La Russie a annoncé son intention de construire en partenariat avec la NASA, une nouvelle station spatiale orbitale pour remplacer la Station spatiale internationale (ISS), dont l'exploitation était prévue jusqu'en 2024… - Photo NASA Wikipedia
Pour répondre à la fin de son contrat qui la liait à la NASA jusqu’en 2018, l'agence spatiale russe Roscosmos a annoncé, le 25 mars 2015, son souhait de relancer le tourisme spatial en proposant au public des voyages vers ses propres modules de l'ISS.
Ainsi dès 2018, il sera donc possible de contacter l'agence Roscosmos pour réserver son ticket pour l'espace.
Il faut en effet savoir qu’à partir de 2018, la NASA pourra compter sur les lanceurs de SpaceX et de sa capsule Dragon, ainsi que sur ceux de Boeing et de son CST-100.
La Russie se verrait alors ainsi privée de revenus considérables. Seule, la poursuite de ses activités de tourisme spatial lui permettrait de pouvoir maintenir l'entretien de ses équipements.
En proposant ainsi des voyages, qui devraient être courts puisque les touristes n'auraient accès qu'aux segments russes de l'ISS, la Russie semble avoir trouvé la solution.
Rappelons qu’entre 2001 et 2009, Roscosmos a transporté 8 touristes dans l'espace, mais que l'expérience a cependant dû s’arrêter lorsque l'ISS a augmenté ses effectifs de 3 à 6 personnes installées de façon permanente dans la station.
Ainsi dès 2018, il sera donc possible de contacter l'agence Roscosmos pour réserver son ticket pour l'espace.
Il faut en effet savoir qu’à partir de 2018, la NASA pourra compter sur les lanceurs de SpaceX et de sa capsule Dragon, ainsi que sur ceux de Boeing et de son CST-100.
La Russie se verrait alors ainsi privée de revenus considérables. Seule, la poursuite de ses activités de tourisme spatial lui permettrait de pouvoir maintenir l'entretien de ses équipements.
En proposant ainsi des voyages, qui devraient être courts puisque les touristes n'auraient accès qu'aux segments russes de l'ISS, la Russie semble avoir trouvé la solution.
Rappelons qu’entre 2001 et 2009, Roscosmos a transporté 8 touristes dans l'espace, mais que l'expérience a cependant dû s’arrêter lorsque l'ISS a augmenté ses effectifs de 3 à 6 personnes installées de façon permanente dans la station.
Une nouvelle station spatiale orbitale
Suite à cette annonce, les choses ont rapidement évolué, puisque dès le samedi 28 mars, la Russie a annoncé son intention de construire en partenariat avec la NASA, une nouvelle station spatiale orbitale pour remplacer la Station spatiale internationale (ISS), dont l'exploitation était prévue jusqu'en 2024…
A la surprise générale, le directeur de l'agence spatiale russe Igor Komarov, aux côtés de l'administrateur de l'agence américaine Charles Bolden, a en effet déclaré : « Nous nous sommes mis d'accord pour qu'un groupe de pays qui prennent part au projet de l'ISS travaille également sur le futur projet d'une nouvelle station spatiale.
Ce projet serait "ouvert" et pourrait inclure la participation de pays qui ne sont pas actuellement impliqués dans l'exploitation de l'ISS ».
Seul bémol à cette annonce, le twitt plus prudent du vice-Premier ministre russe, Dimitri Rogozine, en charge du secteur spatial : « Le gouvernement russe va étudier les résultats des pourparlers entre Roscosmos et la NASA et les décisions seront prises plus tard ».
Bien que cette déclaration apporte quelques confusions, l'expert indépendant russe Vadim Loukachevitch résume parfaitement bien la situation à laquelle se trouve aujourd’hui confrontée la Russie.
« Nous n'avions simplement pas d'autre choix. Abandonner l'ISS, c'était perdre toute compétence spatiale alors que nous n'avons pas assez d'argent pour développer notre propre station spatiale ».
A la surprise générale, le directeur de l'agence spatiale russe Igor Komarov, aux côtés de l'administrateur de l'agence américaine Charles Bolden, a en effet déclaré : « Nous nous sommes mis d'accord pour qu'un groupe de pays qui prennent part au projet de l'ISS travaille également sur le futur projet d'une nouvelle station spatiale.
Ce projet serait "ouvert" et pourrait inclure la participation de pays qui ne sont pas actuellement impliqués dans l'exploitation de l'ISS ».
Seul bémol à cette annonce, le twitt plus prudent du vice-Premier ministre russe, Dimitri Rogozine, en charge du secteur spatial : « Le gouvernement russe va étudier les résultats des pourparlers entre Roscosmos et la NASA et les décisions seront prises plus tard ».
