Guy Raffour a présenté les résultats de son baromètre sur les « Nouvelles tendances de consommation touristique & e-tourisme » mercredi 12 juin 2019 devant les professionnels du tourisme. - CL
Guy Raffour est content.
En 2018, 66% des Français de 15 ans et + sont partis en séjour de loisir/détente/vacances ; « un taux de départ* au niveau record depuis 17 ans que le baromètre existe ».
70% d’entre eux réussissent à mettre de côté un budget spécifique selon les résultats du Baromètre 2019 Raffour Interactif sur les « nouvelles tendances de consommation touristique & e-tourisme ».
« Ce budget loisir est extrait de leur revenu "libéré" après paiement des charges contraintes. Les Français priorisent ces départs de loisir qui leur permettent de se ressourcer, de se retrouver avec leurs proches (famille, amis…), de partager des moments conviviaux et de découverte pour revenir plus apaisés », explique Guy Raffour.
En moyenne, une douzaine de critères entre en ligne de compte, parmi lesquels évidemment le budget reste l'un des primordiaux.
(*) : Taux de départ global : nombre de Français de 15 ans et + qui ont pris au moins un séjour de loisir / détente/ vacances parmi les 3 mesurés : courts séjours marchands et longs séjours marchands ou non marchands. Séjour de loisir/ détente/ vacances : sont exclus les séjours de santé, pèlerinages, fêtes/ baptêmes, mariages, manifestations sportives, voyages scolaires & linguistiques, séjours d’affaires & motifs professionnels, missions ou réunions.
En 2018, 66% des Français de 15 ans et + sont partis en séjour de loisir/détente/vacances ; « un taux de départ* au niveau record depuis 17 ans que le baromètre existe ».
70% d’entre eux réussissent à mettre de côté un budget spécifique selon les résultats du Baromètre 2019 Raffour Interactif sur les « nouvelles tendances de consommation touristique & e-tourisme ».
« Ce budget loisir est extrait de leur revenu "libéré" après paiement des charges contraintes. Les Français priorisent ces départs de loisir qui leur permettent de se ressourcer, de se retrouver avec leurs proches (famille, amis…), de partager des moments conviviaux et de découverte pour revenir plus apaisés », explique Guy Raffour.
En moyenne, une douzaine de critères entre en ligne de compte, parmi lesquels évidemment le budget reste l'un des primordiaux.
(*) : Taux de départ global : nombre de Français de 15 ans et + qui ont pris au moins un séjour de loisir / détente/ vacances parmi les 3 mesurés : courts séjours marchands et longs séjours marchands ou non marchands. Séjour de loisir/ détente/ vacances : sont exclus les séjours de santé, pèlerinages, fêtes/ baptêmes, mariages, manifestations sportives, voyages scolaires & linguistiques, séjours d’affaires & motifs professionnels, missions ou réunions.
le e-Tourisme : 79% des Français préparent leurs vacances en ligne
Selon le baromètre Raffour Interactif, 79% des Français partis ont préparé en ligne leurs séjours de loisir en 2018, tout support confondus.
Cet engouement est porté par la possibilité de comparer rapidement les différentes possibilités via le numérique et de s'appuyer sur des contenus collaboratifs, des avis d'autres voyageurs et une flexibilité accrue (je peux préparer mon voyage sans prendre rendez-vous, quand je veux et où je veux y compris dans mon lit la nuit).
Au delà des raisons pratiques, il y a aussi une offre sans doute jugée plus innovante ou originale, avec un large choix de voyages expérientiels et la montée des courts séjours, qui nécessite moins de préparation et peuvent être organisés en quelques clics.
Impossible désormais de se passer d'une présence en ligne : « Ce niveau de 79% d’e-touristes oblige tous les acteurs à une présence omnicanal pour qu’ils puissent être repérés et choisis. Les acteurs privés, en bonne intelligence, sont mis en valeur par les institutionnels dont la mission est de rendre leurs destinations séduisantes et attrayantes en ligne », remarque Guy Raffour.
Cet engouement est porté par la possibilité de comparer rapidement les différentes possibilités via le numérique et de s'appuyer sur des contenus collaboratifs, des avis d'autres voyageurs et une flexibilité accrue (je peux préparer mon voyage sans prendre rendez-vous, quand je veux et où je veux y compris dans mon lit la nuit).
