Ryanair : low fare, low savoir-vivre...

Hier matin, 9h tapantes, je décide d’aller voir ce qui se passe sur le site de Ryanair pour leur nouvelle ligne Beauvais-East Midlands. Impossible de connecter.

Bon, me dis-je, ils sont en train de bidouiller quelque chose et dans cinq minutes, tout rentrera dans l’ordre…

Et je passe à autre chose. Puis vers 11heures, je repense à Ryanair et j’y retourne, en vain. Chou blanc chez Google. Chou blanc chez Voilà. Chou blanc chez Firefox…

Je décide alors de biaiser avec le lien établi à partir du site de l’aéroport de Beauvais. Même échec.

Deux heures de maintenance pour une compagnie dont les ventes ne reposent que sur l’internet (ou presque), c’est long. Et, dans la conjoncture peu porteuse que nous connaissons, c’est encore plus long…

Je demande alors à des tiers français d’essayer de connecter. Après tout, c’est peut-être de mon côté que cela coince. Négatif ailleurs aussi.

Vers 14h, je me décide à appeler Dublin ( à mes frais mais la curiosité journalistique me tenaille). Je tombe au service marketing sur un monsieur qui m’assure que la connexion existe avec le site français et il m’envoie aux pelotes (et en anglais).

J’insiste et je rappelle Janita Govinden, la responsable marketing et communication pour le marché France, tout fraîchement nommée. Je lui demande si des réservations en provenance du marché français sont tombées ce matin. Surprise, elle me dit ne pas avoir accès aux ventes…

Mais elle me fait tout de même rappeler par un technicien qui veut me donner un cours d’internet (en anglais). Apparemment il a, lui aussi, l’impression que c’est de ma faute. Cela devient énervant !

Finalement vers 16h le site est à nouveau accessible. Pas de message, ni merci, ni m... de la part de Ryanair. Autant dire que même avec une proposition tarifaire de l’irlandaise à 10 euros le trajet sur East Midlands, je resterai fidèle à BMIBaby.

Eux, au moins, ils savent vivre...


PS : à l'heure ou nous mettons en ligne (18h34), cela ne fonctionne pas toujours.