Ce mardi 7 mai 2013, LaTribune.fr publie des informations selon lesquelles, face au refus de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) d'accorder une dérogation à Qatar Airways pour opérer des vols supplémentaires en France, le Premier ministre qatari aurait écrit à Jean-Marc Ayrault.
Un courrier pour faire pression sur son homologue français en lui rappelant le rôle de la compagnie aérienne dans les commande passées auprès d'Airbus et les emplois générés dans l'Hexagone.
Selon un proche du dossier cité par le quotidien économique, "le Qatar menace de moins se fournir auprès d'Airbus pour ses prochaines commandes d'avions".
Pour le moment, M. Ayrault n'aurait pas répondu. Une réunion interministérielle rassemblant les ministres concernés par le dossier est prévue "d'ici à une semaine", selon l'article.
Un courrier pour faire pression sur son homologue français en lui rappelant le rôle de la compagnie aérienne dans les commande passées auprès d'Airbus et les emplois générés dans l'Hexagone.
Selon un proche du dossier cité par le quotidien économique, "le Qatar menace de moins se fournir auprès d'Airbus pour ses prochaines commandes d'avions".
Pour le moment, M. Ayrault n'aurait pas répondu. Une réunion interministérielle rassemblant les ministres concernés par le dossier est prévue "d'ici à une semaine", selon l'article.
"C'est trop tôt"
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Mais, visiblement, les droits ne devraient pas être accordées au transporteur du Golfe. Pour une raison simple : protéger Air France, actuellement en grandes difficultés financières.
"C'est trop tôt, estime la source du journal. Si l'on accordes des vols supplémentaires à Qatar Airways, il faudra en accorder ensuite à Emirates et Etihad. C'est suicidaire pour Air France."
Pour autant, la direction de la compagnie qatarie ne semble pas préoccupée outre mesure par la position des officiels français.
Selon Reuters, elle négocierait actuellement avec l'avionneur européen pour une commande de 10 à 15 A330 afin de palier à l'immobilisation du Boeing 787 Dreamliner.
"C'est trop tôt, estime la source du journal. Si l'on accordes des vols supplémentaires à Qatar Airways, il faudra en accorder ensuite à Emirates et Etihad. C'est suicidaire pour Air France."
Pour autant, la direction de la compagnie qatarie ne semble pas préoccupée outre mesure par la position des officiels français.
Selon Reuters, elle négocierait actuellement avec l'avionneur européen pour une commande de 10 à 15 A330 afin de palier à l'immobilisation du Boeing 787 Dreamliner.