REV23 : le dernier congrès de Jean-Pierre Mas démarre à l'Ile Maurice

Tandis que les candidatures, déclarées ou pas, fleurissent à sa succession, Jean-Pierre Mas a inauguré ce vendredi à l'île Maurice le dernier congrès sous sa présidence.

Le président des Entreprises du Voyage (EdV), dont la crise sanitaire a révélé toute la subtilité et la finesse politique, soutenu par une équipe sans faille, laisse un lourd héritage à celui ou celle qui lui succédera.

D'ailleurs, il refuse purement et simplement d'en parler et renvoie la question à la rentrée d'octobre, lors de la tenue de l'IFTM Top Resa.

Beaucoup d'amis et de collaborateurs sont là pour cette dernière (?) prise de parole de celui qui, pendant de nombreuses années a porté à bout de bras la profession dans l'une des passes les plus problématiques de son existence.

Il a réduit de 40% l'équipe autour de lui pour gagner en efficacité et en productivité jusqu'à en faire une task force qui a su s'imposer au sein des instances gouvernementales.

Pour la première fois dans l'histoire de la profession, le ministre de l'Economie a cité les "agences de voyages" comme la profession qui méritait un suivi tout particulier et un soutien financier spécifique.

On peut dire que la profession doit une fière chandelle au Toulousain qui a su montrer que le tourisme n'était pas seulement les visiteurs étrangers qui venaient découvrir la douce France, mais aussi les professionnels qui œuvraient à la noble mission de faire découvrir le monde et contribuaient aux échanges et à la paix dans le monde.

L'Ile Maurice est sa "deuxième patrie" à Jean-Pierre Mas. Il a pris le dernier avion avant la fermeture des frontières et n'a jamais cessé de soutenir la reprise de la destination.

Sous sa présidence, les Entreprises du Voyage ont montré le visage d'un syndicat patronal combatif.

Il a aussi "pacifié" les relations orageuses entre EdV, SETO et APST et fait en sorte que les trois entités parlent désormais d'une seule voix. Il a été épaulé dans toutes ces missions par une équipe et une secrétaire générale omniprésente et qu'il aimerait voir lui succéder.

L'avenir nous dira si son vœu sera exaucé et si Valérie Boned, que beaucoup d'adhérents encouragent, reprendra le flambeau pour rajeunir et engager le Syndicat dans une nouvelle ère pour le secteur.

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