Impossible au cours d’un seul voyage de visiter l’ensemble de la Polynésie française. En choisissant Tahiti, Rangiroa et Maupiti, vous accédez en revanche à trois îles uniques et différentes, soit un excellent combiné pour ressentir le Mana, l’esprit polynésien… - DR : J.-F.R.
Sachez-le, la Polynésie française est aussi étendue que l’Europe.
Entre les îles Marquises et les Australes, la distance est aussi grande qu’entre la Scandinavie et le Portugal ! Aussi, impossible au cours d’un seul voyage de visiter l’ensemble du territoire.
En choisissant Tahiti, Rangiroa et Maupiti, vous accédez en revanche à trois îles uniques et différentes, soit un excellent combiné pour ressentir le Mana, l’esprit polynésien…
En passant de l’une à l’autre grâce aux vols d’Air Tahiti, vous serez témoins du mythe tropical de la Polynésie.
Entre Tahiti et Rangiroa, voici Tetiaora, le paradis de Marlon Brando et son écoresort de luxe ; Makatea, l’ancienne île-phosphate qui posséda même un chemin de fer ; Mataiva, l’atoll-village de rêve situé au point ultra occidental des Tuamotou ; Tikehau et son lagon bleu, si bleu…
Entre les îles Marquises et les Australes, la distance est aussi grande qu’entre la Scandinavie et le Portugal ! Aussi, impossible au cours d’un seul voyage de visiter l’ensemble du territoire.
En choisissant Tahiti, Rangiroa et Maupiti, vous accédez en revanche à trois îles uniques et différentes, soit un excellent combiné pour ressentir le Mana, l’esprit polynésien…
En passant de l’une à l’autre grâce aux vols d’Air Tahiti, vous serez témoins du mythe tropical de la Polynésie.
Entre Tahiti et Rangiroa, voici Tetiaora, le paradis de Marlon Brando et son écoresort de luxe ; Makatea, l’ancienne île-phosphate qui posséda même un chemin de fer ; Mataiva, l’atoll-village de rêve situé au point ultra occidental des Tuamotou ; Tikehau et son lagon bleu, si bleu…
Collier de fleurs aux arrivants
Entre Tahiti et Maupiti, voilà Tahaa, l’île parfumée à la vanille ; Bora Bora, l’icône touristique et ses resorts de luxe…
A chaque escale, c’est le même rituel : l’aéroport hangar-paillote, les passagers en tongs, les palmiers le long de la piste, le collier de fleurs aux arrivants…
Quinze jours à trois semaines est le bon tempo pour visiter la Polynésie. En choisissant l’hébergement en « petite hôtellerie familiale », on gagne en proximité et en expérience ce que l’on perd en confort occidental.
Cela vaut la peine d’essayer, tant la convivialité est de mise. Même si le rapport qualité-prix de certaines adresses peut parfois décevoir pour cause de vétusté.
A chaque escale, c’est le même rituel : l’aéroport hangar-paillote, les passagers en tongs, les palmiers le long de la piste, le collier de fleurs aux arrivants…
Quinze jours à trois semaines est le bon tempo pour visiter la Polynésie. En choisissant l’hébergement en « petite hôtellerie familiale », on gagne en proximité et en expérience ce que l’on perd en confort occidental.
Cela vaut la peine d’essayer, tant la convivialité est de mise. Même si le rapport qualité-prix de certaines adresses peut parfois décevoir pour cause de vétusté.
Récifs coralliens de Rangiroa
Dans l’archipel des Tuamotou, à une heure d’avion au nord-ouest de Tahiti, Rangiroa est un passage obligé.
Une île de rêve pour la plongée et l’observation animale. Après avoir apprivoisé le bungalow familial (Relais de Joséphine, Coconut Lodge, Raira Lagon ou chez Punua, sur son motu privé), pédalé sur l’unique route à la rencontre d’enfants ou de pêcheurs et découvert la ferme perlière Gauguin’s Pearl, il est temps de partir en mer.
Dans cet univers de silence qu’est Rangiroa, seul l’océan crée un trouble. Le ressac lancinant de la houle sur le récif corallien rappelle qu’il n’est possible de saisir la spiritualité - le fameux mana - d’un atoll qu’en partant voguer sur ses eaux.
