Les lauréates du Trophées 2016 de l'association Femmes du Tourisme sur le thème "Le pied à l'étrier". De gauche à droite, Maï Pham-Quang, Albertine Soulié et Lisa Taurines. Photo MS.
L’association Femmes du Tourisme présidée par Agnès Gascoin compte aujourd’hui 120 membres responsables et dirigeantes dans le secteur du tourisme, tous secteurs et toutes tailles d’entreprises confondues.
Chaque année l’association récompense une femme qui, par son action, permet de valoriser et favoriser le rayonnement de l’industrie touristique.
En 2016, ce concours s’adressait exclusivement à des étudiantes en Master 2. « Le pied à l’étrier » était le thème de l'année. Trois finalistes ont été retenues par le jury sur quinze dossiers réceptionnés.
La cérémonie de remise des prix s’est déroulée dans l’amphithéâtre de la FNTP à Paris.
Elle clôturait la « Journée de Femme » en présence de Martine Pinville Secrétaire d’Etat en charge du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie solidaire. Etaient aussi présents, entre autres personnalités représentant l’industrie du tourisme, Emma Delfau, sous-directrice du Tourisme, Pierre Descazeaux, directeur général adjoint Air France-KLM, Jean-Pierre Mas, président du SNAV, et Raoul Nabet président de l’APST.
Chaque année l’association récompense une femme qui, par son action, permet de valoriser et favoriser le rayonnement de l’industrie touristique.
En 2016, ce concours s’adressait exclusivement à des étudiantes en Master 2. « Le pied à l’étrier » était le thème de l'année. Trois finalistes ont été retenues par le jury sur quinze dossiers réceptionnés.
La cérémonie de remise des prix s’est déroulée dans l’amphithéâtre de la FNTP à Paris.
Elle clôturait la « Journée de Femme » en présence de Martine Pinville Secrétaire d’Etat en charge du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie solidaire. Etaient aussi présents, entre autres personnalités représentant l’industrie du tourisme, Emma Delfau, sous-directrice du Tourisme, Pierre Descazeaux, directeur général adjoint Air France-KLM, Jean-Pierre Mas, président du SNAV, et Raoul Nabet président de l’APST.
Ciné-tourisme, ventes de luxe en vol et compagnes aux clés d’or
Autres articles
Cinéphile et globe trotteuse Lisa Taurines a fait son stage de fin d’études chez Atout France à New York et un stage de césure dans une agence réceptive en Nouvelle Zélande pendant des études à la Montpellier Business School.
Elle a présenté le projet d’un « ciné tourisme ». Son idée : créer une agence de voyages spécialisée dans les itinéraires cinématographiques, sur les lieux de tournages à travers la France, l’Europe et le Monde. Sa clientèle : la communauté des cinéphiles du monde.
Diplômée en économie et gestion à la Sorbonne Maï Pham-Quang décidait de compléter sa formation à l’EIML dans le domaine du marketing de luxe.
Elle a depuis effectué plusieurs stages comme assistante dans la vente, la communication et les relations presse. Son choix s’est porté sur le secteur aérien et les ventes à bord, ventes promotionnelles de marques de luxe sur des vols long-courriers en commençant par… Paris – Pékin. « Cela donne l’occasion de déstocker dans un espace-temps défini et limité, de créer l’évènement sur des vols mal remplis. Pour les compagnies aériennes c’est la possibilité de créer du trafic complémentaire et l’opportunité de créer des événements en s’associant avec des marques prestigieuses ».
Albertine Soulié est arrivée en tête pour son projet de compagnonnage féminin dans les métiers de la conciergerie à la suite de ce constat : sur les 420 concierges de France 45 sont des femmes.
« Au-delà de la féminité il nous faut apprendre encore et encore, nous confronter à la réalité, à la diversité, nous nourrir de l’expérience et du savoir de nos ainé(e)s. Les jeunes femmes souhaitant se former au métier de Concierge auraient avec la « Compagnie des Clefs » l’opportunité d’évoluer durant toute une année dans les plus prestigieux palaces du monde, d’acquérir un savoir-faire, un savoir-être et une connaissance des différentes cultures ».
L’association s’engage à soutenir et accompagner les lauréates (Air France en la personne de Pierre Descazeaux pour Maï Pham-Quang) dans ses recherches d’emploi auprès des acteurs majeurs de la profession au niveau national.
