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Salariés Thomas Cook : "Personne ne s'est soucié de nous, nous sommes aussi des victimes !"

Colère, déception et espoir, les salariés sont passés par tous les stades


Ils ont été, jusque là, peu écoutés. Les salariés de Thomas Cook France sont les grands oubliés de la catastrophe économique et industrielle, résultant de la faillite du géant britannique. Nous avons décidé de leur donner la parole, pour revenir avec eux sur la triste journée du 23 septembre 2019 et leur permettre de partager leur ressenti. Bien entendu, ces propos recueillis sur le vif l'ont été avant le rachat de la marque par Fosun, vendredi dernier. Mais cela ne change pas grand chose dans le contexte de cet article. Retour sur un mois "en enfer".


Rédigé par le Dimanche 3 Novembre 2019

"j'ai regardé sur internet pour confirmer, puis je me suis mise à pleurer, pleurer dans ma salle de bain. J'étais inconsolable" une salariée de Thomas Cook - DR
"j'ai regardé sur internet pour confirmer, puis je me suis mise à pleurer, pleurer dans ma salle de bain. J'étais inconsolable" une salariée de Thomas Cook - DR
Dans la faillite de Thomas Cook, tout l'écosystème du tourisme a été passé en revue, ou presque.

Tout d'abord les médias, (TourMaG.com inclus), se sont focalisés sur les voyageurs, bloqués à l'autre bout du monde. Puis nous avons cherché à connaître les repreneurs et à consulter les offres.

De Nicolas Delord, aux syndicats de la profession, en passant par l'APST, tout le monde a pu s'exprimer, sauf... les salariés de Thomas Cook France.

Malgré les injonctions de la direction, demandant aux 800 employés de ne pas s'exprimer, quelques-uns ont pris le parti de se confier, pour livrer leur vision de ce drame économique.

Entre espoirs, colère et amertume, voici les témoignages de ceux qui ont vécu la crise, affronté les clients. Ils n'ont pas abandonné leurs postes par loyauté envers une institution qui se cherche un avenir.

Les salariés ont préféré conserver l'anonymat, par peur des représailles et pour ne pas se tirer une autre balle dans le pied, alors même qu'ils sont toujours en pleine incertitude concernant le devenir de leurs emplois...

Une responsable d'agence dans l'Est revient sur "les cassures entre les salariés et la direction"

"Bienvenue dans le royaume des coups bas. J'ai pris le parti de m'exprimer, pour faire entendre une autre voix que celle relayée sur les réseaux sociaux, les articles et dans les commentaires.

A l'heure actuelle, il existe deux camps, l'un pro direction qui rassemble les employés du siège Jet tours et le mien, sauf qu'il n'est pas le plus populaire dans les médias, car les gens ont peur des conséquences. Je ne dis pas que ma voix est majoritaire, mais elle existe. Elle est partagée par de nombreuses personnes.

Pour revenir à la journée du 23 septembre, ce fut une déflagration. La semaine précédente tous les salariés ont reçu des éléments de langage pour communiquer sereinement sur l'avenir de l'entreprise, de nombreux vendeurs ont très mal vécu cet épisode.

Une première cassure s'est produite à ce moment-là. La seconde s'est produite, le jour de la faillite, car nous avons été laissés dans la nature, sans consignes pendant un ou un jour et demi. Nous pouvons comprendre que la situation est exceptionnelle, mais ça n'a pas été fluide.

Pendant les semaines suivantes, il y a eu la gestion des dossiers, des clients, nous étions en plein stress. Puis après le 1er octobre et le dépôt de bilan, nous sommes entrés dans une autre phase, avec un changement d'état d'esprit et des horaires restreints, puis le 10 octobre la mise en place de la mesure des congés payés forcés.

De nombreuses personnes ont mal vécu cette obligation.

La direction actuelle a une spécialité : ce n'est jamais leur faute. Après Denis Wathier qui était fautif de tous les malheurs, la faute est maintenant rejetée sur les Anglais, alors que les gens oublient que le siège a subventionné pendant de nombreuses années la filiale française. Pourquoi les éléments extérieurs ont toujours des effets plus forts chez nous que chez les autres ?

La communication du président la semaine dernière, sur les offres, est la 3e cassure. Les agences ont appris par la presse les détails des points de vente repris, sans aucune communication en interne, de nombreuses personnes sont tombées des nues. Ils ont pris cela comme une trahison.

