i-tourisme - Lors de la présentation de la norme NDC, Yannick Hoyles insistait sur la modernité du langage XML. Mais Travelport aussi maîtrise le XML. Quelle est votre analyse ?
Emmanuel Bourgeat : XML n’est qu’un moyen, pas une finalité. Donc NDC présente un moyen additionnel d’apporter une information plus riche au distributeur.
C’est utile lorsque l’on vit du conseil vendu à ses clients.
i-tourisme - Justement quelle est la réponse de Travelport ?
Emmanuel Bourgeat : Nous n’avons pas attendu l’initiative NDC pour répondre aux attentes des compagnies, des agences et de la limitation imposées par les normes APTCO. Nous avions anticipé cette évolution et nous avons massivement investi depuis 5 ans dans l’architecture de cette nouvelle plateforme.
Nous considérons chez Travelport, depuis plus de 5 ans, que notre métier se rapproche plus de celui d’agrégateur de contenus que de GDS.
Nous offrons la possibilité aux compagnies de se distribuer sur notre plateforme avec la même richesse d’information que sur leur site B2C et nous replaçons l’agent de voyages au centre de l’information, tout cela dans un environnement garant de sa productivité.
Emmanuel Bourgeat : XML n’est qu’un moyen, pas une finalité. Donc NDC présente un moyen additionnel d’apporter une information plus riche au distributeur.
C’est utile lorsque l’on vit du conseil vendu à ses clients.
i-tourisme - Justement quelle est la réponse de Travelport ?
Emmanuel Bourgeat : Nous n’avons pas attendu l’initiative NDC pour répondre aux attentes des compagnies, des agences et de la limitation imposées par les normes APTCO. Nous avions anticipé cette évolution et nous avons massivement investi depuis 5 ans dans l’architecture de cette nouvelle plateforme.
Nous considérons chez Travelport, depuis plus de 5 ans, que notre métier se rapproche plus de celui d’agrégateur de contenus que de GDS.
Nous offrons la possibilité aux compagnies de se distribuer sur notre plateforme avec la même richesse d’information que sur leur site B2C et nous replaçons l’agent de voyages au centre de l’information, tout cela dans un environnement garant de sa productivité.
Les compagnies valorisent leurs offres
i-tourisme - Avec quel résultat ?
Emmanuel Bourgeat : La plateforme est plébiscitée avec plus de 249 compagnies aériennes participantes et « live », dont celles du groupe Air France et toutes les majeures de notre marché. Cerise sur le gâteau, les informations décrivant les tarifs packagés des compagnies sont publiées en français par plus d’une vingtaine de compagnies. Plus besoins de rechercher une information en anglais dans les profundis des notes tarifaires…
i-tourisme - Vous parliez d’évolution. NDC a servi d’aiguillon ?
Emmanuel Bourgeat : Pas que. On observe depuis quelques années une volonté des compagnies à valoriser leur offre comme on peut le voir sur leur site BtoC. C’est le défi que nous avons relevé tout en nous efforçant de remettre l’agent de voyages au centre de l’information afin de lui permettre de délivrer le conseil que son client est venu chercher en s’adressant à lui.
i-tourisme - Combien avez-vous investi pour développer votre nouvelle plateforme Smartpoint ?
Emmanuel Bourgeat : Des centaines de millions de dollars depuis 5 ans.
i-tourisme - Yannick Hoyles laissait entendre que la norme NDC, norme très ouverte, pouvait favoriser l’émergence de nouveaux agrégateurs. En dehors des GDS, qui peut avoir la capacité d’investir autant ?
Emmanuel Bourgeat : Depuis 25 ans que les GDS investissent, le ticket d’entrée est considérable. Je ne vois pas d’acteur aujourd’hui qui aurait immédiatement la puissance pour le faire à l’exception peut-être d’un des GAFA…
Le challenge est colossal. Quel acteur est capable de répondre en moins d’1 seconde à des interrogations complexes reposant sur des algorithmes sélectionnant des combinaisons tarifaires parmi des centaines de millions de tarifs ? Aucun des systèmes des plus grosses compagnies aériennes n’y parviendrait à ce jour.
LIRE AUSSI : Notre article désintox "Aérien : le vrai du faux de NDC"
Emmanuel Bourgeat : La plateforme est plébiscitée avec plus de 249 compagnies aériennes participantes et « live », dont celles du groupe Air France et toutes les majeures de notre marché. Cerise sur le gâteau, les informations décrivant les tarifs packagés des compagnies sont publiées en français par plus d’une vingtaine de compagnies. Plus besoins de rechercher une information en anglais dans les profundis des notes tarifaires…
i-tourisme - Vous parliez d’évolution. NDC a servi d’aiguillon ?
