Le Congrès Selectour s’est ouvert ce 3 décembre 2021 à Hammamet.
Malgré les turbulences des derniers jours (Maroc, Afrique Austral, Ile Maurice…) Laurent Abitbol Président du directoire était déterminé à maintenir ce rendez-vous.
547 personnes étaient attendues, et ce sont finalement 463 participants, adhérents et fournisseurs qui sont présents pour fêter les 50 ans du réseau, après deux ans sans congrès.
« Je suis très content que vous soyez là, c’est important d’être là après notre dernier congrès à Jérusalem il y a deux ans » lance Laurent Abitbol.
Après deux années de crise liée à la pandémie de covid-19, « notre profession est désormais reconnue.»
Malgré les turbulences des derniers jours (Maroc, Afrique Austral, Ile Maurice…) Laurent Abitbol Président du directoire était déterminé à maintenir ce rendez-vous.
547 personnes étaient attendues, et ce sont finalement 463 participants, adhérents et fournisseurs qui sont présents pour fêter les 50 ans du réseau, après deux ans sans congrès.
« Je suis très content que vous soyez là, c’est important d’être là après notre dernier congrès à Jérusalem il y a deux ans » lance Laurent Abitbol.
Après deux années de crise liée à la pandémie de covid-19, « notre profession est désormais reconnue.»
"Selectour est à l’équilibre et nous avons des millons d’euros en fonds propres"
Autres articles
-
Florence Lamberti (FB Voyages) : "Notre concurrent n’est pas l'agence voisine, mais internet" [ABO]
-
Laurent Abitbol : "Ça marche trop fort, ce n'est pas normal !"
-
Selectour : des "défis techno" et "écolos" pour le voyage d’affaires [ABO]
-
Selectour : pourquoi les TO ne se priveront pas de la MACIF et des CE
-
Laurent Abitbol : "Manor Loisirs n'est pas un concurrent"
«La différence c’est que désormais lorsque nous parlons à un ministre, il connait notre profession grâce au travail de lobbying de notre profession. Exister c’est une force. »
Et malgré la crise, le réseau tient le cap.
54 agences ont fermé dont un dépôt de bilan celui de Voyages Berthelet mais qui « n’a eu aucune incidence financière ».
Laurent Abitbol tient à rassurer les adhérents : « Selectour est à l’équilibre et nous avons des millions d’euros en fonds propres. Et malgré le covid nous n’avons pas touché à cet argent ».
Et le président de rappeler la force du GIE ASHA (Selectour et Havas Voyages) « Il représente 50% du marché du retail dans le voyage en France.
Nous sommes le premier groupe français. »
Et malgré la crise, le réseau tient le cap.
54 agences ont fermé dont un dépôt de bilan celui de Voyages Berthelet mais qui « n’a eu aucune incidence financière ».
Laurent Abitbol tient à rassurer les adhérents : « Selectour est à l’équilibre et nous avons des millions d’euros en fonds propres. Et malgré le covid nous n’avons pas touché à cet argent ».
Et le président de rappeler la force du GIE ASHA (Selectour et Havas Voyages) « Il représente 50% du marché du retail dans le voyage en France.
Nous sommes le premier groupe français. »
"Les compagnies qui ne sont pas sérieuses il faut les boycotter "
En 2019, le GIE ASHA pesait 6,437 M€ de volume d’affaires.
« Pour Air France le GIE ASHA représente 7 % du trafic mondial de la compagnie, soit 937 M€. C’est une force très importante, et nous allons gagner la bataille sur le covid » poursuit-il.
« Nous avons une force de négociation énorme », une puissance que le président du directoire compte bien faire peser notamment avec les compagnies aériennes.
« Nous avons souffert avec les transporteurs qui n’ont pas joué le jeu. Il a fallu prendre des avocats. Comment accepter qu’un vol soit annulé et pas remboursé ? Certains ont joué le jeu mais d’autres non » précise Laurent Abitbol.
Et pour barrer la route aux mauvais élèves, Selectour enverra une liste des compagnies « autorisées » à vendre et les interdites.
« Les compagnies qui ne sont pas sérieuses il faut les boycotter ».
« Pour Air France le GIE ASHA représente 7 % du trafic mondial de la compagnie, soit 937 M€. C’est une force très importante, et nous allons gagner la bataille sur le covid » poursuit-il.
« Nous avons une force de négociation énorme », une puissance que le président du directoire compte bien faire peser notamment avec les compagnies aériennes.
« Nous avons souffert avec les transporteurs qui n’ont pas joué le jeu. Il a fallu prendre des avocats. Comment accepter qu’un vol soit annulé et pas remboursé ? Certains ont joué le jeu mais d’autres non » précise Laurent Abitbol.
Et pour barrer la route aux mauvais élèves, Selectour enverra une liste des compagnies « autorisées » à vendre et les interdites.
« Les compagnies qui ne sont pas sérieuses il faut les boycotter ».
"Redonnez-nous la commission et les moyens de travailler" selon Laurent Abitbol
Mais Laurent Abitbol veut aller encore plus loin en appelant de ses vœux le retour des commissions sur la vente de billet d’avion.
« Ce sera mon leitmotiv pendant 3 ans.
A l’époque lorsqu’on avait une commission, nous étions motivés pour vendre le billet le plus cher possible.
Redonnez-nous la commission et les moyens de travailler. Nous avons les moyens de décider avec quelles compagnies les clients doivent voyager.
Vous avez perdu votre valeur ajoutée avec les tarifs nets. Pour que les compagnies s’en sortent il faut augmenter les prix de 100 euros. »
Avant d’ajouter non sans une certaine malice : « Sinon nous devrons un jour investir dans les compagnies aériennes.
Si nous ne pouvons pas rentrer par la grande porte nous passerons par la petite »…
A bon entendeur.
« Ce sera mon leitmotiv pendant 3 ans.
A l’époque lorsqu’on avait une commission, nous étions motivés pour vendre le billet le plus cher possible.
Redonnez-nous la commission et les moyens de travailler. Nous avons les moyens de décider avec quelles compagnies les clients doivent voyager.
Vous avez perdu votre valeur ajoutée avec les tarifs nets. Pour que les compagnies s’en sortent il faut augmenter les prix de 100 euros. »
Avant d’ajouter non sans une certaine malice : « Sinon nous devrons un jour investir dans les compagnies aériennes.
Si nous ne pouvons pas rentrer par la grande porte nous passerons par la petite »…
A bon entendeur.