Il n’échappe à personne, qu’en France, nous sommes régis par l’économie de marché et du capital.
Par conséquent, les distributeurs comme les producteurs sont des entreprises du secteur marchand et donc en situation concurrentielle. Dès lors, la règle de la compétition prédomine.
J’alterne, depuis une trentaine d’années, des fonctions dans presque l’ensemble des segments du produit touristique comme la production, la distribution et le conseil à la fois pour les distributeurs et pour les producteurs.
Du haut de ma petite expérience, j’ai toujours constaté que pour influencer les marchés, seules les actions marketing engagées avec détermination sont susceptibles d’obtenir des résultats tangibles.
Les lois du marketing sont neutres, mais elles sont à la disposition de tous. Y recourir permet, ou non, aux entreprises de prospérer.
C’est la règle de la concurrence. Que le meilleur gagne !
Par conséquent, les distributeurs comme les producteurs sont des entreprises du secteur marchand et donc en situation concurrentielle. Dès lors, la règle de la compétition prédomine.
J’alterne, depuis une trentaine d’années, des fonctions dans presque l’ensemble des segments du produit touristique comme la production, la distribution et le conseil à la fois pour les distributeurs et pour les producteurs.
Du haut de ma petite expérience, j’ai toujours constaté que pour influencer les marchés, seules les actions marketing engagées avec détermination sont susceptibles d’obtenir des résultats tangibles.
Les lois du marketing sont neutres, mais elles sont à la disposition de tous. Y recourir permet, ou non, aux entreprises de prospérer.
C’est la règle de la concurrence. Que le meilleur gagne !
Ne pas se tromper de combat
En France, désigner un bouc émissaire est, hélas, une pratique courante.
On a souvent recours à cette facilité qui fausse systématiquement le débat.
C’est évidemment regrettable, car le climat engendré par cette surenchère est fortement nuisible aux relations entre partenaires commerciaux et par ricochet impacte profondément les rapports avec leurs clients.
On a souvent recours à cette facilité qui fausse systématiquement le débat.
C’est évidemment regrettable, car le climat engendré par cette surenchère est fortement nuisible aux relations entre partenaires commerciaux et par ricochet impacte profondément les rapports avec leurs clients.
Le contexte hôtelier
Dans notre monde hautement médiatisé, les clients sont devenus les premiers observateurs de ces conflits.
Depuis l’émergence du web participatif, ils deviennent experts en négociation et ne manqueront pas d’exploiter cette conjoncture au détriment des producteurs hôteliers.
Ils le prouvent tous les jours en usant et abusant de leur pouvoir de discussion, de tractation et pourparler en tous genres avec comme seule finalité : de faire encore baisser les prix.
Leurs revendications sont basiques : réclamer plus de services en payant moins.
Les hôteliers devraient être attentifs afin d’éviter cette pression supplémentaire et échapper à cette épée de Damoclès : comme la sanction par la mauvaise note…
Aujourd’hui, nous constatons que prédominent les rapports de type gagnant/perdant. Ma recommandation serait plutôt de se diriger vers des actions gagnantes/gagnantes.
Il s’agit de réussir à établir de nouvelles règles du jeu pour inverser les rapports de forces. Facile à dire ? Je vous le concède, mais pas impossible.
Depuis l’émergence du web participatif, ils deviennent experts en négociation et ne manqueront pas d’exploiter cette conjoncture au détriment des producteurs hôteliers.
Ils le prouvent tous les jours en usant et abusant de leur pouvoir de discussion, de tractation et pourparler en tous genres avec comme seule finalité : de faire encore baisser les prix.
Leurs revendications sont basiques : réclamer plus de services en payant moins.
Les hôteliers devraient être attentifs afin d’éviter cette pression supplémentaire et échapper à cette épée de Damoclès : comme la sanction par la mauvaise note…
Aujourd’hui, nous constatons que prédominent les rapports de type gagnant/perdant. Ma recommandation serait plutôt de se diriger vers des actions gagnantes/gagnantes.
Il s’agit de réussir à établir de nouvelles règles du jeu pour inverser les rapports de forces. Facile à dire ? Je vous le concède, mais pas impossible.
Les solutions
Pour comprendre les raisons profondes de cette crise et entrevoir les solutions, il est nécessaire de rester concentré seulement sur la question centrale du marketing et de la technologie, car ce sont bel et bien ces deux variables qui mènent le bal.
Savoir s’équiper d’une technologie adaptée ne suffit point aujourd’hui.
Par contre c’est la combinaison entre cette technologie et le marketing, notamment la relation client qui est déterminante et fondamentale.