Bien que cette déclaration apporte quelques confusions, l'expert indépendant russe Vadim Loukachevitch résume parfaitement bien la situation à laquelle se trouve aujourd’hui confrontée la Russie.
« Nous n'avions simplement pas d'autre choix. Abandonner l'ISS, c'était perdre toute compétence spatiale alors que nous n'avons pas assez d'argent pour développer notre propre station spatiale ».
Centre d’entrainement des cadets de l’espace d’Israël
Autre nouvelle de ce mois de mars et qui confirme l’engouement pour le tourisme spatial : l’annonce de l’ouverture d’ici trois ans, d’un centre de formation de haut niveau et d’un parc d’attractions consacré à l’espace dans la ville côtière d’Ashdod en Israël.
Parmi les activités proposées par ce parc, de nombreuses attractions sur le thème de l’espace, accompagnées de présentations pour améliorer les connaissances des visiteurs sur les planètes et l’avenir des voyages dans l’espace.
A côté de l’aspect divertissement, il y aura aussi un côté plus sérieux comme un incubateur pour les jeunes start-ups qui travaillent dans le domaine de la technologie spatiale.
Le site accueillera également le centre d’entrainement des cadets de l’espace d’Israël, qui sera la première école spécialisée en aéronautique, en astronautique et en science de l’espace.
« Ce projet revêt une importance nationale pour l’Etat d’Israël, il fera la promotion de l’éducation pour les jeunes générations d’Israël et la ville d’Ashdod en particulier, et encouragera l’expansion de la coopération internationale dans les domaines aérospatiale et scientifique », précise le maire d’Ashdod, Dr. Yehiel Lasry.
Parmi les activités proposées par ce parc, de nombreuses attractions sur le thème de l’espace, accompagnées de présentations pour améliorer les connaissances des visiteurs sur les planètes et l’avenir des voyages dans l’espace.
A côté de l’aspect divertissement, il y aura aussi un côté plus sérieux comme un incubateur pour les jeunes start-ups qui travaillent dans le domaine de la technologie spatiale.
Le site accueillera également le centre d’entrainement des cadets de l’espace d’Israël, qui sera la première école spécialisée en aéronautique, en astronautique et en science de l’espace.
« Ce projet revêt une importance nationale pour l’Etat d’Israël, il fera la promotion de l’éducation pour les jeunes générations d’Israël et la ville d’Ashdod en particulier, et encouragera l’expansion de la coopération internationale dans les domaines aérospatiale et scientifique », précise le maire d’Ashdod, Dr. Yehiel Lasry.
Sarah Brightman à bord de la Station Spatiale Internationale ?
Enfin et pour conclure cette actualité du mois de mars, rappelons que la prochaine performance de la cantatrice Sarah Brightman serait de se rendre à bord de la Station Spatiale Internationale afin de chanter depuis l’espace.
A 54 ans, la star britannique a déboursé plusieurs millions d’euros (48 selon certains médias britanniques) afin de réaliser son rêve et de s’envoler dans l’espace pour passer dix jours à bord de l’ISS, à partir du 1er septembre 2015.
« Je voudrais chanter quelque chose depuis l’espace, puisque c’est ce que je sais faire », a-t-elle déclaré à l’occasion d’une conférence de presse. Un duo est ainsi prévu avec un ‘’terrien’’ sur un morceau spécialement composé pour l’occasion.
La cantatrice se présente comme une passionnée des voyages spatiaux.
Sa passion a par ailleurs profondément marqué sa carrière puisqu’en 1978, le titre qui l’avait révélé était « I Lost My Heart To A Starship Trooper » (traduction : « J’ai laissé mon cœur au pilote d’un vaisseau spatial »).
A 54 ans, la star britannique a déboursé plusieurs millions d’euros (48 selon certains médias britanniques) afin de réaliser son rêve et de s’envoler dans l’espace pour passer dix jours à bord de l’ISS, à partir du 1er septembre 2015.
« Je voudrais chanter quelque chose depuis l’espace, puisque c’est ce que je sais faire », a-t-elle déclaré à l’occasion d’une conférence de presse. Un duo est ainsi prévu avec un ‘’terrien’’ sur un morceau spécialement composé pour l’occasion.
La cantatrice se présente comme une passionnée des voyages spatiaux.
Sa passion a par ailleurs profondément marqué sa carrière puisqu’en 1978, le titre qui l’avait révélé était « I Lost My Heart To A Starship Trooper » (traduction : « J’ai laissé mon cœur au pilote d’un vaisseau spatial »).
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.