Olivia Grégoire a annoncé vouloir une simplification administrative dans le secteur du tourisme, mais aussi remettre le social au centre de l'activité - Deposithphotos @eamesBot
En novembre 2022, Olivia Grégoire réunissait tout ce qui fait le tourisme institutionnel, territorial et professionnel, pour le 1er Comité Filière Tourisme.
Lancée durant la crise sanitaire par son prédécesseur, cette réunion permettait de faire un point des sujets spécifiques à chaque pan de l'industrie. A la sortie de la crise, Olivia Grégoire a voulu institutionnaliser l'évènement pour construire une ébauche de politique publique du tourisme.
Plus d'un an après la première réunion, les professionnels ont été conviés à Bercy, afin de participer au 2e Comité filière tourisme nouvelle génération.
"Durant toute l'année, nous avons structuré la filière et posé les premiers jalons de la politique publique.
Nous avons essayé de prendre de la hauteur, sur des questions d'attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers et de dimension internationale," nous a confié un membre du cabinet de la ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme.
Et de rendre le secteur plus attractif en dehors de nos frontières, afin de stimuler l'investissement étranger, Olivia Grégoire a repris la dernière lubie de Bruno Le Maire : la simplification administrative.
Lancée durant la crise sanitaire par son prédécesseur, cette réunion permettait de faire un point des sujets spécifiques à chaque pan de l'industrie. A la sortie de la crise, Olivia Grégoire a voulu institutionnaliser l'évènement pour construire une ébauche de politique publique du tourisme.
Plus d'un an après la première réunion, les professionnels ont été conviés à Bercy, afin de participer au 2e Comité filière tourisme nouvelle génération.
"Durant toute l'année, nous avons structuré la filière et posé les premiers jalons de la politique publique.
Nous avons essayé de prendre de la hauteur, sur des questions d'attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers et de dimension internationale," nous a confié un membre du cabinet de la ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme.
Et de rendre le secteur plus attractif en dehors de nos frontières, afin de stimuler l'investissement étranger, Olivia Grégoire a repris la dernière lubie de Bruno Le Maire : la simplification administrative.
Tourisme : Olivia Grégoire veut une simplification administrative !
"Il faut des mesures drastiques de simplification
Les entreprises n'en peuvent plus de la paperasse et de la lourdeur des procédures," a expliqué au début du mois de décembre le patron de Bercy.
La consigne a bien été reçue.
Le cabinet d'Olivia Grégoire veut ouvrir une réflexion globale sur la règlementation du tourisme, grâce à une consultation publique, dans le cadre des assises de la simplification administrative, promis en fin d'année par Bruno Le Maire.
En tant que secteur transverse, le tourisme doit faire office d'exemple sur cette thématique de simplification.
Et pour la ministre, pas question d'éluder des sujets, tout sera abordé lors de cette réflexion nationale.
"Le tourisme parle du transport, de l'hébergement, de l'urbanisme, etc.
Nous voulons avoir un regard critique sur l'ensemble de la règlementation pour voir ce qu'il est nécessaire de réformer, nous n'avons pas de focus précis, tout sera regardé de près.
Nous regarderons ligne par ligne, pour voir ce qu'il est nécessaire de modifier, effacer, bouger pour rendre la réglementation plus simple, plus fluide ou moderne," poursuit cette même source.
Les entreprises n'en peuvent plus de la paperasse et de la lourdeur des procédures," a expliqué au début du mois de décembre le patron de Bercy.
La consigne a bien été reçue.
Le cabinet d'Olivia Grégoire veut ouvrir une réflexion globale sur la règlementation du tourisme, grâce à une consultation publique, dans le cadre des assises de la simplification administrative, promis en fin d'année par Bruno Le Maire.
En tant que secteur transverse, le tourisme doit faire office d'exemple sur cette thématique de simplification.
Et pour la ministre, pas question d'éluder des sujets, tout sera abordé lors de cette réflexion nationale.
"Le tourisme parle du transport, de l'hébergement, de l'urbanisme, etc.
Nous voulons avoir un regard critique sur l'ensemble de la règlementation pour voir ce qu'il est nécessaire de réformer, nous n'avons pas de focus précis, tout sera regardé de près.
Nous regarderons ligne par ligne, pour voir ce qu'il est nécessaire de modifier, effacer, bouger pour rendre la réglementation plus simple, plus fluide ou moderne," poursuit cette même source.
Plus de social dans le tourisme ?
Le cabinet est resté volontairement vague, afin de ne pas se mettre d'œillères et pouvoir traiter l'ensemble des freins administratifs pénalisant l'expansion du secteur.
Du code du tourisme à celui de l'urbanisme ou des transports, tout sera scruté pour simplifier la vie des entreprises, mais pas seulement.
Les niches fiscales en faveur des propriétaires de meublés touristiques pourraient revenir sur le haut de la pile, si jamais le sujet est soulevé.
Par contre, malheureusement pour les agences de voyages, la surtransposition de la directive du voyage à forfait risque de ne pas faire partie de cette réflexion nationale,
Ce ne fut pas la seule annonce faite lors du comité de filière tourisme.
Parent pauvre de l'industrie, le tourisme social a fait l'objet d'une parenthèse particulièrement durant le comité.
"L'aspect social de l'activité n'a pas fait l'aspect d'une réflexion depuis très longtemps, nous voulons revoir la réglementation pour voir ce qui peut être amélioré, numérisé.
