"Encore une fois, je persiste à dire que le Président doit être élu au suffrage universel des adhérents. Mais ce n'est pas le cas. Ce serait cependant de la démocratie réelle..." /photo Jdl
TourMaG.com - Enfin, administrateur chez Selectour Afat ! Les premières impressions ?
Laurent Abitbol : C'est une belle maison et ça se passe très bien, même s'il existe encore un peu de folklore autour. Mais c'est organisé, l'équipe qui y travaille est exceptionnelle, c'est carré.
C'est un poids lourd de la profession, qui dispose de fonds propres très importants. J'avais des doutes sur certaines choses, notamment des abus : ces doutes sont totalement levés. C'est très bien géré. J'avais des idées qui se sont avérées totalement fausses. Mea culpa !
TourMaG.com - C'est bien géré par les permanents ?
Laurent Abitbol : Oui, les administrateurs n'interviennent pas, il y a un directeur général, un adjoint, un directeur financier, c'est une belle boite.
Bien sûr, il y a de la politique, mais elle reste superficielle par rapport aux bases solides de Selectour Afat.
TourMaG.com - Super. Mais si toute cette boite est magnifique, comment expliquer toutes ces erreurs de parcours ?
Laurent Abitbol : C'est de la politique. Il faut savoir que les administrateurs chez Selectour Afat aiment ce qu'ils font. Mais ils aiment tellement fort qu'ils finissent par être intoxiqués.
Mais on ne peut pas leur reprocher d'aimer ce qu'ils font : pour eux, être administrateur, représenter les adhérents, c'est exceptionnel.
Et maintenant que je les connais mieux, je ne serai jamais comme ça personnellement, on peut comprendre leur attachement… qui peut, parfois les aveugler.
Et c'est ce qui s'est passé pour la commission TTC ! Mais ce n'est pas dans un but méchant. Juste un aveuglement.
Après, il y avait deux "camps". Il n'en reste qu'un, les autres ayant démissionné. Mais de toutes façons et sauf cas extraordinaire, le camp majoritaire devrait rester. C'est dommage qu'il y ait des camps…
Laurent Abitbol : C'est une belle maison et ça se passe très bien, même s'il existe encore un peu de folklore autour. Mais c'est organisé, l'équipe qui y travaille est exceptionnelle, c'est carré.
C'est un poids lourd de la profession, qui dispose de fonds propres très importants. J'avais des doutes sur certaines choses, notamment des abus : ces doutes sont totalement levés. C'est très bien géré. J'avais des idées qui se sont avérées totalement fausses. Mea culpa !
TourMaG.com - C'est bien géré par les permanents ?
Laurent Abitbol : Oui, les administrateurs n'interviennent pas, il y a un directeur général, un adjoint, un directeur financier, c'est une belle boite.
Bien sûr, il y a de la politique, mais elle reste superficielle par rapport aux bases solides de Selectour Afat.
TourMaG.com - Super. Mais si toute cette boite est magnifique, comment expliquer toutes ces erreurs de parcours ?
Laurent Abitbol : C'est de la politique. Il faut savoir que les administrateurs chez Selectour Afat aiment ce qu'ils font. Mais ils aiment tellement fort qu'ils finissent par être intoxiqués.
Mais on ne peut pas leur reprocher d'aimer ce qu'ils font : pour eux, être administrateur, représenter les adhérents, c'est exceptionnel.
Et maintenant que je les connais mieux, je ne serai jamais comme ça personnellement, on peut comprendre leur attachement… qui peut, parfois les aveugler.
Et c'est ce qui s'est passé pour la commission TTC ! Mais ce n'est pas dans un but méchant. Juste un aveuglement.
Après, il y avait deux "camps". Il n'en reste qu'un, les autres ayant démissionné. Mais de toutes façons et sauf cas extraordinaire, le camp majoritaire devrait rester. C'est dommage qu'il y ait des camps…
Je serai peut-être candidat...
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TourMaG.com - Le 23 juin prochain, une fois les nouveaux administrateurs élus et connus, allez-vous briguer la présidence du réseau ?
Laurent Abitbol : Je vais peut-être le faire. Je ne suis pas décidé à 100% mais il y a de fortes chances. Mais je ne m'illusionne pas : il sera très difficile d'être élu. Ils sont très solidaires entre eux…
Je ne suis pas contre leurs affaires, ils ont une bonne gestion. A part les affaires de TTC de l'année dernière, tout est bien géré.
Le directeur général fait un bon boulot, la présidente aussi. Mais il y a eu quelques erreurs de parcours et notamment cette "rupture" avec les TO. C'est vraiment dommage et ça a ouvert une brèche vraiment importante.
