Après l'Icon, le Star of the Seas de Royal Caribbean International, effectuera sa première saison durant l’été 2025 - DR : RCI
L'année 2023 s'achève sur « une belle surprise » pour Royal Caribbean sur le marché français.
« C'est l'année de la consolidation de la reprise au niveau des volumes, nous allons la terminer avec une croissance de 33% par rapport à 2019 et des prix au même niveau qu'avant la pandémie », annonce Emmanuel Joly, General Manager de Cruiseline, l’agent général du Groupe Royal Caribbean pour la France et l'Italie.
Pour autant, le Groupe ne parvient pas à grappiller des parts de marché aux mastodontes du secteur, signe que la croisière reprend de toutes parts. « Notre part de marché se maintient aux alentours de 5%.
Nous restons une marque secondaire mais nous offrons une alternative aux clients français, nuance tout de même Emmanuel Joly, puisque nous proposons des destinations différentes, sur tous les continents, en toutes saisons, et sur des navires pouvant accueillir entre 2 000 et 6 000 passagers », précise-t-il alors que l'Icon of the Seas, nouveau « flagship » de Royal Caribbean sera basé au départ de Miami en janvier 2024.
« Nous pourrons le visiter à la fin de l'année car il sera positionné à Cadiz en décembre pour les finitions », s'enthousiasme le General Manager.
« C'est l'année de la consolidation de la reprise au niveau des volumes, nous allons la terminer avec une croissance de 33% par rapport à 2019 et des prix au même niveau qu'avant la pandémie », annonce Emmanuel Joly, General Manager de Cruiseline, l’agent général du Groupe Royal Caribbean pour la France et l'Italie.
Pour autant, le Groupe ne parvient pas à grappiller des parts de marché aux mastodontes du secteur, signe que la croisière reprend de toutes parts. « Notre part de marché se maintient aux alentours de 5%.
Nous restons une marque secondaire mais nous offrons une alternative aux clients français, nuance tout de même Emmanuel Joly, puisque nous proposons des destinations différentes, sur tous les continents, en toutes saisons, et sur des navires pouvant accueillir entre 2 000 et 6 000 passagers », précise-t-il alors que l'Icon of the Seas, nouveau « flagship » de Royal Caribbean sera basé au départ de Miami en janvier 2024.
« Nous pourrons le visiter à la fin de l'année car il sera positionné à Cadiz en décembre pour les finitions », s'enthousiasme le General Manager.
Royal Caribbean : vers 3 000 contrats avec les agences de voyages de France ?
En 2025, il sera suivi par le Star of Seas, deuxième navire de la classe Icon, une gamme destinée principalement aux familles et très axée autour de l'innovation.
Ces deux paquebots seront les premiers de la compagnie propulsés au gaz naturel liquéfié (GNL). Ils seront plus grands encore que ceux de la classe Oasis, avec un record en terme de surfaces de piscine, un véritable concept aquatique, des spectacles et des activités encore plus grandioses que l'offre existante.
Néanmoins, « nous n'en savons pas beaucoup plus car la maison-mère garde le suspens, pour mieux donner cet effet « waouh » quand les navires sortiront », commente Emmanuel Joly.
Sur le marché français, l'agent général travaille aujourd'hui avec 2 500 agences de voyages - dont les grands distributeurs de croisière - qui représentent une partie plus que conséquente de son business.
En 2024, il espère passer le cap des 3 000 partenaires.
Pour cela, l'équipe s'est étoffée avec notamment 8 commerciaux basés à Monaco, sur la quinzaine de salariés qui travaillent au sein du GSA.
Prospection, formation, maintenance de portefeuille... les équipes commerciales essaient d'être le plus possible au contact des agences. « Nous avons développé un modèle hybride, avec d'un côté des formations digitales et des réunions en visioconférences et de l'autre, des opérations en présentiel sur les salons (IFTM, Ditex), les soirées clients, les roadshows.
En 2024, nous allons continuer en ce sens, pour être toujours plus présents dans l'esprit des agents de voyages », ajoute Emmanuel Joly.
Ces deux paquebots seront les premiers de la compagnie propulsés au gaz naturel liquéfié (GNL). Ils seront plus grands encore que ceux de la classe Oasis, avec un record en terme de surfaces de piscine, un véritable concept aquatique, des spectacles et des activités encore plus grandioses que l'offre existante.
Néanmoins, « nous n'en savons pas beaucoup plus car la maison-mère garde le suspens, pour mieux donner cet effet « waouh » quand les navires sortiront », commente Emmanuel Joly.
Sur le marché français, l'agent général travaille aujourd'hui avec 2 500 agences de voyages - dont les grands distributeurs de croisière - qui représentent une partie plus que conséquente de son business.
En 2024, il espère passer le cap des 3 000 partenaires.
Pour cela, l'équipe s'est étoffée avec notamment 8 commerciaux basés à Monaco, sur la quinzaine de salariés qui travaillent au sein du GSA.