Une île de rêve pour la plongée et l’observation animale. Après avoir apprivoisé le bungalow familial (Relais de Joséphine, Coconut Lodge, Raira Lagon ou chez Punua, sur son motu privé), pédalé sur l’unique route à la rencontre d’enfants ou de pêcheurs et découvert la ferme perlière Gauguin’s Pearl, il est temps de partir en mer.
Dans cet univers de silence qu’est Rangiroa, seul l’océan crée un trouble. Le ressac lancinant de la houle sur le récif corallien rappelle qu’il n’est possible de saisir la spiritualité - le fameux mana - d’un atoll qu’en partant voguer sur ses eaux.
La célèbre passe de Tiputa
Dans la passe de Tiputa, le ballet des grands dauphins est immuable.
Profitant des courants de marées, ils bondissent dans les vagues entre océan et lagon. Un spectacle magnifique à observer en bateau, grâce à des prestataires spécialisés.
Le grand dauphin mesure jusqu’à 3,5 mètres et peut peser jusqu’à 500 kilos. Quand il bondit hors de l’eau, c’est une « bombe » de vitalité !
Une soixantaine de spécimens est recensée dans cette partie de l’atoll et chaque sortie garantit d’en observer plusieurs. Ces dauphins sont sédentaires mais certains se déplacent entre Rangiroa et l’atoll voisin de Tikehau.
Profitant des courants de marées, ils bondissent dans les vagues entre océan et lagon. Un spectacle magnifique à observer en bateau, grâce à des prestataires spécialisés.
Le grand dauphin mesure jusqu’à 3,5 mètres et peut peser jusqu’à 500 kilos. Quand il bondit hors de l’eau, c’est une « bombe » de vitalité !
Une soixantaine de spécimens est recensée dans cette partie de l’atoll et chaque sortie garantit d’en observer plusieurs. Ces dauphins sont sédentaires mais certains se déplacent entre Rangiroa et l’atoll voisin de Tikehau.
Griller du poisson sur un motu…
Une heure de navigation plus tard dans le lagon, voici les ultimes récifs, couchés entre ciel et mer.
Au passage, on aura croisé une barque de pêcheur cernée de requins tigres et marché sur des coraux morts à l’allure de tsingy malgaches… Avant de filer sur un motu inhabité faire griller du poisson.
Car ici, point de salut sans connaissance halieutique… ni culinaire !
Mahi mahi, carangue, thazard, etc. : les ressources du lagon et de l’océan sont pour l’heure inépuisables et les recettes sans limite, à l’image du poisson cru à la polynésienne ou du plus incertain fafaru, macéré… dans l’eau de mer.
Au passage, on aura croisé une barque de pêcheur cernée de requins tigres et marché sur des coraux morts à l’allure de tsingy malgaches… Avant de filer sur un motu inhabité faire griller du poisson.
Car ici, point de salut sans connaissance halieutique… ni culinaire !
Mahi mahi, carangue, thazard, etc. : les ressources du lagon et de l’océan sont pour l’heure inépuisables et les recettes sans limite, à l’image du poisson cru à la polynésienne ou du plus incertain fafaru, macéré… dans l’eau de mer.
Maupiti, entre lagon et montagne
Les pêcheurs du dimanche iront observer sous l’eau l’éclatant décorum marin : les coraux, certes, bien que beaucoup aient blanchis ; le fretin, surtout, maelstrom de poissons arc-en-ciel, curieux faisant amis-amis avec vous ou craintifs mimant la roche au point de s’y confondre.
Rangiroa est l’incarnation de l’atoll tropical, le second plus grand au monde.
Maupiti vibre d’un autre mana. Celui qui guide une vie apparemment harmonieuse entre lagon et île-montagne, loin des turpitudes de Papeete.
Après la platitude rangiroesque, voilà enfin du relief ! Sans atteindre l’intensité paysagère des îles Marquises, Maupiti est un Bora Bora de poche, un îlot où le tourisme se conjugue encore à la mode locale, dépourvu d’hôtels de luxe et de clients premium.
