Tourcom Affaires : 900 millions d’euros de CA et... même pas peur des grands !

Small is beautiful. Avec 900 millions d’euros de chiffre d’affaires pour l’ensemble de la billetterie Affaires, le réseau Tourcom est loin de concurrencer les deux géants du secteur mais, pour autant, ce résultat est tout à fait honorable.

Suffisamment, en tous cas, pour que nombre de directeurs et directeurs commerciaux se déplacent au traditionnel workshop organisé par Tourcom pour rencontrer les agences du réseau ayant une activité Affaires (308 agences sur 530 au total).

« Chez moi, Tourcom ne fait qu’un tiers du chiffre réalisé par les deux réseaux spécialistes du voyages d’affaires, mais ce n’est pas une raison pour le négliger », commentait le directeur commercial d’une compagnie aérienne présent au workshop.

D’autant plus que les multinationales en sont revenues de la politique consistant à ne choisir qu’un seul prestataire de business travel pour le monde entier. « Aujourd’hui, les entreprises ont tendance à choisir également une agence locale pour compléter le dispositif », constate Richard Vainopoulos, le président du réseau. Et c’est là que les agences indépendantes ont leur chance.

A condition de disposer des équipements informatiques adéquats. Dernier exemple en date, le comparateur de tarifs Speedfares que Patrick Loison, président de Tourcom Affaires, a sélectionné pour le réseau. « Sur 48 agences qui l’ont en test depuis un mois, 30 ont décidé de l’adopter ». Et, au cours du workshop, la table Speedfares a été particulièrement visitée…

L’engouement a été moindre pour l’outil de self booking : « Il est parfois indispensable de le proposer en réponse aux appels d’offres des entreprises mais pour ce qui est de l’utilisation de cet outil, les entreprises n’y touchent pratiquement pas ! ».

Autre activité en poupe chez Tourcom Affaires : l’organisation d’incentives et autres déplacements groupes du business travel. La mise en place de Tourcom Groupes avec référencement d’une cinquantaine d’agences réceptives internationales garanties par la centrale de paiement a fait toute la différence.

Ce qui a amené le réseau à étendre cette activité au Loisir avec Tourcom à la carte fonctionnant sur le même système. « Le chiffre d’affaires sur ce segment a été multiplié par cinq cette année », affirme Patrick Loison.

Il ne lui reste plus qu’à trouver maintenant le prestataire qui établira le portail Loisirs du réseau, capable d’intégrer toutes ces activités et, bien sûr, l’ensemble de la production des tour-opérateurs référencés. L’outil sera choisi cette année pour mise en place dès la saison hiver.

Dans ces conditions, l’objectif fixé aux adhérents « de faire aussi bien que l’année dernière » apparaît comme raisonnable, même si, estime Richard Vainopoulos, « le second semestre pourrait être impacté par le ralentissement de l’économie. »