Puis l'histoire des primes versées au Comex est un autre coup dur porté à la confiance entre les dirigeants et les salariés. Dans les 50 boutiques qui seraient reprises par Thomas Cook, les joyaux de la couronne. Il y en a plusieurs qui ne veulent pas faire partie du lot et ne peuvent plus voir Delord.

D'ailleurs je me demande comment le projet sera viable demain, sans distribution externe et avec un tel Comex. A part Delord, les autres sont arrivés, il y a 6 mois ou deux ans maximum. Je pose la question, demain avec qui allons-nous travailler ? Nous devons de l'argent à de nombreux fournisseurs, il (Nicolas Delord, ndlr) se trouve dans une bulle, sans mesurer les conséquences de son comportement.

Depuis quelques jours, nous ne faisons rien, cette situation est insoutenable et l'administrateur veut faire durer le plaisir en demandant le report. Qui peut croire qu'au mois de janvier tout va repartir comme si de rien n'était ? Nicolas Delord a souvent vanté les mérites des start-up, et bien il risque de repartir avec cela, reste à savoir si les équipes vont accepter d'être plus souples, malléables.

Je trouve que nous sommes très cool, très dociles, nous ne sommes pas véhéments, à l'image de la profession. Ce qui ressort beaucoup actuellement, c'est le sentiment de peur des gens, avec la publication de la liste des agences, le ton a changé.

Continuez votre travail (la presse professionnelle, ndlr), même si les commentaires sont virulents, ce n'est pas le ressenti de tout le monde, mais vos articles alimentent le débat, nous nous sentons moins seuls."

Un vendeur d'agence de voyages intégrée "nous sommes aussi des victimes"

"Il y a un problème de communication en interne, le CSE a été réuni la semaine dernière et depuis nous n'avons plus aucune information, et à chaque fois que nous demandons des nouvelles, la direction nous répond la même chose : il est trop tôt.

Pour revenir sur la fin du mois de septembre, il faut savoir que jusqu'au dimanche 22 septembre au soir, les équipes ont continué à vendre des produits. Suite à la faillite, les clients nous ont pris pour des voleurs et des escrocs.

Au début, nous avions un sentiment de honte, puis après nous nous sommes relevés pour devenir plus combatifs.

Le 23 septembre, je ne devais pas travailler, mais dès 8h du matin, je me suis rendu à l'agence et il y avait déjà 25 personnes devant les grilles. Pendant les deux ou trois premiers jours, nous gérions les urgences, la situation était très confuse. Nous ne nous sommes pas laissés abattre. Nous avons affronté la situation sans rechigner.

A aucun moment nous n'avons pensé à nos boulots, mais seulement à nos clients, nous nous sommes battus pour eux.

C'est très dur à vivre, nous sommes comme des pions. Actuellement, tout ce que nous faisons dans les agences, c'est assurer la présence, répondre aux demandes des clients, des passants et donner les procédures de l'APST, etc. Notre moral varie beaucoup, nous passons de moments avec énormément d'espoir à d'autres sans aucun, cela dépend des articles de la presse.

Dans une situation aussi inédite, comment auraient réagi les autres ? Je ne sais pas s'ils auraient fait mieux. Ces deux premières semaines furent un enfer, c'est le mot.

Tout n'est pas clair dans le dossier Thomas Cook, nous avons l'impression d'être roulés dans la farine. Il y a un manque criant de communication. Nous parlons beaucoup entre nous, la plupart des employés ont peur. L'incertitude nous pèse beaucoup.

Si Jérôme Delente (directeur du réseau de distribution, ndlr) nous fait des points réguliers, les DRH donnent l'impression d'être dépassés. Ils ne savent pas toujours quoi nous répondre. Concernant les offres, les 50 grosses agences réalisant des bons chiffres d'affaires sont valorisées à 1 000 euros, cela signifie que nous ne valons rien. Ce n'est pas vraiment valorisant.

J'aimerais que l'offre de l'équipe managériale tienne la route, je le leur souhaite, mais je pense qu'elle est capable de bluffer.

Pour tout vous dire, recommencer à zéro n'est peut être pas plus mal, nous sommes prêts et nous avons envie. Tout ce que nous voulons c'est reprendre le travail. Nous sommes de très bons vendeurs, de très bons petits soldats.