Au delà des raisons pratiques, il y a aussi une offre sans doute jugée plus innovante ou originale, avec un large choix de voyages expérientiels et la montée des courts séjours, qui nécessite moins de préparation et peuvent être organisés en quelques clics.
Impossible désormais de se passer d'une présence en ligne : « Ce niveau de 79% d’e-touristes oblige tous les acteurs à une présence omnicanal pour qu’ils puissent être repérés et choisis. Les acteurs privés, en bonne intelligence, sont mis en valeur par les institutionnels dont la mission est de rendre leurs destinations séduisantes et attrayantes en ligne », remarque Guy Raffour.
Derrière le e-tourisme, le m-tourisme
Si les différents supports numériques sont utilisés, c'est bien le m-tourisme qui grimpe.
Le quoi ? Le m-tourisme, c'est à dire le e-tourisme via son mobile, à partir d'applications adaptés au tourisme.
Ainsi, on note que 58% des Français partis en 2018 ont utilisé leur smartphone ou tablette pour leurs séjours de loisir, avec une prééminence pour celles qui utilisent la géolocalisation, qui permet de mieux appréhender les besoins immédiats.
« Les contenus mobiles informatifs (cartographie, événements, guides…), couplés à un accès en temps réel aux prestataires, changent la façon dont ils vivent leurs séjours. Ils organisent davantage sur place les activités en fonction de tous les paramètres quotidiens (météo, envies, événements, enfants etc.) et mettent au préalable de côté un budget "localisé" pour ces dépenses en temps réel », complète Raffour Interactif.
Le quoi ? Le m-tourisme, c'est à dire le e-tourisme via son mobile, à partir d'applications adaptés au tourisme.
Ainsi, on note que 58% des Français partis en 2018 ont utilisé leur smartphone ou tablette pour leurs séjours de loisir, avec une prééminence pour celles qui utilisent la géolocalisation, qui permet de mieux appréhender les besoins immédiats.
« Les contenus mobiles informatifs (cartographie, événements, guides…), couplés à un accès en temps réel aux prestataires, changent la façon dont ils vivent leurs séjours. Ils organisent davantage sur place les activités en fonction de tous les paramètres quotidiens (météo, envies, événements, enfants etc.) et mettent au préalable de côté un budget "localisé" pour ces dépenses en temps réel », complète Raffour Interactif.
Réservation en ligne
55% des Français partis en 2018 ont réservé tout ou parti de leurs séjour sur internet en payant intégralement en ligne, c’est-à-dire sans passer par un call-center, courrier, fax ou face à face.
Un résultat en hausse de deux points par rapport à 2017. « Cette hausse est due à l’accès en temps réel aux disponibilités, puis aux réservations et ce auprès de tous les types d’acteurs : traditionnels en multicanal ou pure players, particuliers, prestataires en direct ou intermédiés », justifie Guy Raffour.
Cette hausse est également due au niveau des séjours marchands, à une information touristique disponible à tout moment et au nombre croissant de Français partis ayant le statut d’internautes.
« Ce taux de réservation de 55% est d’autant plus significatif qu’une partie des Français prend des séjours non marchands, que l’utilisation de leur véhicule personnel est majoritaire pour les séjours en France (principale destination des Français) et que nombre de petits acteurs touristiques ne sont pas encore réservables en ligne. Ces facteurs préfigurent un potentiel encore important pour le tourisme en ligne, accentué par l’accès mobile », assure le fondateur du cabinet Raffour Interactif.
Un résultat en hausse de deux points par rapport à 2017. « Cette hausse est due à l’accès en temps réel aux disponibilités, puis aux réservations et ce auprès de tous les types d’acteurs : traditionnels en multicanal ou pure players, particuliers, prestataires en direct ou intermédiés », justifie Guy Raffour.
Cette hausse est également due au niveau des séjours marchands, à une information touristique disponible à tout moment et au nombre croissant de Français partis ayant le statut d’internautes.
« Ce taux de réservation de 55% est d’autant plus significatif qu’une partie des Français prend des séjours non marchands, que l’utilisation de leur véhicule personnel est majoritaire pour les séjours en France (principale destination des Français) et que nombre de petits acteurs touristiques ne sont pas encore réservables en ligne. Ces facteurs préfigurent un potentiel encore important pour le tourisme en ligne, accentué par l’accès mobile », assure le fondateur du cabinet Raffour Interactif.
Les nouveaux comportements des e-touristes
Les Français e-touristes ont adopté un comportement "responsive" comme les sites eux-mêmes. Ils jonglent avec la proximité numérisée des acteurs, dialoguent avant, pendant et après le séjour et souhaitent un accompagnement on line.