Selon l’exploitation qui en est faite, ces deux éléments impacteront durablement la rentabilité des entreprises en général et celle des hôtels en particulier.
Savoir s’équiper d’une technologie adaptée ne suffit point aujourd’hui.
Par contre c’est la combinaison entre cette technologie et le marketing, notamment la relation client qui est déterminante et fondamentale.
Selon l’exploitation qui en est faite, ces deux éléments impacteront durablement la rentabilité des entreprises en général et celle des hôtels en particulier.
Quelle stratégie ?
Tout d’abord, sachez vous poser les bonnes questions. Comprenez que les applications dédiées aux réservations au sens large du terme ne sont pas offertes gracieusement aux hôteliers.
Ces derniers les louent ou les payent sous diverses formes plus ou moins visibles : taux de commissions légèrement augmentés, abonnements, publicité, etc.
On peut donc affirmer dans ce contexte, l’existence des coûts cachés subis par les uns et des bénéfices empochés par les autres.
La question cruciale se pose: qui profite plus de ces technologies de réservations ? Qui est au service de l’autre, la technologie ou l’utilisateur, le marketing ou la technologie? Le distributeur ou le producteur ?
Avantage distributeur
Pour cette question, la réponse est simple : comme dans tous les domaines d’activités, c’est toujours la distribution qui tire son épingle du jeu.
C’est le cas et ce sera encore longtemps le cas pour les hôteliers tant que leurs productions seront enchaînées dans les process de la distribution.
Avantage producteur
Sortir de cette nasse est possible pour tous ceux qui sauront apprivoiser le client en maîtrisant son comportement, mais aussi ses besoins. Pour ceux là, à coup sûr ils gagneront la bataille.
Pour être clair, il est encore possible pour les hôteliers de s’affranchir de ces rapports vicieux : producteur/distributeur.
Comment y parvenir ?
La réponse est encore simple : Il s’agit de savoir dénicher, dans la jungle de la technologie celle (l’application) qui est adaptée à l’activité et la mettre au service du marketing et réussir la bonne combinaison entre ces deux éléments essentiels.
Attention, c’est bien la technologie qui est au service du marketing et surtout pas l’inverse, comme je le vois trop souvent. Je précise également que ce n’est pas toujours le prix d’une technologie qui détermine son degré de fiabilité ni même d’utilité.
Ces derniers les louent ou les payent sous diverses formes plus ou moins visibles : taux de commissions légèrement augmentés, abonnements, publicité, etc.
On peut donc affirmer dans ce contexte, l’existence des coûts cachés subis par les uns et des bénéfices empochés par les autres.
La question cruciale se pose: qui profite plus de ces technologies de réservations ? Qui est au service de l’autre, la technologie ou l’utilisateur, le marketing ou la technologie? Le distributeur ou le producteur ?
Avantage distributeur
Pour cette question, la réponse est simple : comme dans tous les domaines d’activités, c’est toujours la distribution qui tire son épingle du jeu.
C’est le cas et ce sera encore longtemps le cas pour les hôteliers tant que leurs productions seront enchaînées dans les process de la distribution.
Avantage producteur
Sortir de cette nasse est possible pour tous ceux qui sauront apprivoiser le client en maîtrisant son comportement, mais aussi ses besoins. Pour ceux là, à coup sûr ils gagneront la bataille.
Pour être clair, il est encore possible pour les hôteliers de s’affranchir de ces rapports vicieux : producteur/distributeur.
Comment y parvenir ?
La réponse est encore simple : Il s’agit de savoir dénicher, dans la jungle de la technologie celle (l’application) qui est adaptée à l’activité et la mettre au service du marketing et réussir la bonne combinaison entre ces deux éléments essentiels.
Attention, c’est bien la technologie qui est au service du marketing et surtout pas l’inverse, comme je le vois trop souvent. Je précise également que ce n’est pas toujours le prix d’une technologie qui détermine son degré de fiabilité ni même d’utilité.
Relation client
Pour les hôteliers qui voudront bien se libérer de ce capharnaüm, le jeu en vaut bien la chandelle !
Leur point fort, c’est de pouvoir fidéliser massivement et rapidement. Ce qui n’est pas le cas pour la distribution, tant s’en faut.
Pourtant, c’est à leur portée. Sachez qu’il ne faut pas forcément être un expert en relation client pour conquérir et fidéliser sa clientèle.
Cette maîtrise s’acquiert, car il s’agit dans cette activité d’appliquer du savoir faire et du faire savoir.
Dans ce conflit, les principaux acteurs impliqués sont :
• Les clients
• Les hôteliers,
• Les OTA (online travel agency),
• Les professionnels des technologies de l’information et de la communication (TIC)
• Et les représentants des professionnels hôteliers (toujours en quête de reconnaissance).