Nous sommes prêts pour la reprise, mais pas à n'importe quel prix. Nous voulons des équipes plus humaines. Il faut que les magouilles sur la finance soient mises de côté.

Ce qui nous met du baume au cœur en ce moment, ce sont les réactions des clients. Parfois nous avons des petits cadeaux, certains viennent mêmes nous faire un câlin. D'autres veulent savoir quand nous allons repartir pour déjà réserver, dans quelle agence je serai. Chaque jour, au moins, une personne vient pour un devis.

En ce moment nous sommes seuls dans les agences, ce n'est pas facile à vivre. Le traitement médiatique n'a pas arrangé les choses, ça a été l'horreur. Les journalistes se faisaient passer pour des clients ou des commerciaux, mais personne ne s'est soucié de nous, nous sommes des victimes aussi. Les clients seront remboursés, mais nous n'aurons peut-être pas de travail, nous perdons tout.

Nous ne pouvons rien faire d'autre qu'attendre. Nous sommes prêts à repartir de l'avant, nous sommes une grande force de vente. Je tiens à remercier nos fidèles clients pour leur soutien.

Barabara Genovese, agent de voyages à Montélimar "je me suis mise à pleurer, pleurer dans ma salle de bain."

"Le 23 septembre 2019 fut un choc pour nous tous, d'ailleurs je me demande encore si tout cela est bien réel.

Le jour de la faillite, un ami m'a envoyé un texto à 5h du matin pour me prévenir, j'ai regardé sur internet pour confirmer, puis je me suis mise à pleurer, pleurer dans ma salle de bain. J'étais inconsolable, c'était surréaliste.

Nous nous sommes pris un mur en pleine tête, nous étions, je pense, tous dans le déni. Puis, il a fallu se rendre à l'agence. j'étais un robot. Il y avait une cohorte de clients devant la devanture.

Par chance, nous n'avons eu que des gens compatissants, à l'écoute, de nombreux messages de soutiens, des gâteaux, des chocolats, c'était impressionnant, j'ai encore beaucoup d'émotion en vous en parlant. Depuis nous ne faisons plus rien, il y a quelques visites, mais c'est rare, nous délivrons des carnets de voyages.

Nous avons des informations qui arrivent au compte-gouttes, les salariés se plaignent car le temps est long, mais la situation est inédite. Nous n'avons jamais été abandonnés, sauf peut-être lundi 28 octobre 2019, car dans la liste des repreneurs notre agence ne figure nulle part.

Nous sommes surprises, car nous sommes très dynamiques. Nous travaillons bien, nous finissons sur une croissance de 4%, nous nous mettons toujours des petits défis.

Pourquoi personne ne veut de nous ? Il y a une forme d'incompréhension.

Nous attendons le 19 novembre 2019 avec impatience. Actuellement nous sommes seules en agence, c'est un peu un moment de flottement, l'agence est vide. J'ai l'impression de vivre un mauvais rêve.

Thomas Cook fait partie de ma vie, je porte cette société dans mon cœur. Elle m'a apporté l'amour, car mon mari est un client de l'agence. J'ai aussi pu voyager dans une foultitude de lieux. Je ne peux pas remettre en question cela, je suis fière de cette partie de ma vie et actuellement je suis triste.

En 15 ans, je ne suis jamais venue en traînant les pieds à l'agence. Quand mardi, j'ai ouvert l'agence, en sachant que nous n'étions pas sur les listes des repreneurs, je me suis dit que c'était peut-être l'une des dernières fois que je me retrouvais à ouvrir mon point de vente. Je me suis mise à pleurer.

Je n'ai jamais eu un doute sur la marque Jet tours, le produit n'est pas remis en question. Les problèmes sont annexes, sont autres, cela me dépasse. J'ai une vie humble, modeste, je ne cherche pas des explications. De toute façon ça ne changera rien au problème.

Je ne veux pas être en colère contre Nicolas Delord, ils ont fait ce qu'ils ont pu, et je ne veux pas cultiver ce sentiment. C'est une perte d'énergie qui ne sert à rien. Depuis quelques jours, les gens se rebellent sur Workplace, cela bouge négativement, ils posent les questions sur les congés payés.

Il faut aussi se mettre à la place des dirigeants : ils ont essayé de sauver les meubles, puis il ne faut pas oublier que nous sommes payés à ne rien faire.

