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Lâché par sa propre famille, nous parlons des producteurs, Georges Colson est aujourd’hui soutenu par les distributeurs. A l’occasion de leur récente convention les présidents des réseaux Tourcom et Afat ont ouvertement fait valoir l’action du SNAV et de son actuel président.
« Il serait stupide et contre productif que l’on arrive à un éclatement de la profession avec d’un côte le CETO et de l’autre le SNAV qui regroupe les distributeurs » avait déclaré voici une dizaine de jours Jean-Pierre Mas, lors de la Convention Afat de Lisbonne.
Il ajoutait même : « ce n’est pas un discours électoral. Je ne serai candidat en aucun cas ni dans les mois ni dans les années à venir. Je n’ai pas cette ambition. »
De son côté Richard Vainopoulos, président de TourCom, invitait à sa Convention pour la première fois en quinze ans d’activité un président du SNAV. A Mandelieu, Georges Colson s’est livré sans langue de bois au jeu des questions au rang desquelles figurait la refonte des statuts.
Les nouveaux statuts sont sur le papier
« Dans le cadre d’une commission ad hoc nous avions travaillé cette question de refonte des statuts bien avant l’arrivée de Georges Colson à la présidence du SNAV » dit Dominique Vaucy, membre du Bureau Exécutif, qui plaide pour un syndicat soutenant l’esprit des métiers.
Dans un souci de simplification, d’efficacité et de réactivité, la révision des statuts du syndicat des agences de voyages est essentielle. Chacun en convient. Le SNAV est prisonnier de ses propres statuts qui sont une machine lourde.
D’un conseil national composé de 54 élus à travers la France il ne sort pas grand-chose. Chaque famille professionnelle réclame davantage d’autonomie. Le prochain « conseil » ou « comité de direction » sera composé de douze élus représentant les trois métiers et les régions qui éliront à leur tour le futur président du SNAV. Vous suivez ?
Pour en arriver à cette composition il a fallu parlementer pendant des mois. Les distributeurs toutes catégories confondues ont finalement accepté de déléguer trois représentants au syndicat. Les producteurs TO et groupistes réunis en ont fait de même. Pas de problème non plus pour les agences réceptives. Ce fut avec les présidents des régions que les rouages ont commencé à grincer.
Démission générale pour de futures élections
Lucette Lerault qui a repris la présidence du CLAIR (les régions) après le départ de Nadine Pawlak chez Afat, explique : « Les modifications des statuts ne donnaient pas aux trois présidents des régions amenés à siéger au prochain conseil, la possibilité d’élire le président du SNAV.
Dans les régions nous avons un rôle important. Nous siégeons dans les instances institutionnelles, nous représentons les adhérents. Nous étions seize à siéger au Conseil National. Nous avions accepté de n’être que trois. Nous avions fait un effort important. Il était inadmissible que nous ne puissions participer à l’élection du président ».
Au cours du dernier Bureau Exécutif du SNAV il fut donc convenu que les représentants des régions participeront au vote du futur président du SNAV dans la mesure où ils représenteront les trois métiers : un producteur, un distributeur et un réceptif.
Dernière précision qui, dans le contexte actuel a son importance. Qui dit refonte des statuts dit remise à plat et nouvelles élections des futurs membres du futur conseil et du futur président. Tout cela prendra effet le jour de la mise en application des statuts.
Il reste à savoir si ce douloureux accouchement n’arrive pas un peu tard…
« Il serait stupide et contre productif que l’on arrive à un éclatement de la profession avec d’un côte le CETO et de l’autre le SNAV qui regroupe les distributeurs » avait déclaré voici une dizaine de jours Jean-Pierre Mas, lors de la Convention Afat de Lisbonne.
Il ajoutait même : « ce n’est pas un discours électoral. Je ne serai candidat en aucun cas ni dans les mois ni dans les années à venir. Je n’ai pas cette ambition. »
De son côté Richard Vainopoulos, président de TourCom, invitait à sa Convention pour la première fois en quinze ans d’activité un président du SNAV. A Mandelieu, Georges Colson s’est livré sans langue de bois au jeu des questions au rang desquelles figurait la refonte des statuts.
Les nouveaux statuts sont sur le papier
« Dans le cadre d’une commission ad hoc nous avions travaillé cette question de refonte des statuts bien avant l’arrivée de Georges Colson à la présidence du SNAV » dit Dominique Vaucy, membre du Bureau Exécutif, qui plaide pour un syndicat soutenant l’esprit des métiers.
Dans un souci de simplification, d’efficacité et de réactivité, la révision des statuts du syndicat des agences de voyages est essentielle. Chacun en convient. Le SNAV est prisonnier de ses propres statuts qui sont une machine lourde.
D’un conseil national composé de 54 élus à travers la France il ne sort pas grand-chose. Chaque famille professionnelle réclame davantage d’autonomie. Le prochain « conseil » ou « comité de direction » sera composé de douze élus représentant les trois métiers et les régions qui éliront à leur tour le futur président du SNAV. Vous suivez ?
Pour en arriver à cette composition il a fallu parlementer pendant des mois. Les distributeurs toutes catégories confondues ont finalement accepté de déléguer trois représentants au syndicat. Les producteurs TO et groupistes réunis en ont fait de même. Pas de problème non plus pour les agences réceptives. Ce fut avec les présidents des régions que les rouages ont commencé à grincer.
Démission générale pour de futures élections
Lucette Lerault qui a repris la présidence du CLAIR (les régions) après le départ de Nadine Pawlak chez Afat, explique : « Les modifications des statuts ne donnaient pas aux trois présidents des régions amenés à siéger au prochain conseil, la possibilité d’élire le président du SNAV.
Dans les régions nous avons un rôle important. Nous siégeons dans les instances institutionnelles, nous représentons les adhérents. Nous étions seize à siéger au Conseil National. Nous avions accepté de n’être que trois. Nous avions fait un effort important. Il était inadmissible que nous ne puissions participer à l’élection du président ».
Au cours du dernier Bureau Exécutif du SNAV il fut donc convenu que les représentants des régions participeront au vote du futur président du SNAV dans la mesure où ils représenteront les trois métiers : un producteur, un distributeur et un réceptif.
Dernière précision qui, dans le contexte actuel a son importance. Qui dit refonte des statuts dit remise à plat et nouvelles élections des futurs membres du futur conseil et du futur président. Tout cela prendra effet le jour de la mise en application des statuts.
Il reste à savoir si ce douloureux accouchement n’arrive pas un peu tard…