La non-ouverture des stations compromettrait gravement une saison qui s’annonce d’ores et déjà très difficile puisqu’on prévoit une chute de 30% au moins de la fréquentation en raison notamment du recul de la clientèle étrangère - Depositphotos.com marina_krk
Plus de 80 professionnels de la montagne et élus ont signé une tribune et lancé une pétition #CET HIVER, JE SKIE ! pour inciter les membres du gouvernement à revoir leur position sur la fermeture des remontées mécaniques et des lieux collectifs à Noël.
Ils précisent qu'ils sont "bien sûr responsables et conscients du contexte sanitaire, mais ils ne sont pas résignés car l’enjeu de Noël est majeur pour la montagne et parce qu’ils se sont mis tous ensemble en ordre de marche pour pouvoir ouvrir les stations, en offrant aux vacanciers les meilleures conditions de sécurité sanitaire."
Ils rappellent le poids de la montagne dans l'économie : plus de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel pour 120 000 emplois. La période des fêtes représente entre 20% et 25% du chiffre d'affaires.
"Après une année 2020 très fragilisée par la fermeture brutale des domaines skiables en mars dernier, la non-ouverture des stations compromettrait gravement une saison qui s’annonce d’ores et déjà très difficile puisqu’on prévoit une chute de 30% au moins de la fréquentation en raison notamment du recul de la clientèle étrangère.
Dans ce contexte certains hébergeurs envisagent de ne pas ouvrir leurs établissements cette année par crainte de ne pouvoir amortir leurs coûts sur le reste de la saison, avec toutes les conséquences qui en résulteraient pour l’écosystème" écrivent-ils.
Ils précisent qu'ils sont "bien sûr responsables et conscients du contexte sanitaire, mais ils ne sont pas résignés car l’enjeu de Noël est majeur pour la montagne et parce qu’ils se sont mis tous ensemble en ordre de marche pour pouvoir ouvrir les stations, en offrant aux vacanciers les meilleures conditions de sécurité sanitaire."
Ils rappellent le poids de la montagne dans l'économie : plus de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel pour 120 000 emplois. La période des fêtes représente entre 20% et 25% du chiffre d'affaires.
"Après une année 2020 très fragilisée par la fermeture brutale des domaines skiables en mars dernier, la non-ouverture des stations compromettrait gravement une saison qui s’annonce d’ores et déjà très difficile puisqu’on prévoit une chute de 30% au moins de la fréquentation en raison notamment du recul de la clientèle étrangère.
Dans ce contexte certains hébergeurs envisagent de ne pas ouvrir leurs établissements cette année par crainte de ne pouvoir amortir leurs coûts sur le reste de la saison, avec toutes les conséquences qui en résulteraient pour l’écosystème" écrivent-ils.
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Les signataires rappellent également qu'ils ont travaillé sur un protocole sanitaire : "Dans un élan collectif sans précédent, conscients de l’interdépendance des activités en station, les élus des stations, des régions, des départements, les parlementaires et les professionnels concernés (exploitants de domaine skiable, hébergeurs, écoles de ski, commerçants …) ainsi que leurs salariés se sont mobilisés, en étroite concertation avec les pouvoirs publics, pour mettre en œuvre des protocoles sanitaires complets et inédits.
Ainsi sur les domaines skiables - dont il faut souligner qu’ils constituent de grands espaces aérés - le port du masque sera obligatoire à bord des remontées, dans les files d’attente – qui seront organisées- et dans tous les bâtiments (gares, points de vente, services…) ; les règles de distanciation seront imposées dans toutes les files d’attente et les lieux de regroupement… Les conditions d’exploitation seront bien sûr adaptées et la vente de forfaits en ligne sera facilitée."
Les opérateurs de la montagne ne demandent pas de "dérogation spéciale par rapport aux mesures prises au niveau national". Mais ils font part de leur incompréhension : "Il y a en réalité dans une station les mêmes risques que dans n’importe quelle ville • 70% de la clientèle réside dans des appartements individuels - et il serait incompréhensible d’ouvrir au public des lieux fermés (théâtres, cinémas, musées…) alors qu’on interdirait les activités de plein air."
Ainsi sur les domaines skiables - dont il faut souligner qu’ils constituent de grands espaces aérés - le port du masque sera obligatoire à bord des remontées, dans les files d’attente – qui seront organisées- et dans tous les bâtiments (gares, points de vente, services…) ; les règles de distanciation seront imposées dans toutes les files d’attente et les lieux de regroupement… Les conditions d’exploitation seront bien sûr adaptées et la vente de forfaits en ligne sera facilitée."
Les opérateurs de la montagne ne demandent pas de "dérogation spéciale par rapport aux mesures prises au niveau national". Mais ils font part de leur incompréhension : "Il y a en réalité dans une station les mêmes risques que dans n’importe quelle ville • 70% de la clientèle réside dans des appartements individuels - et il serait incompréhensible d’ouvrir au public des lieux fermés (théâtres, cinémas, musées…) alors qu’on interdirait les activités de plein air."
Ils précisent également qu'ils "sont en train de se doter d’une capacité importante de tests qui pourraient être effectués dans de bonnes conditions de rapidité et de fiabilité. Ces centres de dépistage, pour lesquels un protocole de dépistage a d’ores et déjà été soumis aux autorités gouvernementales, auront vocation à tester tous les travailleurs des stations, publics comme privés, tous les 15 jours pendant la saison d’hiver. "
Enfin, ils précisent concernant la saturation des hôpitaux due à l'épidémie et qui pourrait être potentiellement renforcée par les accidents liés à la pratique du ski que "la très grande majorité des blessés sont traités en ambulatoire par les cabinets médicaux, les hôpitaux locaux sont le plus souvent un point de passage pour orienter les patients vers leur destination d’origine et il est extrêmement rare que les services de réanimation soient sollicités".
Enfin, ils précisent concernant la saturation des hôpitaux due à l'épidémie et qui pourrait être potentiellement renforcée par les accidents liés à la pratique du ski que "la très grande majorité des blessés sont traités en ambulatoire par les cabinets médicaux, les hôpitaux locaux sont le plus souvent un point de passage pour orienter les patients vers leur destination d’origine et il est extrêmement rare que les services de réanimation soient sollicités".