeurs, Sabardu a opté pour le niveau maximal de sellerie. Chaque siège est équipé d'une tablette avec port USB et encoche pour y loger une tablette ou un écran durant les longs trajets.
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