TourMaG.com - Dans ce cas, pourquoi vous présenter ?
Laurent Abitbol : J'aimerais enlever de tout ça le côté politique. Moi, je ne fais partie d'aucun camp, si ce n'est celui de la rentabilité pour l'ensemble des adhérents.
Si j'étais élu au suffrage universel des adhérents, j'aurais surement plus de chances que maintenant. Mais bon…
TourMaG.com - Ce qui veut dire qu'une licence = 1 vote, ce n'est pas forcément très démocratique ?
Laurent Abitbol : Ce sont les règlements de tous les GIE de France. C'est la loi !
Mais si j'avais été président, j'aurais sûrement fait les choses autrement. J'aurais été en quelque sorte un "commercial de luxe" pour Selectour Afat. Plus un porte-parole qu'un président entre les fournisseurs et les distributeurs.
Encore une fois, le président doit présider seulement. Toute la gestion est dévolue au directeur général.
Il y a quand même une équipe de 80 personnes : c'est leur boulot de travailler !
Nous, en tant qu'administrateurs, c'est de réfléchir et de mettre en œuvre une politique générale, procéder à certains arbitrages. Mais le quotidien, c'est à l'équipe du directeur général d'œuvrer !
Si j'étais président, je serais président deux jours par semaine, mais surtout, je serais sur le terrain.
TourMaG.com - Ce qui actuellement, ne se fait pas ? Les administrateurs et leur président ne sont pas suffisamment à l'écoute de leurs adhérents ?
Laurent Abitbol : Si, parce qu'ils (les administrateurs, ndlr) ont aussi leurs entreprises. Mais tout ceci est encore trop politisé.
Et, finalement, même si je n'ai pas beaucoup de choses à leur reprocher, pourquoi ne serais-je pas président ? Pourquoi pas moi ? Mais je n'ai pas beaucoup de choses à reprocher.
J'avais beaucoup plus d'idées néfastes avant d'être élu administrateur. D'autant que j'ai demandé à vérifier beaucoup de choses. Et je n'ai découvert aucun abus.
Laurent Abitbol : Je vais peut-être le faire. Je ne suis pas décidé à 100% mais il y a de fortes chances. Mais je ne m'illusionne pas : il sera très difficile d'être élu. Ils sont très solidaires entre eux…
Je ne suis pas contre leurs affaires, ils ont une bonne gestion. A part les affaires de TTC de l'année dernière, tout est bien géré.
Le directeur général fait un bon boulot, la présidente aussi. Mais il y a eu quelques erreurs de parcours et notamment cette "rupture" avec les TO. C'est vraiment dommage et ça a ouvert une brèche vraiment importante.
TourMaG.com - Dans ce cas, pourquoi vous présenter ?
Laurent Abitbol : J'aimerais enlever de tout ça le côté politique. Moi, je ne fais partie d'aucun camp, si ce n'est celui de la rentabilité pour l'ensemble des adhérents.
Si j'étais élu au suffrage universel des adhérents, j'aurais surement plus de chances que maintenant. Mais bon…
TourMaG.com - Ce qui veut dire qu'une licence = 1 vote, ce n'est pas forcément très démocratique ?
Laurent Abitbol : Ce sont les règlements de tous les GIE de France. C'est la loi !
Mais si j'avais été président, j'aurais sûrement fait les choses autrement. J'aurais été en quelque sorte un "commercial de luxe" pour Selectour Afat. Plus un porte-parole qu'un président entre les fournisseurs et les distributeurs.
Encore une fois, le président doit présider seulement. Toute la gestion est dévolue au directeur général.
Il y a quand même une équipe de 80 personnes : c'est leur boulot de travailler !
Nous, en tant qu'administrateurs, c'est de réfléchir et de mettre en œuvre une politique générale, procéder à certains arbitrages. Mais le quotidien, c'est à l'équipe du directeur général d'œuvrer !
Si j'étais président, je serais président deux jours par semaine, mais surtout, je serais sur le terrain.
TourMaG.com - Ce qui actuellement, ne se fait pas ? Les administrateurs et leur président ne sont pas suffisamment à l'écoute de leurs adhérents ?
Laurent Abitbol : Si, parce qu'ils (les administrateurs, ndlr) ont aussi leurs entreprises. Mais tout ceci est encore trop politisé.
Et, finalement, même si je n'ai pas beaucoup de choses à leur reprocher, pourquoi ne serais-je pas président ? Pourquoi pas moi ? Mais je n'ai pas beaucoup de choses à reprocher.