Ils sont séduits par le multimedia de plus en plus immersif et demandent un niveau d’informations pratiques conséquent et une précision du choix (type de cabine, d’hébergement, de places dans les transports, d’options etc.) Ils souhaitent une organisation optimale de leurs séjours, une transparence contractuelle et un respect des engagements.
Les vacanciers Français deviennent plus imprévisibles et opportunistes, en quête d’effet d’aubaine. Leur recherche s’oriente sur des prestations de qualité de plus en plus personnalisées et originales. Ils s’éloignent d’un choix purement de destination et désirent des séjours thématisés ayant du sens et qui leur correspondent. Les Français ont acquis un pouvoir considérable avec l'e-tourisme qui oblige tous les acteurs en présence à constamment optimiser leur modèle et leur valeur ajoutée.
Ils sont séduits par le multimedia de plus en plus immersif et demandent un niveau d’informations pratiques conséquent et une précision du choix (type de cabine, d’hébergement, de places dans les transports, d’options etc.) Ils souhaitent une organisation optimale de leurs séjours, une transparence contractuelle et un respect des engagements.
Les vacanciers Français deviennent plus imprévisibles et opportunistes, en quête d’effet d’aubaine. Leur recherche s’oriente sur des prestations de qualité de plus en plus personnalisées et originales. Ils s’éloignent d’un choix purement de destination et désirent des séjours thématisés ayant du sens et qui leur correspondent. Les Français ont acquis un pouvoir considérable avec l'e-tourisme qui oblige tous les acteurs en présence à constamment optimiser leur modèle et leur valeur ajoutée.
Un "besoin vital de partir" des Français pour cette année 2019 de 53%
53% des Français manifestent un "besoin vital de partir" en 2019.
Un chiffre en légère baisse par rapport à 2018.
« Les Français maintiennent à un niveau élevé ce besoin vital et sont prêts à sacrifier d’autres dépenses" pour l’assouvir », souligne Guy Raffour.
Le voyage commence dès sa préparation, de plus en plus exigeante, avec une double attente qualitative : humaine et en prestations de qualité.
« Les vacances sont une parenthèse émotionnelle et reposante de plus en plus indispensable face à un environnement international préoccupant et à un quotidien aux multiples contraintes. Partir est un viatique. On découvre de nouveaux horizons sans que ce soit une question de distance, on s’enrichit de nouvelles rencontres, on change de rythme, on voit les choses sous un autre angle, on prend des forces. Une grande majorité de Français réussissent leurs vacances et ceci concourt à leur équilibre », explique Guy Raffour.
Un chiffre en légère baisse par rapport à 2018.
« Les Français maintiennent à un niveau élevé ce besoin vital et sont prêts à sacrifier d’autres dépenses" pour l’assouvir », souligne Guy Raffour.
Le voyage commence dès sa préparation, de plus en plus exigeante, avec une double attente qualitative : humaine et en prestations de qualité.
« Les vacances sont une parenthèse émotionnelle et reposante de plus en plus indispensable face à un environnement international préoccupant et à un quotidien aux multiples contraintes. Partir est un viatique. On découvre de nouveaux horizons sans que ce soit une question de distance, on s’enrichit de nouvelles rencontres, on change de rythme, on voit les choses sous un autre angle, on prend des forces. Une grande majorité de Français réussissent leurs vacances et ceci concourt à leur équilibre », explique Guy Raffour.
A propos du Baromètre 2019
Ce Baromètre mesure l’évolution des départs en courts séjours marchands et/ou en longs séjours (marchands et non), ainsi que l’utilisation par les Français de l’Internet fixe et mobile pour préparer et réserver leurs séjours.
Le Baromètre 2019 a été réalisé de janvier à février 2019 auprès de 1005 Français représentatifs de la population française de 15 ans et + (14 ans révolus), par enquêteurs professionnels, interviews par téléphone, avec application d’un plan de sondage issu de 5 quotas : âge + régions + taille de la commune + sexe + Csp.
Le Baromètre 2019 a été réalisé de janvier à février 2019 auprès de 1005 Français représentatifs de la population française de 15 ans et + (14 ans révolus), par enquêteurs professionnels, interviews par téléphone, avec application d’un plan de sondage issu de 5 quotas : âge + régions + taille de la commune + sexe + Csp.