Le budget du syndicat, auquel René-Marc Chikli s'est porté candidat, sera prévisionnellement de 710 000 euros, grâce aux cotisations des adhérents.
Allez comprendre : tout le monde évoque la nécessité de parler d'une seule voix auprès des pouvoirs publics afin de défendre au mieux les intérêts de la profession.
Or, depuis quelques mois, on a jamais entendu autant de voix discordantes... Décidément, on a de plus en plus de mal à s'y retrouver ! Essayons de démêler l'écheveau...
Nous savons que le projet de syndicat-bis est désormais dans sa dernière ligne droite. Un nouvel organisme auquel René-Mark Chikli, par ailleurs, président du Ceto, s'est déclaré candidat à la présidence.
Ce syndicat rejoindra la nouvelle Fédération dont la création est prévue à la rentrée de septembre (à Top Resa ?).
J'ai à maintes reprises critiqué (voire vertement tancé) dans ces colonnes le rôle et la mission du Snav. Le Syndicat, notion trop étroite pour un métier complexe, et qui ne répond pas (plus) du point de vue institutionnel aux exigences et contradictions de l'ensemble des professions et des intérêts, de plus en plus diversifiés, représentés en son sein.
Un reproche devenu une véritable litanie au cours des 5 dernières années. Malgré les incitations des uns et des autres et quelques divergences d'intérêts notoires survenues notamment entre Producteurs et Distributeurs, ni César Balderacchi ni Georges Colson, qui entame un 2e mandat, n'ont jugé utile de sauter le pas...
Ajoutons-y le fait que le Snav n'a jamais été un foudre de guerre (c'est un euphémisme...) en matière de communication et l'on comprendra mieux pourquoi, depuis plusieurs années, la question (qui hérisse Georges Colson), est devenue un leitmotiv : "A quoi sert le Snav ?"
Le CETO a été créé et a prospéré sur ce malentendu. Les grands TO ont, peu à peu, quitté un organisme jugé trop lourd et ne défendant pas suffisamment (selon eux) leur intérêts face aux pouvoirs publics mais également face à la Distribution.
Or, depuis quelques mois, on a jamais entendu autant de voix discordantes... Décidément, on a de plus en plus de mal à s'y retrouver ! Essayons de démêler l'écheveau...
Nous savons que le projet de syndicat-bis est désormais dans sa dernière ligne droite. Un nouvel organisme auquel René-Mark Chikli, par ailleurs, président du Ceto, s'est déclaré candidat à la présidence.
Ce syndicat rejoindra la nouvelle Fédération dont la création est prévue à la rentrée de septembre (à Top Resa ?).
J'ai à maintes reprises critiqué (voire vertement tancé) dans ces colonnes le rôle et la mission du Snav. Le Syndicat, notion trop étroite pour un métier complexe, et qui ne répond pas (plus) du point de vue institutionnel aux exigences et contradictions de l'ensemble des professions et des intérêts, de plus en plus diversifiés, représentés en son sein.
Un reproche devenu une véritable litanie au cours des 5 dernières années. Malgré les incitations des uns et des autres et quelques divergences d'intérêts notoires survenues notamment entre Producteurs et Distributeurs, ni César Balderacchi ni Georges Colson, qui entame un 2e mandat, n'ont jugé utile de sauter le pas...
Ajoutons-y le fait que le Snav n'a jamais été un foudre de guerre (c'est un euphémisme...) en matière de communication et l'on comprendra mieux pourquoi, depuis plusieurs années, la question (qui hérisse Georges Colson), est devenue un leitmotiv : "A quoi sert le Snav ?"
Le CETO a été créé et a prospéré sur ce malentendu. Les grands TO ont, peu à peu, quitté un organisme jugé trop lourd et ne défendant pas suffisamment (selon eux) leur intérêts face aux pouvoirs publics mais également face à la Distribution.
L'éruption du volcan islandais a servi de détonateur
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L'éruption du volcan islandais en avril 2010 a servi de détonateur.
Denis Wathier, président de Thomas Cook qui depuis longtemps se plaignait du manque de représentativité de son Groupe (50 000 euros de cotisations annuelles) au sein du Snav, a décidé de claquer la porte pour créer l'UDiv, une nouvelle association qu'il préside et qui réunit les grands distributeurs industriels.
Dans cette première brèche s'est engouffré un projet de Fédération qui regroupera ensuite l'ensemble des métiers du tourisme. Sollicité pour en faire partie, le Snav s'est, jusqu'ici, refusé à en admettre le principe.
Pour Georges Colson ce n'est pas au milieu du gué que l'on change de monture. Selon lui la représentativité du Syndicat (et partant des professionnels) auprès des pouvoirs publics, ne pourrait que pâtir de cette "cacophonie" de troupes divisées plaidant, chacune, pour sa paroisse.
Malgré ce risque, le projet de syndicat-bis, poursuit sa route. Ses contours sont désormais bien définis, selon un rapport auquel TourMaG.com a pu avoir accès. Son périmètre ne vise plus seulement à compléter celui du Snav actuel mais bel et bien à le concurrencer voire carrément à le remplacer, quoi qu'en disent les appels du pied de ses promoteurs.