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Diplômée en économie et gestion à la Sorbonne Maï Pham-Quang décidait de compléter sa formation à l’EIML dans le domaine du marketing de luxe.
Elle a depuis effectué plusieurs stages comme assistante dans la vente, la communication et les relations presse. Son choix s’est porté sur le secteur aérien et les ventes à bord, ventes promotionnelles de marques de luxe sur des vols long-courriers en commençant par… Paris – Pékin. « Cela donne l’occasion de déstocker dans un espace-temps défini et limité, de créer l’évènement sur des vols mal remplis. Pour les compagnies aériennes c’est la possibilité de créer du trafic complémentaire et l’opportunité de créer des événements en s’associant avec des marques prestigieuses ».
Albertine Soulié est arrivée en tête pour son projet de compagnonnage féminin dans les métiers de la conciergerie à la suite de ce constat : sur les 420 concierges de France 45 sont des femmes.
« Au-delà de la féminité il nous faut apprendre encore et encore, nous confronter à la réalité, à la diversité, nous nourrir de l’expérience et du savoir de nos ainé(e)s. Les jeunes femmes souhaitant se former au métier de Concierge auraient avec la « Compagnie des Clefs » l’opportunité d’évoluer durant toute une année dans les plus prestigieux palaces du monde, d’acquérir un savoir-faire, un savoir-être et une connaissance des différentes cultures ».
L’association s’engage à soutenir et accompagner les lauréates (Air France en la personne de Pierre Descazeaux pour Maï Pham-Quang) dans ses recherches d’emploi auprès des acteurs majeurs de la profession au niveau national.
La femme cadre et/ou dirigeante manquerait d’ambition et de confiance en soi
Durant cette soirée Femmes du Tourisme a présenté les premiers résultats d’un baromètre inédit sur la place des Femmes dirigeantes dans le tourisme, baromètre lancé en partenariat avec la Direction Générale des Entreprises.
Plus de 1200 réponses qualifiées ont été reçues provenant de femmes dirigeantes et cadres salariés du secteur du tourisme, toutes branches et toutes régions françaises représentées.
Il ressort que les femmes interrogées ont un niveau de formation élevé : 80 % d’un niveau égal ou supérieur à la licence. 70 % d’entre elles ont un enfant.
Elles sont rentrées relativement jeune dans la vie professionnelle. Le tourisme est apparu comme le premier secteur d’insertion professionnelle pour 60 %. Elles trouvent cependant que le temps d’accès au statut de cadre est élevé : seulement ¼ l’ont eu dès l’entrée.
40% pensent qu’être une femme est un handicap dans une carrière. Parmi les freins à une carrière de responsabilités et de direction ce sont la politique de l’entreprise, les responsabilités familiales et surtout le manque de confiance et d’ambition en soi qui ressortent. 6 % seulement ont répondu « j’ai confiance » et 10 % « j’ai de l’ambition » ! . L’interruption maternité n’a pas été citée comme un frein.
Près de la moitié a déclaré avoir sacrifié un peu de vie personnelle pour la carrière et un tiers, beaucoup !
Résultats complets lors de la journée organisée par la Direction générale des entreprises, le 7 juin prochain.
Plus de 1200 réponses qualifiées ont été reçues provenant de femmes dirigeantes et cadres salariés du secteur du tourisme, toutes branches et toutes régions françaises représentées.
Il ressort que les femmes interrogées ont un niveau de formation élevé : 80 % d’un niveau égal ou supérieur à la licence. 70 % d’entre elles ont un enfant.
Elles sont rentrées relativement jeune dans la vie professionnelle. Le tourisme est apparu comme le premier secteur d’insertion professionnelle pour 60 %. Elles trouvent cependant que le temps d’accès au statut de cadre est élevé : seulement ¼ l’ont eu dès l’entrée.
40% pensent qu’être une femme est un handicap dans une carrière. Parmi les freins à une carrière de responsabilités et de direction ce sont la politique de l’entreprise, les responsabilités familiales et surtout le manque de confiance et d’ambition en soi qui ressortent. 6 % seulement ont répondu « j’ai confiance » et 10 % « j’ai de l’ambition » ! . L’interruption maternité n’a pas été citée comme un frein.
Près de la moitié a déclaré avoir sacrifié un peu de vie personnelle pour la carrière et un tiers, beaucoup !
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