Il faut mener une réflexion sur l'investissement, afin de donner les moyens aux acteurs du secteur," explique un conseiller d'Olivia Grégoire.
Pour mener à bien la mission autour du tourisme social, un groupe de travail a été créé dans le cadre du comité de filière Tourisme, co-piloté par le ministère, l’UNAT - Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air et l’ANCV.
Du code du tourisme à celui de l'urbanisme ou des transports, tout sera scruté pour simplifier la vie des entreprises, mais pas seulement.
Les niches fiscales en faveur des propriétaires de meublés touristiques pourraient revenir sur le haut de la pile, si jamais le sujet est soulevé.
Par contre, malheureusement pour les agences de voyages, la surtransposition de la directive du voyage à forfait risque de ne pas faire partie de cette réflexion nationale,
Ce ne fut pas la seule annonce faite lors du comité de filière tourisme.
Parent pauvre de l'industrie, le tourisme social a fait l'objet d'une parenthèse particulièrement durant le comité.
"L'aspect social de l'activité n'a pas fait l'aspect d'une réflexion depuis très longtemps, nous voulons revoir la réglementation pour voir ce qui peut être amélioré, numérisé.
Il faut mener une réflexion sur l'investissement, afin de donner les moyens aux acteurs du secteur," explique un conseiller d'Olivia Grégoire.
Pour mener à bien la mission autour du tourisme social, un groupe de travail a été créé dans le cadre du comité de filière Tourisme, co-piloté par le ministère, l’UNAT - Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air et l’ANCV.
Tourisme durable : "personne n'arrive réellement à le définir"
Du côté de l'UNAT on se félicite de cette mise en lumière.
"Nous saluons évidemment cette annonce, même si nous attendons de voir concrètement leur traduction dans les travaux à venir.
Nous avons pu obtenir que la question du besoin d’investissement du secteur soit bien intégrée comme un axe de travail dans la feuille de route. Ce n'est pas forcément une question de statut.
Nous continuions de demander des subventions type « aide à la pierre », mais aussi des outils financiers adaptés à nos enjeux et à nos modèles socio-économiques," a réagi Cécile Cottereau, la déléguée générale de l'organisme.
A lire : UNAT (Cécile Cottereau) : "Pour investir, nous avons besoin d'être épaulés"
La promesse a été faite, reste à savoir comment tout cela va s'articuler.
Pour effacer en quelque sort l'absence de visibilité sur les aides de départ en vacances, Bercy planche sur l'élaboration d'une plateforme pour remédier à ce problème.
"L'offre est très éclatée.
Nous voulons créer une sorte de "Google", pour dupliquer ce qui a été fait sur la transition énergétique par Christophe Béchu, en recensant sur un même site toutes les aides et tous les programmes.
Le programme a été initié par Aurore Bergé, avec une première brique sur les colo apprenantes," nous rapporte-t-on du côté du cabinet de la ministre déléguée.
De plus, un groupe de réflexion a été créé autour du tourisme rural, pour réhabiliter le patrimoine. Ce n'est pas tout, car 3 autres comités ont été créés durant l'évènement de ce lundi.
L'un sur la France Travel Tech, pour valoriser les start-up durant les JO, puis un autre sur le tourisme d'affaires et enfin un dernier sur le durable.
"Le défi est immense, personne n'arrive réellement à le définir, parce que le sujet est multifacette.
Nous allons priorisé sur les questions de sobriété hydrique, énergétique et un dernier sur les mobilités douces, puis du dernier kilomètre," conclut
"Nous saluons évidemment cette annonce, même si nous attendons de voir concrètement leur traduction dans les travaux à venir.
Nous avons pu obtenir que la question du besoin d’investissement du secteur soit bien intégrée comme un axe de travail dans la feuille de route. Ce n'est pas forcément une question de statut.
Nous continuions de demander des subventions type « aide à la pierre », mais aussi des outils financiers adaptés à nos enjeux et à nos modèles socio-économiques," a réagi Cécile Cottereau, la déléguée générale de l'organisme.
A lire : UNAT (Cécile Cottereau) : "Pour investir, nous avons besoin d'être épaulés"
La promesse a été faite, reste à savoir comment tout cela va s'articuler.
Pour effacer en quelque sort l'absence de visibilité sur les aides de départ en vacances, Bercy planche sur l'élaboration d'une plateforme pour remédier à ce problème.
"L'offre est très éclatée.
Nous voulons créer une sorte de "Google", pour dupliquer ce qui a été fait sur la transition énergétique par Christophe Béchu, en recensant sur un même site toutes les aides et tous les programmes.
Le programme a été initié par Aurore Bergé, avec une première brique sur les colo apprenantes," nous rapporte-t-on du côté du cabinet de la ministre déléguée.
De plus, un groupe de réflexion a été créé autour du tourisme rural, pour réhabiliter le patrimoine. Ce n'est pas tout, car 3 autres comités ont été créés durant l'évènement de ce lundi.
L'un sur la France Travel Tech, pour valoriser les start-up durant les JO, puis un autre sur le tourisme d'affaires et enfin un dernier sur le durable.
"Le défi est immense, personne n'arrive réellement à le définir, parce que le sujet est multifacette.
Nous allons priorisé sur les questions de sobriété hydrique, énergétique et un dernier sur les mobilités douces, puis du dernier kilomètre," conclut