Ne fermez pas les yeux, mais gardez votre esprit bien ouvert, juste l'espace de quelques minutes.
Imaginez un monde dans un futur proche. Des voitures comme vous les connaissez actuellement, des immeubles d'un blanc immaculé, les mêmes boutiques, mais au-dessus de tout un chacun survolent des petites étoiles, à l'image de TripAdvisor.
Une note sociale, qui rassemble les votes de toutes les personnes que vous rencontrez dans votre vie, vous permet d'emménager dans le quartier le plus select et de pouvoir participer aux fêtes les plus en vue.
Un bonheur fictif acheté à coup de sourires et de papouilles dégoulinantes de faux-semblants : voici le scénario de l'épisode "Nosedive" de la prédictive série Black Mirror (voir vidéo ci-dessus).
Si la fiction scénaristique est devenue, en partie, réalité du côté de la Chine, l'enfer des réseaux sociaux vient de prendre une nouvelle dimension aux Etats-Unis.
Comme nous vous en informions en avril 2018, un texte de loi inclut dorénavant la vérification des réseaux sociaux des touristes souhaitant entrer sur le territoire américain.
Le gouvernement est passé de la parole à la pratique, et les touristes par-delà le monde devront montrer patte blanche ou, surtout, un mur vierge d'insultes ou de propos sibyllins.
Imaginez un monde dans un futur proche. Des voitures comme vous les connaissez actuellement, des immeubles d'un blanc immaculé, les mêmes boutiques, mais au-dessus de tout un chacun survolent des petites étoiles, à l'image de TripAdvisor.
Une note sociale, qui rassemble les votes de toutes les personnes que vous rencontrez dans votre vie, vous permet d'emménager dans le quartier le plus select et de pouvoir participer aux fêtes les plus en vue.
Un bonheur fictif acheté à coup de sourires et de papouilles dégoulinantes de faux-semblants : voici le scénario de l'épisode "Nosedive" de la prédictive série Black Mirror (voir vidéo ci-dessus).
Si la fiction scénaristique est devenue, en partie, réalité du côté de la Chine, l'enfer des réseaux sociaux vient de prendre une nouvelle dimension aux Etats-Unis.
Comme nous vous en informions en avril 2018, un texte de loi inclut dorénavant la vérification des réseaux sociaux des touristes souhaitant entrer sur le territoire américain.
Le gouvernement est passé de la parole à la pratique, et les touristes par-delà le monde devront montrer patte blanche ou, surtout, un mur vierge d'insultes ou de propos sibyllins.
Et dire que Trump insulte la moitié de l'humanité sur son compte Twitter...
Rembobinons le disque...
Il y a un an, le département d'Etat américain avait édité un texte stipulant que "plusieurs questions supplémentaires seront adressées aux demandeurs de visa.
Une interrogation vise à répertorier les médias sociaux et oblige le demandeur à fournir tous ses identifiants utilisés pour ces plates-formes au cours des cinq années précédant la date d'application."
Bien évidemment, la France n'est, pour le moment, pas concernée par cette mesure tout comme 35 pays (Allemagne, Italie, Grèce, Japon, Singapour…) à travers le monde, car l'enjeu de l'administration Trump est d'éviter que les meurtriers et autres terroristes ne foulent le sol US.
Sauf que les Français ne sont pas totalement épargnés par cette loi, car les personnes souhaitant obtenir un visa dépassant les 90 jours doivent fournir leurs différents comptes de réseaux sociaux, s'étalant sur les 5 dernières années.
Un petit conseil en cas de visite chez l'Oncle Sam : supprimer les GIF se moquant de Donald Trump ou des guignols de l'info sur la marionnette d'Oussama Ben Laden.
Puis rien ne dit que cela ne sera pas étendu dans l'avenir à l'ensemble des voyageurs.
Quand on connaît le peu de constance du président Trump et les relations plus que froides avec son homologue français... Une position le jour J peut évoluer par un simple tweet, en un fragment de seconde.
D'ailleurs, il est étonnant que le milliardaire de la Maison Blanche ait fait des réseaux sociaux, le sésame ultime pour obtenir un visa.
A lire le fil d'actualité de son compte Twitter, bourré d'insultes envers la gent féminine ou des journalistes, il est peu probable que les policiers du web lui auraient accordé le Graal touristique.
Il y a un an, le département d'Etat américain avait édité un texte stipulant que "plusieurs questions supplémentaires seront adressées aux demandeurs de visa.