J’ai volontairement mentionné les clients en premier lieu. 2 raisons à cela :
• La première, est que sans eux, point de salut,
• la deuxième, c’est qu’il n’est quasiment jamais fait état, dans cette polémique, du rôle majeur qu’ils tiennent dans l’arène du combat !
Leur point fort, c’est de pouvoir fidéliser massivement et rapidement. Ce qui n’est pas le cas pour la distribution, tant s’en faut.
Pourtant, c’est à leur portée. Sachez qu’il ne faut pas forcément être un expert en relation client pour conquérir et fidéliser sa clientèle.
Cette maîtrise s’acquiert, car il s’agit dans cette activité d’appliquer du savoir faire et du faire savoir.
Dans ce conflit, les principaux acteurs impliqués sont :
• Les clients
• Les hôteliers,
• Les OTA (online travel agency),
• Les professionnels des technologies de l’information et de la communication (TIC)
• Et les représentants des professionnels hôteliers (toujours en quête de reconnaissance).
J’ai volontairement mentionné les clients en premier lieu. 2 raisons à cela :
• La première, est que sans eux, point de salut,
• la deuxième, c’est qu’il n’est quasiment jamais fait état, dans cette polémique, du rôle majeur qu’ils tiennent dans l’arène du combat !
Technologie
Commençons par la technologie et une mise en garde élémentaire : trop de technologie tue la technologie.
Trop d’équipement tue l’équipement. Place au discernement et à la qualité. C’est la nécessité qui doit guider les choix.
Je m’explique : le suréquipement en logiciels dits de gestion, d’exploitation, de marketing, de réservations, ou annoncés comme tels, sont trop souvent élaborés par des programmeurs en informatique qui sont rarement formés au marketing et au management.
Si on devait les écouter, il faudrait presque une application pour chaque produit/service…
Ce qui est encore plus indigeste, c’est la façon dont ces prétendues solutions s’imbriquent dans l’organisation générale du travail et du système d’information si toutefois il y en avait un.
N’oublions pas qu’il s’agit d’entreprises de moins de 10 salariés dans plus de 80% des cas !
Trop d’équipement tue l’équipement. Place au discernement et à la qualité. C’est la nécessité qui doit guider les choix.
Je m’explique : le suréquipement en logiciels dits de gestion, d’exploitation, de marketing, de réservations, ou annoncés comme tels, sont trop souvent élaborés par des programmeurs en informatique qui sont rarement formés au marketing et au management.
Si on devait les écouter, il faudrait presque une application pour chaque produit/service…
Ce qui est encore plus indigeste, c’est la façon dont ces prétendues solutions s’imbriquent dans l’organisation générale du travail et du système d’information si toutefois il y en avait un.
N’oublions pas qu’il s’agit d’entreprises de moins de 10 salariés dans plus de 80% des cas !
La problématique
Les hôteliers, qui sont des TPE, se retrouvent obligés de gérer « une caverne d’Ali Baba » de logiciels divers, ce qui absorbe une part importante des ressources dont ils disposent.
La plupart du temps, ces logiciels installés les uns sur les autres ne s’accordent pas les uns avec les autres.
La liste peut être longue : comptabilité, marketing, CRM, fidélisation, community management, réservations, yield management ou pricing, messagerie, téléphonie, télécopie, SMS, bars, restaurants, séminaires, partenaires, fournisseurs, et autres services rendus aux clients…
A cause de l’empilement de ces solutions diverses et de gadgets trop nombreux, les professionnels hôteliers n’ont plus assez de temps pour dégager des ressources pour faire du marketing et s’approprier leur clientèle.
Dans ce contexte, les OTA tirent bien leur épingle du jeu, sachant que ces premiers sont et seront toujours aux fours et aux moulins, aux affres de la concurrence, cherchant désespérément des petits bouts de marges commerciales.
La plupart du temps, ces logiciels installés les uns sur les autres ne s’accordent pas les uns avec les autres.
La liste peut être longue : comptabilité, marketing, CRM, fidélisation, community management, réservations, yield management ou pricing, messagerie, téléphonie, télécopie, SMS, bars, restaurants, séminaires, partenaires, fournisseurs, et autres services rendus aux clients…
A cause de l’empilement de ces solutions diverses et de gadgets trop nombreux, les professionnels hôteliers n’ont plus assez de temps pour dégager des ressources pour faire du marketing et s’approprier leur clientèle.
Dans ce contexte, les OTA tirent bien leur épingle du jeu, sachant que ces premiers sont et seront toujours aux fours et aux moulins, aux affres de la concurrence, cherchant désespérément des petits bouts de marges commerciales.