J'avais beaucoup plus d'idées néfastes avant d'être élu administrateur. D'autant que j'ai demandé à vérifier beaucoup de choses. Et je n'ai découvert aucun abus.
Les relations avec les fournisseurs TO sont cassées... grave !
TourMaG.com - Quand même, certains administrateurs qui passent des semaines entières dans les locaux, ça doit coûter cher ?
Laurent Abitbol : Non, ils ne sont pas payés en conséquence. Le nombre de journées passées au siège est limité et ils ne peuvent percevoir plus, même s'ils restent plusieurs semaines… Je l'ai vérifié.
Encore une fois ce n'est pas ce problème. Le vrai souci est que le conseil d'administration est vraiment trop politisé. Il faudrait que des administrateurs plus "économistes", style Jean-Pierre Lorente, puissent parvenir au conseil. Ça ferait du bien.
TourMaG.com - Et donc, comment voyez-vous ces élections ?
Laurent Abitbol : Ce qui m'inquiète, c'est qu'il y a très peu de candidats. Il y en a neuf pour six places. C'est peu !
TourMaG.com - Que comptez-vous préconiser ?
Laurent Abitbol : D'abord, il faut remotiver les troupes, que les adhérents participent vraiment à la vie de leur réseau et ne le considèrent pas seulement comme une centrale de paiements.
Il faut qu'ils aient, comme à l'époque du créateur Philippe Demonchy, le sentiment d'appartenir à un réseau social. C'est ça d'ailleurs notre défi du futur.
Donc le programme, c'est de dépolitiser tout ça, essayer de faire entrer des nouveaux. Mais il n'y en aura pas, tous ceux qui se présentent sont d'ores et déjà élus… C'est dommage !
TourMaG.com - Quelles seraient les idées nouvelles que vous présenteriez, si jamais vous vous présentez à la présidence ?
Laurent Abitbol : La première chose que je ferai c'est redonner force au réseau. Communiquer entre le réseau et ses adhérents, ainsi qu'envers les fournisseurs. C'est primordial.
Il faut que le réseau soit proche de l'adhérent et que l'adhérent soit proche du réseau.
Quant aux fournisseurs, on en est très loin. Avec leurs égarements, c'est cassé et il faut rétablir la confiance. Mais il y a un boulot énorme.
Mais, même si je ne suis pas président, j'espère faire partie de la commission qui va "réparer" ! Comme beaucoup de fournisseurs sont des amis, j'espère pouvoir être le bon lien.
Pour les adhérents, c'est aussi grave. On sent une sorte de lassitude, ils ne votent pas ou peu. Ce n'est pas normal. On sent une désaffection pour la vie du réseau et j'aimerais bien changer tout ça.
Et il faut surtout arrêter les combats d'arrière- garde ! Nous ne sommes pas un parti politique, nous sommes une coopérative.
Laurent Abitbol : Non, ils ne sont pas payés en conséquence. Le nombre de journées passées au siège est limité et ils ne peuvent percevoir plus, même s'ils restent plusieurs semaines… Je l'ai vérifié.
Encore une fois ce n'est pas ce problème. Le vrai souci est que le conseil d'administration est vraiment trop politisé. Il faudrait que des administrateurs plus "économistes", style Jean-Pierre Lorente, puissent parvenir au conseil. Ça ferait du bien.
TourMaG.com - Et donc, comment voyez-vous ces élections ?
Laurent Abitbol : Ce qui m'inquiète, c'est qu'il y a très peu de candidats. Il y en a neuf pour six places. C'est peu !
TourMaG.com - Que comptez-vous préconiser ?
Laurent Abitbol : D'abord, il faut remotiver les troupes, que les adhérents participent vraiment à la vie de leur réseau et ne le considèrent pas seulement comme une centrale de paiements.
Il faut qu'ils aient, comme à l'époque du créateur Philippe Demonchy, le sentiment d'appartenir à un réseau social. C'est ça d'ailleurs notre défi du futur.
Donc le programme, c'est de dépolitiser tout ça, essayer de faire entrer des nouveaux. Mais il n'y en aura pas, tous ceux qui se présentent sont d'ores et déjà élus… C'est dommage !
TourMaG.com - Quelles seraient les idées nouvelles que vous présenteriez, si jamais vous vous présentez à la présidence ?
Laurent Abitbol : La première chose que je ferai c'est redonner force au réseau. Communiquer entre le réseau et ses adhérents, ainsi qu'envers les fournisseurs. C'est primordial.
Il faut que le réseau soit proche de l'adhérent et que l'adhérent soit proche du réseau.
