Alors la crise d’avant et d’après Covid-19 et la pandémie mondiale vont-elles changer les choses ? - DR : DepositPhotos
Depuis jeudi dernier, 2e étape du déconfinement, on a l’impression que la nature (humaine) reprend ses droits.
Un souffle d’espoir et donc de reprise, balaye la France.
On a lâché la bride à nos concitoyens pour qu’ils puissent partir et investir massivement, gîtes, hôtels, campings, bars et restaurants.
Les vacances, quoi !
Les défenseurs de l’environnement dépriment déjà. Eux qui avaient espéré que cette fois-ci ce serait la “der des ders” et qu’on ne nous y reprendrait plus.
Qu’on allait tous devenir vertueux, voyager le plus près possible de son domicile, veiller à notre empreinte carbone comme sur la déclaration d’impôts…
Du chiqué tout ça ?
Indécrottables les vacanciers, prêts à jeter aux orties et à brûler ce qu’ils avaient adoré la veille ?
Malheureusement, il y a fort à craindre que le déconfinement ne rime pas avec retournement.
L’économie reprend ses droits, après cette (longue) parenthèse qui pourrait ne pas suffire à bouleverser complètement nos habitudes.
Car si l’atmosphère, les petits zoziaux et l’eau de nos ports et de nos plages disent merci au confinement, la nature a horreur du vide et d’autres formes de pollution surgissent déjà.
Un souffle d’espoir et donc de reprise, balaye la France.
On a lâché la bride à nos concitoyens pour qu’ils puissent partir et investir massivement, gîtes, hôtels, campings, bars et restaurants.
Les vacances, quoi !
Les défenseurs de l’environnement dépriment déjà. Eux qui avaient espéré que cette fois-ci ce serait la “der des ders” et qu’on ne nous y reprendrait plus.
Qu’on allait tous devenir vertueux, voyager le plus près possible de son domicile, veiller à notre empreinte carbone comme sur la déclaration d’impôts…
Du chiqué tout ça ?
Indécrottables les vacanciers, prêts à jeter aux orties et à brûler ce qu’ils avaient adoré la veille ?
Malheureusement, il y a fort à craindre que le déconfinement ne rime pas avec retournement.
L’économie reprend ses droits, après cette (longue) parenthèse qui pourrait ne pas suffire à bouleverser complètement nos habitudes.
Car si l’atmosphère, les petits zoziaux et l’eau de nos ports et de nos plages disent merci au confinement, la nature a horreur du vide et d’autres formes de pollution surgissent déjà.
Les plastiques, et les masques en particulier, ne se cachent plus...
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Les plastiques en général, et les masques en particulier, ne se cachent plus. On en trouve partout. Ils sont jetables, paraît-il, et cela se voit...
Les voyagistes qui commencent à entrevoir le bout du tunnel, piaffent d’impatience.
Certes, (pour l’instant) on oublie les hôtels de luxe à l’Île Maurice ou aux Seychelles, mais l’Europe devrait revenir très vite dans les résas.
A condition que d’ici la mi-juillet les pays membres de l’Union européenne, tous dans les starting-blocks, aient réussi à sortir de la cacophonie ambiante. Mais il sera probablement trop tard alors, car le train des résas sera passé.
Les Français qui ne veulent pour rien au monde rater leurs congés post-confinement, auront déjà réservé ou… décidé de ne pas partir !
Le risque d’une vacance n’est pas mince, compte tenu du big bang récessionniste qui pourrait tout raser sur son passage.
Schengen ou pas, les tarifs pourraient s’écrouler, faute de clients, et aggraver encore la situation.
Bien entendu, les transporteurs aériens qui attendent le chaland pour se refaire la cerise, risquent de ne pas apprécier… Si après tout ce barnum il faut encore revoir les prix à la baisse et faire des promotions à tout casser pour que les voyageurs daignent prendre le chemin de l’aéroport, ça le fera pas trop !
Certains pourraient même jeter définitivement l’éponge.
Alors la crise d’avant et d’après Covid-19 et la pandémie mondiale vont-elles changer les choses ?
C’est fait et c'est un fait indéniable. Il reste à savoir si ces changements seront des avancées concrètes pour changer nos métiers ou si on reprendra les mêmes pour recommencer ?
Entre reprise et changement de paradigme, ce ne sera pas facile de trancher mais poser la question c'est déjà y répondre.
Wait and see...
Les voyagistes qui commencent à entrevoir le bout du tunnel, piaffent d’impatience.
Certes, (pour l’instant) on oublie les hôtels de luxe à l’Île Maurice ou aux Seychelles, mais l’Europe devrait revenir très vite dans les résas.
A condition que d’ici la mi-juillet les pays membres de l’Union européenne, tous dans les starting-blocks, aient réussi à sortir de la cacophonie ambiante. Mais il sera probablement trop tard alors, car le train des résas sera passé.
Les Français qui ne veulent pour rien au monde rater leurs congés post-confinement, auront déjà réservé ou… décidé de ne pas partir !
Le risque d’une vacance n’est pas mince, compte tenu du big bang récessionniste qui pourrait tout raser sur son passage.
Schengen ou pas, les tarifs pourraient s’écrouler, faute de clients, et aggraver encore la situation.
Bien entendu, les transporteurs aériens qui attendent le chaland pour se refaire la cerise, risquent de ne pas apprécier… Si après tout ce barnum il faut encore revoir les prix à la baisse et faire des promotions à tout casser pour que les voyageurs daignent prendre le chemin de l’aéroport, ça le fera pas trop !
Certains pourraient même jeter définitivement l’éponge.
Alors la crise d’avant et d’après Covid-19 et la pandémie mondiale vont-elles changer les choses ?
C’est fait et c'est un fait indéniable. Il reste à savoir si ces changements seront des avancées concrètes pour changer nos métiers ou si on reprendra les mêmes pour recommencer ?
Entre reprise et changement de paradigme, ce ne sera pas facile de trancher mais poser la question c'est déjà y répondre.
Wait and see...
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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