Selon ce document, la nouvelle entité comprendra au départ 4 branches : « CETO », « UDIV », « Level.com » et d'autres à venir, dont celle de la « distribution indépendante/volontaire ».
Le budget du syndicat, auquel René-Marc Chikli s'est porté candidat, sera prévisionnellement de 710 000 euros, grâce aux cotisations des adhérents.
Denis Wathier, président de Thomas Cook qui depuis longtemps se plaignait du manque de représentativité de son Groupe (50 000 euros de cotisations annuelles) au sein du Snav, a décidé de claquer la porte pour créer l'UDiv, une nouvelle association qu'il préside et qui réunit les grands distributeurs industriels.
Dans cette première brèche s'est engouffré un projet de Fédération qui regroupera ensuite l'ensemble des métiers du tourisme. Sollicité pour en faire partie, le Snav s'est, jusqu'ici, refusé à en admettre le principe.
Pour Georges Colson ce n'est pas au milieu du gué que l'on change de monture. Selon lui la représentativité du Syndicat (et partant des professionnels) auprès des pouvoirs publics, ne pourrait que pâtir de cette "cacophonie" de troupes divisées plaidant, chacune, pour sa paroisse.
Malgré ce risque, le projet de syndicat-bis, poursuit sa route. Ses contours sont désormais bien définis, selon un rapport auquel TourMaG.com a pu avoir accès. Son périmètre ne vise plus seulement à compléter celui du Snav actuel mais bel et bien à le concurrencer voire carrément à le remplacer, quoi qu'en disent les appels du pied de ses promoteurs.
Selon ce document, la nouvelle entité comprendra au départ 4 branches : « CETO », « UDIV », « Level.com » et d'autres à venir, dont celle de la « distribution indépendante/volontaire ».
Le budget du syndicat, auquel René-Marc Chikli s'est porté candidat, sera prévisionnellement de 710 000 euros, grâce aux cotisations des adhérents.
Sur combien de ''divisions'' le nouveau syndicat comptera-t-il ?
Le calendrier comprendrait une Assemblée générale extraordinaire du CETO fin d'acter la création du Syndicat. Elle sera suivie de intégration de ce même syndicat dans la fédération mi septembre.
Il reste à savoir sur combien de "divisions" le nouveau syndicat pourra-t-il compter. Car le nerf de la guerre sera, bien entendu, l'adhésion et le maintien des grands réseaux industriels parmi les 5 membres fondateurs (*).
Partant du principe qu'ils ne seront pas enclins à payer (de surcroît dans la conjoncture actuelle) une double cotisation, ils devront choisir, inéluctablement.
Le principe du pluralisme syndical n'est pas choquant en soit. Il est même souhaitable en démocratie. Ce qui est gênant dans cette affaire c'est le sentiment de déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Car il est clair que si les industriels comme Carrefour et Leclerc Voyages, décident de ne plus verser leur écot au Snav en 2012, la position de l'institution deviendra très délicate voire intenable.
Or, avons-nous dans la situation actuelle les moyens de nous livrer à des guerres picrocholines où les égos des uns et des autres risquent de plonger pour longtemps la représentativité professionnelle dans une belle pagaille ?
Poser la question c'est y répondre. C'est sur ce même sujet (même s'il n'y a pas de vote prévu) que seront très probablement sondés ce mardi 12 juillet au Snav les administrateurs.
Leur réponse, même non formelle, constituera déjà une tendance significative. On est encore là dans une sorte d'escarmouche à fleurets mouchetés mais que l'on ne s'y trompe pas : les couteaux sont bel et bien déjà sortis !
VOTEZ AUSSI POUR NOTRE SONDAGE DE LA SEMAINE : "FAUT-IL CREER OU NON UN 2e SYNDICAT ?" col de droite en bas de toutes les pages
(*) Carrefour Voyages, Leclerc Voyages, Nouvelles Frontières et Thomas Cook.
Il reste à savoir sur combien de "divisions" le nouveau syndicat pourra-t-il compter. Car le nerf de la guerre sera, bien entendu, l'adhésion et le maintien des grands réseaux industriels parmi les 5 membres fondateurs (*).
Partant du principe qu'ils ne seront pas enclins à payer (de surcroît dans la conjoncture actuelle) une double cotisation, ils devront choisir, inéluctablement.
Le principe du pluralisme syndical n'est pas choquant en soit. Il est même souhaitable en démocratie. Ce qui est gênant dans cette affaire c'est le sentiment de déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Car il est clair que si les industriels comme Carrefour et Leclerc Voyages, décident de ne plus verser leur écot au Snav en 2012, la position de l'institution deviendra très délicate voire intenable.
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Poser la question c'est y répondre. C'est sur ce même sujet (même s'il n'y a pas de vote prévu) que seront très probablement sondés ce mardi 12 juillet au Snav les administrateurs.
Leur réponse, même non formelle, constituera déjà une tendance significative. On est encore là dans une sorte d'escarmouche à fleurets mouchetés mais que l'on ne s'y trompe pas : les couteaux sont bel et bien déjà sortis !
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(*) Carrefour Voyages, Leclerc Voyages, Nouvelles Frontières et Thomas Cook.