Selectour Sunrise : sans complexes... une entreprise à but lucratif !

Nous vous l’annoncions en exclusivité : au cours de l’assemblée générale extraordinaire du réseau Selectour, les adhérents ont largement voté pour le projet Sunrise, avec une participation de 65%, ce qui est une surprise !

Dorénavant, deux entités vont assurer la pérennité du réseau : la coopérative, animée par un conseil d’administration « classique », composé de 14 membres, assurera la gestion « interne » du réseau, animation, gestion des membres, marketing, etc.

Le directoire, composé de 9 membres issus des trois collèges et du comité d’audit du réseau, sera, selon la formule de Laurent Abitbol, « le ministère de l’économie » de la société, qui se veut « un véritable TMC, au même titre que CWT », explique son nouveau président.

En effet, le directoire accueillera à égalité des représentants de chaque collège : les 10 « gros », qui à eux seuls représentent quelque 33% du chiffre d'affaires (CA), les 40 « moyens » (33% du CA) et les 432 « petits » lesquels représentent aussi 33% du CA.

« Nous disposons ainsi, explique Abitbol, d’une organisation composée de 532 associés, chacun ayant la même voix au chapitre."

Quant au conseil d’administration de la coopérative, rien ne change ou presque.

Au cours de l’assemblée générale ordinaire du mois de juin prochain, les administrateurs sortants devraient être renouvelés au gré des élections et un nouveau président du conseil d'administration sera élu, Laurent Abitbol ne pouvant pas cumuler les deux fonctions.

Ce dernier, après avoir recueilli l’approbation à plus de 92% des votants de la nouvelle organisation, va désormais pouvoir se consacrer à ce qui fait son bonheur : gagner de l’argent, car l’homme, comme il le dit lui-même « aime gagner de l’argent ».

C’est sûrement vrai, ce qui a sans doute séduit, malgré une certaine méfiance, la grande majorité de ce que désormais, on appelle les « associés du réseau ».

Déjà même avant la mise en « service » du projet Sunrise, ces mêmes associés devraient recevoir, en plus des commissions classiques, un « bonus » de l’ordre de 4 millions d’euros.

Reste maintenant à mettre en place tous les « chantiers » auxquels ce directoire a décidé de donner une priorité et pour lesquels les « fournisseurs attendent beaucoup.

Ainsi, le digital aura désormais une importance grandissante dans le réseau, mêlant grâce à de nouveaux outils technologiques, « on line » et « cross canal ».

Avec, à court terme, la mise en place d’un outil technologique appartenant au réseau…

Autre chantier, l’instauration d’un service « qualité », lequel pourra ainsi, moyennant une légère participation, soulager les agences « associées » de tout litige et leur permettre ainsi de se consacrer essentiellement à leurs ventes !

Une place plus importante sera consacrée au voyage d’affaires.

Autre priorité qui concerne bien évidemment les fournisseurs du réseau : le pilotage des ventes, grand sujet de discorde.

Chaque client référencé en fonction de sa participation permettra aux vendeurs de gagner des « One’s » et bénéficier ainsi d’une rétribution supplémentaire.

A condition bien évidemment que chaque patron d’agence joue correctement le jeu, ce qui n’est peut-être pas totalement gagné !

Tout ceci sera géré directement par le réseau, légalement, « urssaffé » et tout fournisseur qui voudra appliquer ses propres incentives auprès des agences sera impitoyablement viré !

Quant aux « nouveaux contrats de référencement », dont les négociations devraient démarrer dans les prochaines semaines, ils seront désormais basés sur le modèle qui semble bien fonctionner chez Havas.

Ainsi, les contrats « Gold » seront en quelque sorte « garantis » par le réseau qui s’engage sur un volume précis. Bien évidemment, la rétribution en sera plus élevée, mais en cas de non-respect des objectifs, le réseau ne percevra pas la partie « supplémentaire » de com’.

Le contrat « Silver » ou contrat « partenaires » sera rétribué à sa juste valeur et enfin le contrat « bronze » concernera l’ensemble des fournisseurs référencés, à l’instar de ce qui se faisait dans le passé.

« Mais, prévient Laurent Abitbol qui entend s’occuper personnellement de ces fameux contrats, il n’y aura pas de différences entre les promos et les « pas promos ». Chaque vente bénéficiera de la même rétribution au distributeur..."

Enfin, pour que le réseau devienne à terme une véritable entreprise, une école de formation « interne » devrait voir le jour très prochainement, dans quelque 11 villes de France.

« Tout ceci, conclura Abitbol, pour un seul résultat : gagner de l’argent ! » !