Mes recommandations
Pour les hôteliers
Maîtriser le comportement de vos clients. Cerner l’ensemble de leurs besoins et les raisons pour lesquelles ils se déplacent. Apprenez à connaître leurs motivations et leurs valeurs.
Mettez en place un vrai produit touristique dont le centre de gravité serait votre hôtel !
Sachez que pour cela, il suffit de vous équiper d’une simple application très accessible, voire gratuite, pour vous permettre d’appréhender la question.
Repérer le talon d’Achille des distributeurs. Il y en a un et il est de taille :
La grande faiblesse des distributeurs hôteliers, c’est l’absence totale du rapport émotionnel entre eux et leurs clients finaux. Pourtant c’est bien le facteur clé de la fidélisation.
De plus l’attribution quasi totale de leurs ressources humaines est attribuée au maniement de la technologie de qui représente pour eux le cœur de leur métier, à savoir : la réservation. Cela laisse de la place aux producteurs. A eux de l’exploiter.
Se débarrasser des technologies coûteuses et inutiles en les remplaçant par une technologie adaptée. Intéresser vos employés aux résultats de votre exploitation si vous voulez réussir la fidélisation de vos clients et pérenniser votre entreprise.
Pour les professionnels des technologies de l’information et de la communication (TIC)
Pour concevoir une technologie adaptée aux besoins de vos clients, il ne suffit pas d’être des experts en informatique seulement, mais il est aussi indispensable de maîtriser le marketing (pas le vôtre), mais celui de vos clients au-delà de la programmation informatique.
Enfin, prenez le défi de mettre en œuvre un vrai système d’information ouvert et dédié aux TPE.
Pour les représentants des professionnels hôteliers
Hélas, toujours en quête de reconnaissance et de recrutement de nouveaux adhérents, je leur dis qu’il ne faut pas se tromper d’adversaire, car leur seul adversaire est l’état qui les accable de charges, de normes sans cesse renouvelées, de contributions, de taxes, de contrôles et de réglementations nouvelles.
Au lieu de mettre de l’huile sur le feu, il serait beaucoup plus profitable d’aider leurs adhérents perdus dans les affres fiscales et réglementaires à faire barrage à toute nouvelle barrière que l’Europe ou l’état viendraient à leur pondre.
La légitimité de leur existence ne leur parviendra que par ce seul et unique moyen.
Maîtriser le comportement de vos clients. Cerner l’ensemble de leurs besoins et les raisons pour lesquelles ils se déplacent. Apprenez à connaître leurs motivations et leurs valeurs.
Mettez en place un vrai produit touristique dont le centre de gravité serait votre hôtel !
Sachez que pour cela, il suffit de vous équiper d’une simple application très accessible, voire gratuite, pour vous permettre d’appréhender la question.
Repérer le talon d’Achille des distributeurs. Il y en a un et il est de taille :
La grande faiblesse des distributeurs hôteliers, c’est l’absence totale du rapport émotionnel entre eux et leurs clients finaux. Pourtant c’est bien le facteur clé de la fidélisation.
De plus l’attribution quasi totale de leurs ressources humaines est attribuée au maniement de la technologie de qui représente pour eux le cœur de leur métier, à savoir : la réservation. Cela laisse de la place aux producteurs. A eux de l’exploiter.
Se débarrasser des technologies coûteuses et inutiles en les remplaçant par une technologie adaptée. Intéresser vos employés aux résultats de votre exploitation si vous voulez réussir la fidélisation de vos clients et pérenniser votre entreprise.
Pour les professionnels des technologies de l’information et de la communication (TIC)
Pour concevoir une technologie adaptée aux besoins de vos clients, il ne suffit pas d’être des experts en informatique seulement, mais il est aussi indispensable de maîtriser le marketing (pas le vôtre), mais celui de vos clients au-delà de la programmation informatique.
Enfin, prenez le défi de mettre en œuvre un vrai système d’information ouvert et dédié aux TPE.
Pour les représentants des professionnels hôteliers
Hélas, toujours en quête de reconnaissance et de recrutement de nouveaux adhérents, je leur dis qu’il ne faut pas se tromper d’adversaire, car leur seul adversaire est l’état qui les accable de charges, de normes sans cesse renouvelées, de contributions, de taxes, de contrôles et de réglementations nouvelles.
Au lieu de mettre de l’huile sur le feu, il serait beaucoup plus profitable d’aider leurs adhérents perdus dans les affres fiscales et réglementaires à faire barrage à toute nouvelle barrière que l’Europe ou l’état viendraient à leur pondre.
La légitimité de leur existence ne leur parviendra que par ce seul et unique moyen.
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