Quant aux fournisseurs, on en est très loin. Avec leurs égarements, c'est cassé et il faut rétablir la confiance. Mais il y a un boulot énorme.
Mais, même si je ne suis pas président, j'espère faire partie de la commission qui va "réparer" ! Comme beaucoup de fournisseurs sont des amis, j'espère pouvoir être le bon lien.
Pour les adhérents, c'est aussi grave. On sent une sorte de lassitude, ils ne votent pas ou peu. Ce n'est pas normal. On sent une désaffection pour la vie du réseau et j'aimerais bien changer tout ça.
Et il faut surtout arrêter les combats d'arrière- garde ! Nous ne sommes pas un parti politique, nous sommes une coopérative.
Le GIE Selectour Afat - Havas doit s'ouvrir à la partie Loisirs
TourMaG.com - Mais justement, pour être élu à la présidence, il faut la majorité du conseil d'administration qui ne vous voit pas forcément d'un bon œil…
Laurent Abitbol : Justement, je ne pense pas être élu. Ils se connaissent depuis très longtemps, ils ont leurs accords entre eux, je pense que toute cette élection est bien organisée à la base.
Je ne pourrai être présent que s'il y a désaccord entre eux. Mais je ne le crois pas… et c'est dommage !
Encore une fois, je persiste à dire que le président doit être élu au suffrage universel des adhérents. Mais ce n'est pas le cas. Ce serait cependant de la démocratie réelle.
TourMaG.com - Ce qui veut dire que Dominique Beljanski a toutes les chances d'être élue malgré toutes ses erreurs ?
Laurent Abitbol : Les erreurs ne viennent pas d'elle. C'est un collectif !
Vous savez, la grosse erreur, c'est cette fameuse rémunération TTC. Le reste, c'est plutôt pas mal. Vous me connaissez, j'ai tout examiné et j'ai fait mon propre audit. Il n'y a rien à reprocher, c'est nickel.
TourMaG.com - On vous a vraiment tout montré ?
Laurent Abitbol : Tout. On ne peut pas tricher, ça relève du pénal. C'est vraiment bien fait et on sent qu'ils aiment ce qu'ils font.
Mais je persiste à dire qu'il faudrait pour ce réseau du sang neuf, ce qui est impossible à l'heure actuelle. Il y a des clans qui ne sont pas près de lâcher. C'est un peu comme Macron qui ne pourra pas réussir : il n'a pas de parti !
Et moi, même si je me présente, je ne peux pas réussir : je n'ai pas de clan !
Et pourtant, je ne manque pas d'idées, je suis sûr que je pourrais mieux faire qu'une grosse majorité.
J'aimerais notamment donner un coup de pouce à ces "agences de demain" et également mettre à portée de main les outils technologiques pour la partie voyage d'affaires.
TourMaG.com - A propos de bonnes idées, vous avez instauré entre Selectour Afat et Havas, ce fameux GIE destiné, pour le moment, à la partie "Affaires". Vous pensez qu'il s'ouvrira aussi à la partie "Loisirs" ?
Laurent Abitbol : Je pense que oui. Nous y avons grandement intérêt. J'ai notamment été chargé par le conseil d'administration de gérer le contrat TUI. Seul.
Nous allons nous rencontrer avec Pascal de Izaguirre (PDG de TUI France, ndlr) début juillet et nous allons faire ça de façon intelligente. Gagnant pour tout le monde !
TourMaG.com - Justement, cette arrivée massive de TUI, ça risque quand même de troubler le jeu vis-à-vis de la production…
Laurent Abitbol : C'est compliqué et je n'ai pas la réponse. Faut-il encourager un très gros ou pas trop ? Le monde change et ça va encore changer. Il y aura encore des rachats, nous-mêmes rachèterons bientôt…
TourMaG.com - Encore un rachat ?
Laurent Abitbol : Fin 2016/2017, on rachètera bien un petit quelque chose. Il y a pas mal de choses à vendre sur le marché ! Mais on verra et il faut surtout faire attention. Le TO et l'agent de voyages doivent se respecter mutuellement.
TourMaG.com - Mais, pour en revenir à la distribution, administrateur du Cediv, administrateur et peut-être président de Selectour Afat, est-ce bien politiquement correct ?
Laurent Abitbol : Moi je dis oui. Eux, ils disent non ! L'argument de Selectour Afat est de me considérer plus comme un partenaire, avec Havas. Ils ont raison. Mais c'est un bon argument pour les gens qui ne veulent pas voter pour moi.