Il y a un réseau pour lequel j'aurais aimé travailler, c'est Salaün. Je voulais terminer ma carrière, dans un groupe plus petit, avec des valeurs et un esprit familial. Ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave. Pour le moment, nous nous renseignons et réfléchissons pour reprendre l'agence avec ma responsable.

Nos clients nous attendent. Tous les jours, ils viennent se renseigner pour savoir quand nous allons relancer l'activité. Il ne faut pas se laisser aller..."

Un responsable d'agence dans le sud : "Nous étions dans la cage aux lions !"

"Le plus traumatisant dans cette affaire a été d'apprendre la faillite, comme tout un chacun, dans la presse.

J'ai le sentiment de n'avoir reçu aucun soutien de la part de la Direction, du moins dans les premières heures. La Direction nous a simplement dit de gérer au mieux la situation. Nous étions dans la cage aux lions, avec aucune aide, ni message.

La première semaine a été la pire, avec énormément de choses à gérer, puis après, la direction nous a demandé de poser des congés payés, pour réduire la masse salariale.

J'ai l'impression d'être le dindon de la farce, car on nous a demandé d'annuler les dossiers, ce qui a fait diviser par 3 nos primes, alors que pendant ce temps la direction s'est adjugé des primes très importantes.

Lors des conf call avec les managers, on nous demande de ne pas poser de question, seulement d'écouter. Je suis contente de ne pas faire partie de l'offre de reprise de la direction actuelle, je n'ai plus confiance. Nous n'avons jamais eu aucun signe de reconnaissance.

Il faut quand même dire que ce n'est pas avec nos salaires que Thomas Cook a fait faillite, mais en raison d'une gestion hasardeuse.

Personne ne peut être surpris par la faillite... elle était annoncée. Les salariés n'osent pas parler par peur des représailles de la Direction. Sur Workplace, quand nous mettons des commentaires qui ne plaisent pas aussitôt, nous avons un message des responsables pour nous signifier qu'ils vont nous appeler, et ils nous recadrent.

Il ne faut pas oublier que nous sommes le maillot fort de l'entreprise, mais que nous sommes considérés comme une variable d'ajustement. Je pense que Monsieur Delord est plus attaché au TO qu'aux agences de voyages.

Toutefois, j'espère que Jet tours va repartir du moins pour nos collègues et les salariés des fournisseurs. Le pire dans tout ça, étant que nos clients viennent en agence pour s'inscrire. Les responsables ne se rendent pas compte de notre valeur. Depuis le 23 septembre, nos nuits sont courtes, nous avons le sentiment d'être des laissés pour compte.

Nous avions l'habitude d'exécuter sans rien dire, mais à l'avenir nous serons plus réactifs. Nous avons été marqués au fer rouge. Nous ne sommes pas dans le monde des Bisounours, mais nous voulons plus de respects et d'humain.

Je suis combative, j'aime mon métier, malgré le ressenti négatif que j'ai, je reste corporate, pour laisser une bonne image de Thomas Cook à nos clients."

Romain Pommier Publié par Romain Pommier Journaliste - TourMaG.com
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Commentaires

1.Posté par Zebullon le 04/11/2019 13:04 | Alerter
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Et bhé ils sont bien gentils avec leurs patrons ...

Ça fais bien longtemps que je serai parti vers de nouvelles aventures !!!

Quid de leurs salaires ?

2.Posté par Kair le 04/11/2019 13:28 | Alerter
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Quelle tristesse toute cette détresse mais encore une fois on ne parle que des agences et absolument pas de tout le personnel du siège, des services groupes, des backoffices etc ...

3.Posté par FRANCOIS FILLOUX le 04/11/2019 18:15 | Alerter
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3 OU 4 avis en gros , ce micro interview ne reflète surement pas toute la réalité du drame que vivent les agents de voyages ; je retiens néanmoins que certains pensent que les salariés du siège seraient privilègiés , tu parles!!! tout comme les autres ils seront au Pole Emploi si l'aventure s'arrête le 19 tandis que les repreneurs d'agence se manifestent davantage et donc sauveront les emplois de la distribution , donc je ne comprends pas trop cet acharnement bien orchestré par cette presse pro qui ne fait aucune analyse objective de ce qu'elle a pu recenser sur le terrain.C'est sans doute pour mieux tuer le TO Jet Tours.TUI Allemagne a déjà liquidé NF et bientôt Marmara et LOOK.