Emmanuel Bourgeat : Pas que. On observe depuis quelques années une volonté des compagnies à valoriser leur offre comme on peut le voir sur leur site BtoC. C’est le défi que nous avons relevé tout en nous efforçant de remettre l’agent de voyages au centre de l’information afin de lui permettre de délivrer le conseil que son client est venu chercher en s’adressant à lui.
i-tourisme - Combien avez-vous investi pour développer votre nouvelle plateforme Smartpoint ?
Emmanuel Bourgeat : Des centaines de millions de dollars depuis 5 ans.
i-tourisme - Yannick Hoyles laissait entendre que la norme NDC, norme très ouverte, pouvait favoriser l’émergence de nouveaux agrégateurs. En dehors des GDS, qui peut avoir la capacité d’investir autant ?
Emmanuel Bourgeat : Depuis 25 ans que les GDS investissent, le ticket d’entrée est considérable. Je ne vois pas d’acteur aujourd’hui qui aurait immédiatement la puissance pour le faire à l’exception peut-être d’un des GAFA…
Le challenge est colossal. Quel acteur est capable de répondre en moins d’1 seconde à des interrogations complexes reposant sur des algorithmes sélectionnant des combinaisons tarifaires parmi des centaines de millions de tarifs ? Aucun des systèmes des plus grosses compagnies aériennes n’y parviendrait à ce jour.
LIRE AUSSI : Notre article désintox "Aérien : le vrai du faux de NDC"
"Nous sommes devenus des agrégateurs de contenus"
Autres articles
i-tourisme - Concernant les ventes ancillaires et des tarifs packagés, que propose de plus Travelport ?
Emmanuel Bourgeat : Justement, nous avons repensé notre plateforme sur ces sujets là et elle a été redéployée dans ce sens. Nous sommes à même de donner le descriptif des produits et services de chaque tarif proposé, par le biais de texte, de photos et bientôt de la vidéo et tableaux graphiques comparatifs.
Tout est intégré dans l’environnement de production de l’agence. Nos objectifs sont de garantir à l’agence sa capacité à comparer comme de conseiller. Pour les compagnies le bénéfice est d’améliorer la revente de produits à forte contribution versus ceux vendus sur leurs sites B2C !
i-tourisme - Et pour NDC ?
Emmanuel Bourgeat : Cela a été rappelé par Yannick Hoyles d’IATA à la convention de l’EDV à Lille, nous allons dans les semaines à venir obtenir la certification NDC agrégateur de niveau 3 contre fin 2018 pour Amadeus et Sabre. Ce qui concrètement veut dire que nous allons continuer à prendre de l’avance par rapport à nos compétiteurs et pouvoir initier le travail d’intégration dès le début de 2018. Nous combinerons cette avance à l’expérience cumulée depuis 3 ans avec des contenus enrichis sur notre plateforme pour permettre à nos Clients et aux acteurs du marché de mieux faire face aux défis qui se présentent !
i-tourisme - Les GDS ou Travelport doivent-ils se réinventer ?
Emmanuel Bourgeat : On s’est déjà réinventé. Nous laissons le soin aux autres acteurs d’expliquer ce qu’ils envisagent de faire. On est devenu, comme je vous le disais, des agrégateurs de contenus.
Emmanuel Bourgeat : Justement, nous avons repensé notre plateforme sur ces sujets là et elle a été redéployée dans ce sens. Nous sommes à même de donner le descriptif des produits et services de chaque tarif proposé, par le biais de texte, de photos et bientôt de la vidéo et tableaux graphiques comparatifs.
Tout est intégré dans l’environnement de production de l’agence. Nos objectifs sont de garantir à l’agence sa capacité à comparer comme de conseiller. Pour les compagnies le bénéfice est d’améliorer la revente de produits à forte contribution versus ceux vendus sur leurs sites B2C !
i-tourisme - Et pour NDC ?
Emmanuel Bourgeat : Cela a été rappelé par Yannick Hoyles d’IATA à la convention de l’EDV à Lille, nous allons dans les semaines à venir obtenir la certification NDC agrégateur de niveau 3 contre fin 2018 pour Amadeus et Sabre. Ce qui concrètement veut dire que nous allons continuer à prendre de l’avance par rapport à nos compétiteurs et pouvoir initier le travail d’intégration dès le début de 2018. Nous combinerons cette avance à l’expérience cumulée depuis 3 ans avec des contenus enrichis sur notre plateforme pour permettre à nos Clients et aux acteurs du marché de mieux faire face aux défis qui se présentent !
i-tourisme - Les GDS ou Travelport doivent-ils se réinventer ?
Emmanuel Bourgeat : On s’est déjà réinventé. Nous laissons le soin aux autres acteurs d’expliquer ce qu’ils envisagent de faire. On est devenu, comme je vous le disais, des agrégateurs de contenus.