Rangiroa est l’incarnation de l’atoll tropical, le second plus grand au monde.
Maupiti vibre d’un autre mana. Celui qui guide une vie apparemment harmonieuse entre lagon et île-montagne, loin des turpitudes de Papeete.
Après la platitude rangiroesque, voilà enfin du relief ! Sans atteindre l’intensité paysagère des îles Marquises, Maupiti est un Bora Bora de poche, un îlot où le tourisme se conjugue encore à la mode locale, dépourvu d’hôtels de luxe et de clients premium.
Palais Idéal du Facteur Cheval des antipodes
Le transfert entre l’aéroport et la pension de famille donne le ton : bateau obligatoire à travers le lagon, peuplé de raies mantas !
Pour comprendre la philosophie lente qui irrigue l’âme de Maupiti, il faut séjourner chez Lahaina et Nelson Tavaearii. Ils ont quitté Tahiti pour vivre à un autre rythme. « Ici, il existe une culture de la solidarité. L’île est « habitée » », se réjouit Lahaina, mère de sept enfants.
Habité, c’est aussi ce qu’est Ah Ky Firuu, artiste-musicien dont l’œuvre unique consiste à perfectionner une maison en coquillages, sorte de Palais Idéal du Facteur Cheval des antipodes.
Maupiti, c’est la vie comme autrefois, four villageois traditionnel le samedi, messe élégante le dimanche, respect dû aux anciens et aux lieux de culte polynésiens, les fameux marae.
Pour comprendre la philosophie lente qui irrigue l’âme de Maupiti, il faut séjourner chez Lahaina et Nelson Tavaearii. Ils ont quitté Tahiti pour vivre à un autre rythme. « Ici, il existe une culture de la solidarité. L’île est « habitée » », se réjouit Lahaina, mère de sept enfants.
Habité, c’est aussi ce qu’est Ah Ky Firuu, artiste-musicien dont l’œuvre unique consiste à perfectionner une maison en coquillages, sorte de Palais Idéal du Facteur Cheval des antipodes.
Maupiti, c’est la vie comme autrefois, four villageois traditionnel le samedi, messe élégante le dimanche, respect dû aux anciens et aux lieux de culte polynésiens, les fameux marae.
Vallée de la Papenoo
Tahiti garde la réputation d’une île de transit. C’est dommage, car elle recèle d’autres atouts.
Deux exemples parmi d’autres : la vallée verdoyante de la Papenoo et le centre ‘Arioi, à Papera, lieu de sensibilisation aux arts traditionnels, où les touristes sont les bienvenus. Il ne faut pas hésiter à s’abandonner à cette Polynésie des Polynésiens.
Deux exemples parmi d’autres : la vallée verdoyante de la Papenoo et le centre ‘Arioi, à Papera, lieu de sensibilisation aux arts traditionnels, où les touristes sont les bienvenus. Il ne faut pas hésiter à s’abandonner à cette Polynésie des Polynésiens.
Repères
Comment se rendre à Tahiti et ses îles ?
Tous les vols internationaux atterrissent à l’Aéroport International de Faa’a (PPT) situé à proximité de Papeete, capitale de Tahiti, l’île principale.
L’aéroport est proche et connecté à tous les hôtels et complexes touristiques de Tahiti. Il dessert également la compagnie locale Air Tahiti, en charge du service intérieur vers les îles et les atolls.
Il est recommandé aux visiteurs de planifier à l’avance leurs vols internationaux, leurs vols inter-île et leurs transferts vers et depuis l’aéroport avec leur professionnel de voyage favoris.
Plus d'infos pratiques sur tahititourisme.fr/
Tous les vols internationaux atterrissent à l’Aéroport International de Faa’a (PPT) situé à proximité de Papeete, capitale de Tahiti, l’île principale.
L’aéroport est proche et connecté à tous les hôtels et complexes touristiques de Tahiti. Il dessert également la compagnie locale Air Tahiti, en charge du service intérieur vers les îles et les atolls.
Il est recommandé aux visiteurs de planifier à l’avance leurs vols internationaux, leurs vols inter-île et leurs transferts vers et depuis l’aéroport avec leur professionnel de voyage favoris.
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