Prospection, formation, maintenance de portefeuille... les équipes commerciales essaient d'être le plus possible au contact des agences. « Nous avons développé un modèle hybride, avec d'un côté des formations digitales et des réunions en visioconférences et de l'autre, des opérations en présentiel sur les salons (IFTM, Ditex), les soirées clients, les roadshows.
En 2024, nous allons continuer en ce sens, pour être toujours plus présents dans l'esprit des agents de voyages », ajoute Emmanuel Joly.
Le prix des croisières Royal Caribbean à la hausse en 2024
Car après trois années compliquées par la pandémie de Covid-19, les habitudes de consommation reviennent progressivement.
« Entre fin 2021 et début 2023, la demande française était assez fortement concentrée sur l'Europe, mais aujourd'hui, nous voyons un regain pour le Japon, l'Afrique du Sud, les Caraïbes, par exemple, et sur les quatre saisons ! », note Emmanuel Joly.
En 2023 déjà, les réservations de dernière minute ont ralenti au profit des early bookings. Pour 2024, cette anticipation des réservations continue de s'accentuer. « Nous avons déjà des réservations pour l'été prochain, nous revenons à une certaine normalité dans les comportements d'achats ».
Et ce, malgré la hausse du prix moyen des croisières. « En 2023, avec l'inflation, le value gap entre le prix d'une croisière et de la même expérience à terre était de 40% selon le CEO de Royal Caribbean.
Mais cette différence va se réduire progressivement autour 15% », explique Emmanuel Joly, qui conseille de « ne pas attendre le denier moment pour réserver pour l'été 2024, car les prix vont continuer à augmenter ».
Lire aussi : Emmanuel Joly : "La croisière, par rapport aux prestations terrestres, est très bien positionnée"
A partir de ce 15 novembre, les clients pourront notamment bénéficier d'offres Black Friday, avec des crédits à bord et des remises spéciales pendant une quinzaine de jours...
« Entre fin 2021 et début 2023, la demande française était assez fortement concentrée sur l'Europe, mais aujourd'hui, nous voyons un regain pour le Japon, l'Afrique du Sud, les Caraïbes, par exemple, et sur les quatre saisons ! », note Emmanuel Joly.
En 2023 déjà, les réservations de dernière minute ont ralenti au profit des early bookings. Pour 2024, cette anticipation des réservations continue de s'accentuer. « Nous avons déjà des réservations pour l'été prochain, nous revenons à une certaine normalité dans les comportements d'achats ».
Et ce, malgré la hausse du prix moyen des croisières. « En 2023, avec l'inflation, le value gap entre le prix d'une croisière et de la même expérience à terre était de 40% selon le CEO de Royal Caribbean.
Mais cette différence va se réduire progressivement autour 15% », explique Emmanuel Joly, qui conseille de « ne pas attendre le denier moment pour réserver pour l'été 2024, car les prix vont continuer à augmenter ».
Lire aussi : Emmanuel Joly : "La croisière, par rapport aux prestations terrestres, est très bien positionnée"
A partir de ce 15 novembre, les clients pourront notamment bénéficier d'offres Black Friday, avec des crédits à bord et des remises spéciales pendant une quinzaine de jours...
Les itinéraires au Moyen Orient revus
La fin d'année 2023 aura tout de même été impactée par la guerre en Israël. « Le Rhapsody of the Seas, positionné à Haïfa durant toute la saison estivale, devait terminer sa saison fin novembre, mais le Groupe l'a retiré dès le début des conflits, poursuit le General Manager.
Quant au Celebrity Infinity, nous avons modifié les escales prévues en Israël et en Égypte entre janvier et avril 2024 par des stops en Grèce, en Turquie et à Chypre. Nous proposons donc un condensé culturel et historique avec des overnights à Thessalonique, à Athènes, des escales à Héraklion, Ephèse, Limassol ».
Si les navires restent en Europe orientale et sont repositionnés, le Groupe doit néanmoins gérer les demandes d'annulations des clients qui voulaient spécifiquement découvrir Israël et l’Égypte.
Il lui faut aussi trouver de nouveaux clients sur les nouveaux itinéraires soleil d’hiver. « Il va falloir que l'on rame parce que les départs sont prévus en janvier, nous n'avons que quelques semaines pour les vendre, en espérant qu'il n'y aura pas d'augmentation trop forte sur l'aérien entre les pays européens et Athènes », indique Emmanuel Joly.
Quant à Israël, « nous ne savons pas ce qu'il va se passer pour les déploiements futurs, nous surveillons de façon très étroite l'évolution de la situation géopolitique sur place pour savoir si nous pourrons revenir en 2024 sur le Moyen Orient ».
Quant au Celebrity Infinity, nous avons modifié les escales prévues en Israël et en Égypte entre janvier et avril 2024 par des stops en Grèce, en Turquie et à Chypre. Nous proposons donc un condensé culturel et historique avec des overnights à Thessalonique, à Athènes, des escales à Héraklion, Ephèse, Limassol ».