Une interrogation vise à répertorier les médias sociaux et oblige le demandeur à fournir tous ses identifiants utilisés pour ces plates-formes au cours des cinq années précédant la date d'application."
Bien évidemment, la France n'est, pour le moment, pas concernée par cette mesure tout comme 35 pays (Allemagne, Italie, Grèce, Japon, Singapour…) à travers le monde, car l'enjeu de l'administration Trump est d'éviter que les meurtriers et autres terroristes ne foulent le sol US.
Sauf que les Français ne sont pas totalement épargnés par cette loi, car les personnes souhaitant obtenir un visa dépassant les 90 jours doivent fournir leurs différents comptes de réseaux sociaux, s'étalant sur les 5 dernières années.
Un petit conseil en cas de visite chez l'Oncle Sam : supprimer les GIF se moquant de Donald Trump ou des guignols de l'info sur la marionnette d'Oussama Ben Laden.
Puis rien ne dit que cela ne sera pas étendu dans l'avenir à l'ensemble des voyageurs.
Quand on connaît le peu de constance du président Trump et les relations plus que froides avec son homologue français... Une position le jour J peut évoluer par un simple tweet, en un fragment de seconde.
D'ailleurs, il est étonnant que le milliardaire de la Maison Blanche ait fait des réseaux sociaux, le sésame ultime pour obtenir un visa.
A lire le fil d'actualité de son compte Twitter, bourré d'insultes envers la gent féminine ou des journalistes, il est peu probable que les policiers du web lui auraient accordé le Graal touristique.
Des visas délivrés de façon arbitraire ?
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Toundra fait all-in sur les USA !
Pour comprendre comment les contrôles seront effectués et quels seront les ressortissants exclus, un journal marocain a interrogé l'Ambassade américaine du pays.
"Tout le monde dispose aujourd’hui d’au moins un compte sur les réseaux sociaux", explique Joshua D. Waggener, attaché de presse à l’ambassade des Etats-Unis à Rabat.
"C’est donc un bon moyen pour vérifier l’identité des demandeurs. Si vous n’avez pas de réseau social, ce n’est pas grave, mais si vous essayez de cacher votre activité sur les réseaux sociaux, cela doit nous interpeller.
C’est le cas également quand il y a des contradictions entre la vie réelle et celle sur les réseaux sociaux ou quand des personnes mènent une double vie en ligne. Dans ces cas de figure, il y a de fortes chances que la demande de visa soit refusée."
Qui juge de ce qui est contradictoire ? Ou que la personne mène une double vie ? "Il a fallu plus de 2 ans pour développer et mettre en place ce nouveau système", confie Joshua D. Waggener.
Donc, ne pas avoir de compte est louche, en avoir un avec deux femmes différentes en photo l'est aussi. Vous comprendrez bien que la délivrance du visa sera arbitraire pour les 15 millions de personnes faisant la demande chaque année, et cela vous étonne ?
Et dire que George Orwell a écrit 1984 en 1949...
"Tout le monde dispose aujourd’hui d’au moins un compte sur les réseaux sociaux", explique Joshua D. Waggener, attaché de presse à l’ambassade des Etats-Unis à Rabat.
"C’est donc un bon moyen pour vérifier l’identité des demandeurs. Si vous n’avez pas de réseau social, ce n’est pas grave, mais si vous essayez de cacher votre activité sur les réseaux sociaux, cela doit nous interpeller.
C’est le cas également quand il y a des contradictions entre la vie réelle et celle sur les réseaux sociaux ou quand des personnes mènent une double vie en ligne. Dans ces cas de figure, il y a de fortes chances que la demande de visa soit refusée."
Qui juge de ce qui est contradictoire ? Ou que la personne mène une double vie ? "Il a fallu plus de 2 ans pour développer et mettre en place ce nouveau système", confie Joshua D. Waggener.
Donc, ne pas avoir de compte est louche, en avoir un avec deux femmes différentes en photo l'est aussi. Vous comprendrez bien que la délivrance du visa sera arbitraire pour les 15 millions de personnes faisant la demande chaque année, et cela vous étonne ?
Et dire que George Orwell a écrit 1984 en 1949...
If any journalists need a screenshot of the new visa question, please use this one as I took it myself versus the one I posted which was passed to me by a colleague and I'm not sure of the origin. This one actually shows more detail anyway. pic.twitter.com/iDZvk3LIOv
— (((Greg Siskind))) (@gsiskind) 31 mai 2019