4.Posté par Cocon le 04/11/2019 18:37 | Alerter
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Quelques soit les postes qui voudrait vouloir suivre Mr Delord et son équipe... Au faite 7 directeurs du comex, n est ce un peu trop pour un TO de 77 personnes et 50 agences... soyons serieux!!!! Plus personne n a confiance....

5.Posté par Zero le 04/11/2019 18:40 | Alerter
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Mr Filloux, nous connaissons votre lien très fort avec Mr Delord.... mais il y a aussi la réalité et je ne pense pas que vous la connaissiez....vous n êtes pas danq l entreprise!!!!

6.Posté par Jean DA LUZ le 04/11/2019 20:15 | Alerter
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Bonsoir
Donc M. FILLOUX est un ami de Nicolas Delord... ? Ah, voilà, les choses s'éclairent sous un nouveau jour. Je comprends mieux maintenant son agressivité permanente et systématique à l'égard de TourMaG.com dans ses commentaire et sur les posts sur Facebook. Il nous y avait nargué, sûr qu'on ne trouverait pas d'interlocuteurs pour dire tout le bien qu'ils pensent de Thomas Cook. Et bien vous vous êtes trompé M. FILLOUX ! Près de 10000 lecteurs vous ont apporté un démenti cinglant. Merci désormais de nous épargner vos ironies compte tenu de votre parti pris que plus personne n'ignore.
Bonne soirée

7.Posté par Filloux le 05/11/2019 00:50 | Alerter
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Droit de réponse :
TourMaG.com moi l’ami de MR Delord ? Vous avez des éléments là-dessus ? J’ai dû le croiser trois fois dans ma vie ...par contre j’ai débuté ma carrière chez un TO qui s’appelait Jet Tours il y a bientôt 40 ans et je dois tout à cette prestigieuse marque , donc lâchez moi vous aussi avec vos arguments crasses sur mes liens avec Nicolas Delord. Je défend Jet Tours contre vos articles assassins qui tentent à démontrer en permanence que la marque n’ a pas d’avenir en mettant l’espoir dès salariés en berne MR DaLuz, MR Gobert.J’en ai strictement rien à faire de MR Delord , ce qui m’importe c’est l’avenir des salariés et de Jet Tours . Quant au pseudo Zero qui m’attaque sur mes liens avec Delord, je lui rétorque que son courage est à la hauteur de son anonymat. Enfin je note que finalement pour vous la réussite c’est d’avoir réuni 10000 vues sur cet article et vous en êtes fiers . Cela montre réellement ce qui vous anime depuis l’annonce de la faillite de TC. Continuez à tirer sur l’ambulance » à vaincre sans péril vous triomphez sans gloire «

8.Posté par Altus Allister le 05/11/2019 07:53 | Alerter
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TourMag c'est le tabloïd de notre presse touristique professionnel équivalant à Gala ou Voici.
Personnellement, c'est comme cela que je le lis mais j'aime bien car distrayant

9.Posté par Voltaire le 05/11/2019 08:35 | Alerter
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Incroyable tous ces journalistes de la presse pro qui devaient rêver du Pulitzer en école de journalisme et se retrouve dans des titres sans intérêt lus par un microcosme professionnel.
Je comprends leur aigreur, qui les mue un temps à s’inventer une justification à leur carte de presse par des révélations « fracassantes ».
En réalité du bullshit et de la désinformation. N’est ce pas dans Tourmag que nous lisions que l’offre de la direction était portée par Wamos ? Ce qui s’est avérée totalement faux...alors qu’il suffisait de savoir lire un dossier public du tribunal de commerce.
Face à de telles erreurs quelle confiance accorder à vos écrits ? Pour ma part je retiens la souffrance factuelle se salariés confrontés à une faillite aussi inattendue que sans précédent dans le secteur par son ampleur. La vraie investigation serait de comprendre les raisons réelles de la faillite alors que la recapitalisation par Fosun actée et les 200M additionnels trouvés. Ou encore de s’interroger sur les bâtons dans les roues mis par les dirigeants du Club Med à une reprise par Fosun qui aurait pu permettre de sauver l’essentiel des emplois. D’ailleurs un vrai journaliste, dans le contexte de la faillite de TC, s’intéresserait à la santé financière des autres TO/voyagistes. Qu’en est il justement du Club Med dont les pertes sont désormais noyées dans les publications de Fosun ? Ça ça serait de l’investigation qui vous donnerait le sentiment de mériter votre carte de presse quand vous bénéficiez tous les mois sur votre salaire net des abattements fiscaux associés !

