Autrefois réservé aux familles en difficultés financières, le tourisme social attire aujourd'hui d'anciens habitués du Club Med, qui peinent à se payer un séjour dans un 4 ou 5 Tridents. - DR : Fotolia
Le tourisme social et familial a aujourd'hui bien changé.
Autrefois réservé aux familles en difficultés financières, il n'est plus rare d'y croiser des anciens habitués du Club Med, qui peinent désormais à se payer un séjour dans un quatre ou cinq Tridents.
"Ces nouveaux clients viennent chez nous car nous sommes devenus plus performants et moins chers "explique Bruno Doerler, le directeur général de VVF Villages.
Grâce à leurs statuts associatifs, ces opérateurs n'ont pas de dividendes à verser aux actionnaires.
Résultats, ils investissent la majeure partie de leurs bénéfices dans la rénovation des infrastructures.
Les villages vieillots des années 70 ont été remplacés par des bâtiments modernes, qui n'ont rien à envier à ceux des groupes privés.
Ainsi, VVF va investir 100 millions d'euros jusqu'en 2014 dans ses villages, Vacanciels table sur 50 millions d'euros et Villages Clubs du Soleil 30 millions d'euros.
De belles sommes qui permettent de construire piscines, terrains de tennis, voire mêmes spas et autres prestations de qualité.
Autrefois réservé aux familles en difficultés financières, il n'est plus rare d'y croiser des anciens habitués du Club Med, qui peinent désormais à se payer un séjour dans un quatre ou cinq Tridents.
"Ces nouveaux clients viennent chez nous car nous sommes devenus plus performants et moins chers "explique Bruno Doerler, le directeur général de VVF Villages.
Grâce à leurs statuts associatifs, ces opérateurs n'ont pas de dividendes à verser aux actionnaires.
Résultats, ils investissent la majeure partie de leurs bénéfices dans la rénovation des infrastructures.
Les villages vieillots des années 70 ont été remplacés par des bâtiments modernes, qui n'ont rien à envier à ceux des groupes privés.
Ainsi, VVF va investir 100 millions d'euros jusqu'en 2014 dans ses villages, Vacanciels table sur 50 millions d'euros et Villages Clubs du Soleil 30 millions d'euros.
De belles sommes qui permettent de construire piscines, terrains de tennis, voire mêmes spas et autres prestations de qualité.
Des promotions sur le web
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Mais rénover le parc ne suffit pas. Pour séduire une clientèle exigeante à l’affût des bons plans, les opérateurs de tourisme social utilisent aujourd'hui les mêmes armes commerciales que le secteur lucratif.
S'ils ne peuvent, faute de moyens, lancer de campagne nationale à la télévision, ils parient en revanche sur le web.
"Les gens vont sur internet pour les promotions de dernière minute. Mais nos prix sont déjà bas" indique Alexandra Box, chargée de mission communication de l'UNAT, l'association regroupant tous les acteurs du tourisme social en France.
Concernant la distribution, la vente directe est privilégiée. "Nos tarifs étant calculés au plus juste, nous ne pouvons pas rétrocéder de commission aux agences" assure Bruno Doerler de VVF.
Certains se tournent quand même vers les TO afin de capter de nouveaux prospects. Ainsi, Villages Clubs du Soleil s'est associé avec Look Voyages. "Nous avons besoin de ces distributeurs pour nous développer et séduire d'autres catégories de voyageurs " révèle Etienne Tiberghien, le directeur marketing et communication.
Vacanciel confie également des allotements à Visit France. "Ils nous représentent auprès des agences, mais n'avons pas de réelle politique à destination des réseaux" précise Christel Pradon, la directrice marketing.
S'ils ne peuvent, faute de moyens, lancer de campagne nationale à la télévision, ils parient en revanche sur le web.
"Les gens vont sur internet pour les promotions de dernière minute. Mais nos prix sont déjà bas" indique Alexandra Box, chargée de mission communication de l'UNAT, l'association regroupant tous les acteurs du tourisme social en France.
Concernant la distribution, la vente directe est privilégiée. "Nos tarifs étant calculés au plus juste, nous ne pouvons pas rétrocéder de commission aux agences" assure Bruno Doerler de VVF.
Certains se tournent quand même vers les TO afin de capter de nouveaux prospects. Ainsi, Villages Clubs du Soleil s'est associé avec Look Voyages. "Nous avons besoin de ces distributeurs pour nous développer et séduire d'autres catégories de voyageurs " révèle Etienne Tiberghien, le directeur marketing et communication.
Vacanciel confie également des allotements à Visit France. "Ils nous représentent auprès des agences, mais n'avons pas de réelle politique à destination des réseaux" précise Christel Pradon, la directrice marketing.
Un label village vacances prévu pour la rentrée
Si aujourd'hui tout le monde utilise le terme de village vacances, les membres de l'UNAT souhaiteraient en retrouver la paternité.
Pour revendiquer cette identité, et à l'occasion de la mise en place des classements des villages de vacances, une communication sera lancée à la rentrée.
Une initiative qui vise à démarquer leur offre de leurs plus gros concurrents : les campings. "Avec leurs animations, leurs piscines et leurs clubs enfants, ils se rapprochent de nos produits. Mais leurs structures moins lourdes à gérer insiste Claire Vidaud, la directrice communication de VTF.
Mais au delà de l'aspect village club, les acteurs du tourisme social souhaitent également promouvoir leurs valeurs de partages, de solidarité, bref de tourisme non lucratif. Une tendance qui pourrait faire écho chez une clientèle lassée des vacances consuméristes.
Pour revendiquer cette identité, et à l'occasion de la mise en place des classements des villages de vacances, une communication sera lancée à la rentrée.
Une initiative qui vise à démarquer leur offre de leurs plus gros concurrents : les campings. "Avec leurs animations, leurs piscines et leurs clubs enfants, ils se rapprochent de nos produits. Mais leurs structures moins lourdes à gérer insiste Claire Vidaud, la directrice communication de VTF.
Mais au delà de l'aspect village club, les acteurs du tourisme social souhaitent également promouvoir leurs valeurs de partages, de solidarité, bref de tourisme non lucratif. Une tendance qui pourrait faire écho chez une clientèle lassée des vacances consuméristes.
Les chèques vacances : 1,3 milliard d'euros dépensés dans le secteur du tourisme
Impossible de parler de tourisme social sans évoquer le chèque-vacances. Son volume d'émission dans le tourisme atteint pour l'année 2011 près de 1,3 milliard d'euros.
Sachant qu'un utilisateur dépense quatre fois plus que le montant du chèque, ce moyen de paiement s'avère être un véritable prescripteur de voyages. L'ANCV, qui édite ces chèques vacances, a par ailleurs annoncé une progression de 6% du volume d'émission sur les quatre premiers mois de l'année 2012.
Impossible de parler de tourisme social sans évoquer le chèque-vacances. Son volume d'émission dans le tourisme atteint pour l'année 2011 près de 1,3 milliard d'euros.
Sachant qu'un utilisateur dépense quatre fois plus que le montant du chèque, ce moyen de paiement s'avère être un véritable prescripteur de voyages. L'ANCV, qui édite ces chèques vacances, a par ailleurs annoncé une progression de 6% du volume d'émission sur les quatre premiers mois de l'année 2012.