"Le marché dans l'Hexagone est difficile, le potentiel de clientèles est réduit comparé à d'autres pays, il faut donc changer le modèle..."
Re… marque... able ! La volte-face du patron de TUI France est tout simplement stupéfiante.
Un aveu qui vaut son pesant de cacahuètes si tout ça ne semblait cousu de fil blanc.
Vous n’allez pas me dire qu’après avoir saigné à blanc les effectifs du Groupe because les pertes abyssales affichées année après année, TUI regrette ses erreurs grossières de stratégie ?
La persévérance du géant allemand a vouloir imposer (à tort) son enseigne à coup de millions, devrait figurer dans tous les manuels de marketing moderne comme la bourde ultime à ne pas commettre.
Comment peut-on envisager de faire fi de la spécificité culturelle du pays où l’on souhaite s’implanter et vendre ses produits ?
Pourtant, l’approche initiale était plutôt futée : racheter un acteur local emblématique (Nouvelles Frontières) pour ensuite créer des synergies et peu à peu imposer d’autres marques.
Ce fut encore le cas avec Marmara, cette pépite qui rapportait des dizaines de millions d’euros de marge chaque année.
Re… marque... able ! La volte-face du patron de TUI France est tout simplement stupéfiante.
Un aveu qui vaut son pesant de cacahuètes si tout ça ne semblait cousu de fil blanc.
Vous n’allez pas me dire qu’après avoir saigné à blanc les effectifs du Groupe because les pertes abyssales affichées année après année, TUI regrette ses erreurs grossières de stratégie ?
La persévérance du géant allemand a vouloir imposer (à tort) son enseigne à coup de millions, devrait figurer dans tous les manuels de marketing moderne comme la bourde ultime à ne pas commettre.
Comment peut-on envisager de faire fi de la spécificité culturelle du pays où l’on souhaite s’implanter et vendre ses produits ?
Pourtant, l’approche initiale était plutôt futée : racheter un acteur local emblématique (Nouvelles Frontières) pour ensuite créer des synergies et peu à peu imposer d’autres marques.
Ce fut encore le cas avec Marmara, cette pépite qui rapportait des dizaines de millions d’euros de marge chaque année.
Se désengager plus vite du marché français ?
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TUI France redonne à Nouvelles Frontières ses lettres de noblesse 🔑
Puis, le sacro-saint mainstream a fait bugué TUI France.
La cohabitation, puis l’intégration verticale de toutes ces marques dont chacune avait une personnalité, une clientèle et un marché unique, a fondu dans le chaudron de l’uniformité.
Le tout a accouché d’une sorte de brouet insipide, inodore et incolore arrosé à la "sauce allemande" et immangeable pour le palais tricolore.
La mayonnaise TUI n’a jamais pris, malgré les apparences et les différents contenants dans lesquels elle était servie. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif…
Voilà pourquoi l’aller à Canossa (la destination est ouverte ;O)) de Hans Van de Velde surprend et interroge.
Cette volte-face pourrait permettre au Groupe de se désengager plus vite du marché français où il essuie depuis des décennies revers sur revers.
En remettant sur pied une production et en revendant ultérieurement ces marques prestigieuses, il pourrait espérer se refaire en partie et régler, dans la foulée, son problème d’effectifs.
Le calcul paraît évident mais l'équation pourrait s’avérer plus compliquée qu’il n’y paraît… En effet, elle recèle de nombreuses inconnues.
La cohabitation, puis l’intégration verticale de toutes ces marques dont chacune avait une personnalité, une clientèle et un marché unique, a fondu dans le chaudron de l’uniformité.
Le tout a accouché d’une sorte de brouet insipide, inodore et incolore arrosé à la "sauce allemande" et immangeable pour le palais tricolore.
La mayonnaise TUI n’a jamais pris, malgré les apparences et les différents contenants dans lesquels elle était servie. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif…
Voilà pourquoi l’aller à Canossa (la destination est ouverte ;O)) de Hans Van de Velde surprend et interroge.
Cette volte-face pourrait permettre au Groupe de se désengager plus vite du marché français où il essuie depuis des décennies revers sur revers.
En remettant sur pied une production et en revendant ultérieurement ces marques prestigieuses, il pourrait espérer se refaire en partie et régler, dans la foulée, son problème d’effectifs.
Le calcul paraît évident mais l'équation pourrait s’avérer plus compliquée qu’il n’y paraît… En effet, elle recèle de nombreuses inconnues.
2022, date possible de retour à meilleure fortune
Aujourd’hui, TUI comme l’ensemble de l’industrie touristique européenne, est dévasté. On table désormais sur 2022 comme date possible de retour à meilleure fortune.
Si le TO espère redonner de la plus-value à ses marques, cela prendra quelques temps. Et cela reste aléatoire, surtout si la méthode pour y parvenir ressemble à celle déployée par le passé…
Le Groupe TUI est gêné aux entournures par sa filiale France qui est devenue un vrai boulet pour le géant de Hanovre. Il aimerait couper la branche mais l’orgueil et l’entêtement qui l’ont aveuglé pendant des années sont toujours là, malgré les déclarations péremptoires.
Les négociations avec des repreneurs éventuels n’ont pas cessé mais sont au point mort. A moins d’un coup de théâtre, le secteur a d’autres à-valoir à fouetter. Mais il est évident que ce changement habile (il était temps) va susciter des convoitises.
Comment imaginer qu’un Hervé Vighier pourrait laisser échapper sa marque fétiche, alors même qu’il a déboursé plus d'un million d’euros pour celles de Jet tours et Eldorador ?
De même, bien que malmenée, Nouvelles Frontières distille encore un goût d’évasion pour la clientèle senior qui l’a connue autrefois et qui dispose du pouvoir d’achat adéquat.
Mais ces évidences ne le sont pas forcément. Et a fortiori dans la conjoncture actuelle. Il suffit d’évoquer le flop de la vente de "Passion des Iles" qui, à notre connaissance, attend toujours preneur, pour s’en convaincre…
Il paraît qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, mais parfois… il est vraiment trop tard !
Si le TO espère redonner de la plus-value à ses marques, cela prendra quelques temps. Et cela reste aléatoire, surtout si la méthode pour y parvenir ressemble à celle déployée par le passé…
Le Groupe TUI est gêné aux entournures par sa filiale France qui est devenue un vrai boulet pour le géant de Hanovre. Il aimerait couper la branche mais l’orgueil et l’entêtement qui l’ont aveuglé pendant des années sont toujours là, malgré les déclarations péremptoires.
Les négociations avec des repreneurs éventuels n’ont pas cessé mais sont au point mort. A moins d’un coup de théâtre, le secteur a d’autres à-valoir à fouetter. Mais il est évident que ce changement habile (il était temps) va susciter des convoitises.
Comment imaginer qu’un Hervé Vighier pourrait laisser échapper sa marque fétiche, alors même qu’il a déboursé plus d'un million d’euros pour celles de Jet tours et Eldorador ?
De même, bien que malmenée, Nouvelles Frontières distille encore un goût d’évasion pour la clientèle senior qui l’a connue autrefois et qui dispose du pouvoir d’achat adéquat.
Mais ces évidences ne le sont pas forcément. Et a fortiori dans la conjoncture actuelle. Il suffit d’évoquer le flop de la vente de "Passion des Iles" qui, à notre connaissance, attend toujours preneur, pour s’en convaincre…
Il paraît qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, mais parfois… il est vraiment trop tard !
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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