TourMaG.com - Donc, officiellement, vous êtes candidat ?
Laurent Abitbol : Je ne sais pas encore. Peut-être. Je vais décider une semaine avant… Mais j'ai peu de chances d'être élu.
TourMaG.com - Donc la présidente actuelle a de fortes chances de faire un troisième mandat ?
Laurent Abitbol : Pas sûr, il y a déjà quelques candidats : M.M. Dufrenne ou Garcia. Et pourquoi pas un Bernard Vairon ?
Rendez-vous le 23 juin !
Laurent Abitbol : Justement, je ne pense pas être élu. Ils se connaissent depuis très longtemps, ils ont leurs accords entre eux, je pense que toute cette élection est bien organisée à la base.
Je ne pourrai être présent que s'il y a désaccord entre eux. Mais je ne le crois pas… et c'est dommage !
Encore une fois, je persiste à dire que le président doit être élu au suffrage universel des adhérents. Mais ce n'est pas le cas. Ce serait cependant de la démocratie réelle.
TourMaG.com - Ce qui veut dire que Dominique Beljanski a toutes les chances d'être élue malgré toutes ses erreurs ?
Laurent Abitbol : Les erreurs ne viennent pas d'elle. C'est un collectif !
Vous savez, la grosse erreur, c'est cette fameuse rémunération TTC. Le reste, c'est plutôt pas mal. Vous me connaissez, j'ai tout examiné et j'ai fait mon propre audit. Il n'y a rien à reprocher, c'est nickel.
TourMaG.com - On vous a vraiment tout montré ?
Laurent Abitbol : Tout. On ne peut pas tricher, ça relève du pénal. C'est vraiment bien fait et on sent qu'ils aiment ce qu'ils font.
Mais je persiste à dire qu'il faudrait pour ce réseau du sang neuf, ce qui est impossible à l'heure actuelle. Il y a des clans qui ne sont pas près de lâcher. C'est un peu comme Macron qui ne pourra pas réussir : il n'a pas de parti !
Et moi, même si je me présente, je ne peux pas réussir : je n'ai pas de clan !
Et pourtant, je ne manque pas d'idées, je suis sûr que je pourrais mieux faire qu'une grosse majorité.
J'aimerais notamment donner un coup de pouce à ces "agences de demain" et également mettre à portée de main les outils technologiques pour la partie voyage d'affaires.
TourMaG.com - A propos de bonnes idées, vous avez instauré entre Selectour Afat et Havas, ce fameux GIE destiné, pour le moment, à la partie "Affaires". Vous pensez qu'il s'ouvrira aussi à la partie "Loisirs" ?
Laurent Abitbol : Je pense que oui. Nous y avons grandement intérêt. J'ai notamment été chargé par le conseil d'administration de gérer le contrat TUI. Seul.
Nous allons nous rencontrer avec Pascal de Izaguirre (PDG de TUI France, ndlr) début juillet et nous allons faire ça de façon intelligente. Gagnant pour tout le monde !
TourMaG.com - Justement, cette arrivée massive de TUI, ça risque quand même de troubler le jeu vis-à-vis de la production…
Laurent Abitbol : C'est compliqué et je n'ai pas la réponse. Faut-il encourager un très gros ou pas trop ? Le monde change et ça va encore changer. Il y aura encore des rachats, nous-mêmes rachèterons bientôt…
TourMaG.com - Encore un rachat ?
Laurent Abitbol : Fin 2016/2017, on rachètera bien un petit quelque chose. Il y a pas mal de choses à vendre sur le marché ! Mais on verra et il faut surtout faire attention. Le TO et l'agent de voyages doivent se respecter mutuellement.
TourMaG.com - Mais, pour en revenir à la distribution, administrateur du Cediv, administrateur et peut-être président de Selectour Afat, est-ce bien politiquement correct ?
Laurent Abitbol : Moi je dis oui. Eux, ils disent non ! L'argument de Selectour Afat est de me considérer plus comme un partenaire, avec Havas. Ils ont raison. Mais c'est un bon argument pour les gens qui ne veulent pas voter pour moi.
TourMaG.com - Donc, officiellement, vous êtes candidat ?
Laurent Abitbol : Je ne sais pas encore. Peut-être. Je vais décider une semaine avant… Mais j'ai peu de chances d'être élu.
TourMaG.com - Donc la présidente actuelle a de fortes chances de faire un troisième mandat ?
Laurent Abitbol : Pas sûr, il y a déjà quelques candidats : M.M. Dufrenne ou Garcia. Et pourquoi pas un Bernard Vairon ?
Rendez-vous le 23 juin !