10.Posté par Zoulou le 05/11/2019 08:39 | Alerter
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Ah bon Mr Filloux, vous n avez rencontré Mr Delord que 3 fois...Un peu fort quand même!

11.Posté par désarroi le 05/11/2019 11:52 | Alerter
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Il ne faut pas oublier les salariés de Thomas Cook basés à destination, qui travaillaient dans les hôtels et aéroports: en moins d'une semaine nous avons perdu notre emploi, dû faire nos valises, quitter nos logements et rentrer en France dans la précipitation...
C'est une expérience très stressante !

12.Posté par Employé le 05/11/2019 12:32 | Alerter
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Et il faudrait aussi :

- démontrer que des bonus très conséquents ont bien été versés au Comex (il y a des preuves quelques part ? hormis vos affirmations rien, et vu le niveau des articles jusqu'à présent on peut douter de tout concernant les écrits de Tourmag). A part jeter de la suspicion sur tout le monde cela n'apporte rien au débat si vous ne prouvez rien.
- arreter de tirer en permanence sur une direction qui fait ce qu'elle peut pour sauver des emplois (aussi bien siège que distribution. Et concernant le siège, rien n'est rose malgré vos écrits et le risque de ne pas avoir une seule offre viable sur la table est grand. Expliquez nous dans ce cas où est le plan machiavélique si tout le monde se retrouve à Pole Emploi ? Certes tout n'est pas forcément parfait, mais qui ferait tout parfaitement dans de telles situations ?

Les employés sont au coeur de la tourmente, et j'ai un scoop pour vous : cracher sur la direction / les marques / les produits à tout bout de champs fait plus de vous des fossoyeurs que des chevaliers blancs dans l'histoire. La profession devrait être mobilisée pour trouver des investisseurs et monter un projet crédible pour reprendre le plus possibles d'emplois au siege et en distribution, au final nous avons depuis des semaines des articles / commentaires acerbes qui feraient fuir tout le monde ... à qui profites le crime ? Pour le moment pas aux employés quels qu'ils soient ...

13.Posté par Mr S. le 06/11/2019 22:49 | Alerter
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Les gens du COMEX ont pris une grosse prime alors que la maison était en train de couler? et c'est avec espoir que vous voyez l'avenir si ces memes personnes reprennent l'entreprise?
A moins que ces primes servent à avancer l'argent nécessaire pour le rachat au prix d'une bouchée de pains de l'ensemble des agences rentables du réseau...

Je me demande bien ce que va en penser le tribunal de commerce.
C'est lamentable, tout comme une très grosse partie des actions lancées par cet homme depuis son arrivée. C'est d'ailleurs meme plus minable que lamentable...

On leur souhaite bonne continuation à tous ces dirigeants de clichy, en espérant que le tribunal se dirigera vers une offre plus sérieuse (Quand on a pas su assurer le retournement de l'entreprise alors que le groupe envoyait du cash à chaque cloture, je vois pas quelle légitimité on a à reprendre seulement certaines agences en laissant des centaines de collaborateurs sur le carreau).

S.

14.Posté par VIREDPSE le 03/01/2020 11:38 | Alerter
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toute multinationale fait croire à ses employés que c'est à la vie à la mort, alors que, pour THOMAS COOK en tout cas, c'était du "marche ou crève"( on peut parler des heures supplémentaires JAMAIS payées par l'entreprise… et systématisées) depuis 15 ans, avant la chute. Je tiens à dire ici que, même si c'est douloureux et difficile, beaucoup de vendeurs et de chefs d'agence pourront se relever même s'il faudra, parfois, faire des sacrifices (moins de beaux voyages à moindre coût par exemple, ou un salaire plus bas). Personnellement, je ne peux que conseiller de, une fois la stupeur passée, changer d'orientation car le management "à la schlag" apprend en tout cas à être beaucoup clairvoyant et circonspect dans le monde sauvage de l'entreprise commerciale.

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