René Thibaut :"Les ennuis d'Hervé Vighier ne mettent pas en péril Donatello"

R.T: Certes. Il est plus grisant d'être sur la passerelle du bateau qu'agir en tant que poisson pilotes.

Mais il est certain que l'on prend des responsabilités d'une manière différente. C'est une belle aventure et je suis persuadé qu'il y a un très beau coup à jouer.

Mais attention, nous n'allons pas chercher demain 400 ou 500 millions de chiffre d'affaires.

Ni à faire de Donatello un Marmara bis. Si nous arrivons à appliquer la feuille de route qui est de ne plus perdre d'argent cette année et même à arriver à l'équilibre, ce sera bien.

Après, il serait souhaitable d'arriver à un ratio correct et d'avoisiner d'ici les deux ou trois ans, les 100 millions de CA et permettre à chacun de gagner une certaine participation…

Nous allons essayer de ne pas faire de bêtises, d'être prudents, humbles… Et d'apporter aux agents de voyages ce qu'ils attendent: des produits facilement achetables.

R.T: Non. Mon actionnaire, que je connais très bien, n'est pas dans l'opérationnel. Il ne l'est plus depuis longtemps et je pense qu'il ne veut plus l'être. En ce qui me concerne, je crois qu'il est là pour le rôle qu'il a souhaité avoir, c’est-à-dire actionnaire majoritaire de la boite.

Pour le reste, je ne connais rien et comme vous connaissez le personnage, ce n'est pas quelqu'un de très expansif. Vous savez, moi je vais avancer au mieux: c'est beaucoup de boulot, il faut un peu de chance.

Et puis, en étant normalement intelligent, sans être forcément un génie, on devrait réussir. En gardant toujours cet aspect convivial et sympa…