Si les navires restent en Europe orientale et sont repositionnés, le Groupe doit néanmoins gérer les demandes d'annulations des clients qui voulaient spécifiquement découvrir Israël et l’Égypte.
Il lui faut aussi trouver de nouveaux clients sur les nouveaux itinéraires soleil d’hiver. « Il va falloir que l'on rame parce que les départs sont prévus en janvier, nous n'avons que quelques semaines pour les vendre, en espérant qu'il n'y aura pas d'augmentation trop forte sur l'aérien entre les pays européens et Athènes », indique Emmanuel Joly.
Quant à Israël, « nous ne savons pas ce qu'il va se passer pour les déploiements futurs, nous surveillons de façon très étroite l'évolution de la situation géopolitique sur place pour savoir si nous pourrons revenir en 2024 sur le Moyen Orient ».
Royal Caribbean, Celebrity, Azamara : les ventes ouvertes jusqu'en avril 2026
Alors, en ce mois de novembre, tandis que l'anticipation des réservations s'accentue, le Groupe a décidé d'envoyer un message fort en ouvrant progressivement les ventes pour la période allant de l'été 2025 jusqu'en avril 2026, pour Royal Caribbean, Celebrity Cruises et Azamara.
Azamara qui, depuis le mois d'avril 2023, est sortie du Groupe Royal Caribbean, après son rachat par le fonds américain Sycamore Partners. « Depuis sa sortie du Groupe, la compagnie est complètement autonome en termes de système de réservation (Seaware de Versonix), de contact center, etc., rappelle rappelle Emmanuel Joly.
La compagnie dispose de 4 navires (700 passagers et 450 membres d'équipage chacun) de la classe Renaissance, et propose une immersion dans la destination, avec une attention particulière mise sur le service et la gastronomie.
Il faut compter entre 1 500 et 2 000€ par personne pour 10 jours de croisière en tout inclus (boissons, pourboires, animations) », ajoute-t-il.
Azamara qui, depuis le mois d'avril 2023, est sortie du Groupe Royal Caribbean, après son rachat par le fonds américain Sycamore Partners. « Depuis sa sortie du Groupe, la compagnie est complètement autonome en termes de système de réservation (Seaware de Versonix), de contact center, etc., rappelle rappelle Emmanuel Joly.
La compagnie dispose de 4 navires (700 passagers et 450 membres d'équipage chacun) de la classe Renaissance, et propose une immersion dans la destination, avec une attention particulière mise sur le service et la gastronomie.
Il faut compter entre 1 500 et 2 000€ par personne pour 10 jours de croisière en tout inclus (boissons, pourboires, animations) », ajoute-t-il.
Celebrity Cruises voit double sur le marché français
Si le nombre de passagers progresse pour la compagnie premium, la meilleure percée revient à Celebrity Cruises, qui a doublé ses volumes sur le marché français en 2023. « Il y avait de la disponibilité et des prix compétitifs, résume Emmanuel Joly.
Et puis, le produit est bien connu des agences spécialistes de la croisière, elles connaissent sa qualité ».
Pour rappel, un nouveau bateau, le Celebrity Ascent (5e navire de la classe Edge) sera livré d'ici la fin du mois et mettra le cap sur Miami pour l'hiver, avant de revenir en tête de ligne en mai 2024 à Barcelone.
Lire aussi : Celebrity Cruises dévoile le nom de son nouveau navire le Celebrity Xcel
Puis en juillet 2024, le 6e navire de la classe Oasis de Royal Caribbean, l'Utopia of the Seas sortira des chantiers de Saint-Nazaire, direction Orlando/Port Canaveral en Floride. « Il proposera des croisières courtes, de 3 à 4 nuits, pour offrir de longs week-ends en mer avec la possibilité de réserver une extension dans les parcs d'attractions d'Orlando », explique Emmanuel Joly.
Si ce type de packages est plutôt connu sur le marché américain, il pourrait également séduire les clients français...
Et puis, le produit est bien connu des agences spécialistes de la croisière, elles connaissent sa qualité ».
Pour rappel, un nouveau bateau, le Celebrity Ascent (5e navire de la classe Edge) sera livré d'ici la fin du mois et mettra le cap sur Miami pour l'hiver, avant de revenir en tête de ligne en mai 2024 à Barcelone.
Lire aussi : Celebrity Cruises dévoile le nom de son nouveau navire le Celebrity Xcel
Puis en juillet 2024, le 6e navire de la classe Oasis de Royal Caribbean, l'Utopia of the Seas sortira des chantiers de Saint-Nazaire, direction Orlando/Port Canaveral en Floride. « Il proposera des croisières courtes, de 3 à 4 nuits, pour offrir de longs week-ends en mer avec la possibilité de réserver une extension dans les parcs d'attractions d'Orlando », explique Emmanuel Joly.
Si ce type de packages est plutôt connu sur le marché américain, il pourrait également séduire les clients français...