« Les TO ne vont-ils pas eux-mêmes nous oublier malgré leurs propos et leurs nombreuses manifestations de soutien ? Ne sont-ils pas, déjà, en train de reporter massivement leurs clients sur l'Espagne, les Canaries ou les îles grecques ? »
« Les hôteliers tunisiens et leur administration doivent profiter de la révolution pour changer leurs méthodes de travail, pour devenir plus professionnels, se remettre à niveau, investir dans leurs personnels.
Ils doivent se restructurer financièrement. Pendant des années rien n'a été fait. Nos services sont restés médiocres. Peu d'hôteliers ont fait honneur au métier. Les vrais professionnels manquent ».
Selon Jalel Bouricha les hôtelies tunisiens, en grande partie victimes de leurs propres défaillances, n'ont pas la place qu'ils méritent auprès de leur ministère de tutelle, face aux tour-opérateurs du nord de l'Europe.
« A l'heure de la mondialisation la Tunisie est restée refermée sur sa presqu'île. Le monde a changé et nous n'avons pas su évoluer.
Nous n'avons rien appris. Nous n'avons pas su diversifier nos réseaux de commercialisation et mieux connaître nos marchés.
Nous n'avons pas apporté de solutions concrètes à nos problème en matière d'informatique, de programmes pédagogiques».
Ils doivent se restructurer financièrement. Pendant des années rien n'a été fait. Nos services sont restés médiocres. Peu d'hôteliers ont fait honneur au métier. Les vrais professionnels manquent ».
Selon Jalel Bouricha les hôtelies tunisiens, en grande partie victimes de leurs propres défaillances, n'ont pas la place qu'ils méritent auprès de leur ministère de tutelle, face aux tour-opérateurs du nord de l'Europe.
« A l'heure de la mondialisation la Tunisie est restée refermée sur sa presqu'île. Le monde a changé et nous n'avons pas su évoluer.
Nous n'avons rien appris. Nous n'avons pas su diversifier nos réseaux de commercialisation et mieux connaître nos marchés.
Nous n'avons pas apporté de solutions concrètes à nos problème en matière d'informatique, de programmes pédagogiques».
« A l'heure de la mondialisation la Tunisie est restée refermée sur sa presqu'île »
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Aujourd'hui il n'adhère pas totalement à la politique de relance du tourisme mise en place par le gouvernement de transition.
« Pourquoi l'Etat tunisien soutient-il encore les tour-opérateurs pour leurs campagnes promotionnelles ?
Pourquoi subventionne-t-il les compagnies aériennes nationales ? Les hôteliers aussi sont en crise. Ils doivent participer aux négociations.
Il n'y a jamais eu de discussion réelle et franche avec nos partenaires TO alors qu'ils ont le soutient de l'Etat pour leurs campagnes promotionnelles ».
La révolution du 14 janvier a apporté une valeur ajoutée inestimable au tourisme tunisien, la démocratie et une confiance en l'Etat.
Mais pour l'heure, les hôtels sont vides et des milliers de salariés du secteur sont en chômage technique.
Jalel Bouricha s'interroge : « Les tour-opérateurs ne vont-ils pas eux-mêmes nous oublier malgré leurs propos et leurs nombreuses manifestations de soutien ?
Ne sont-ils pas, déjà, en train de reporter massivement leurs clients sur l'Espagne, les Canaries ou les îles grecques ? ».
« Pourquoi l'Etat tunisien soutient-il encore les tour-opérateurs pour leurs campagnes promotionnelles ?
Pourquoi subventionne-t-il les compagnies aériennes nationales ? Les hôteliers aussi sont en crise. Ils doivent participer aux négociations.
Il n'y a jamais eu de discussion réelle et franche avec nos partenaires TO alors qu'ils ont le soutient de l'Etat pour leurs campagnes promotionnelles ».
La révolution du 14 janvier a apporté une valeur ajoutée inestimable au tourisme tunisien, la démocratie et une confiance en l'Etat.
Mais pour l'heure, les hôtels sont vides et des milliers de salariés du secteur sont en chômage technique.
Jalel Bouricha s'interroge : « Les tour-opérateurs ne vont-ils pas eux-mêmes nous oublier malgré leurs propos et leurs nombreuses manifestations de soutien ?
Ne sont-ils pas, déjà, en train de reporter massivement leurs clients sur l'Espagne, les Canaries ou les îles grecques ? ».
Un patron propriétaire qui connaît le métier
Il dit aujourd'hui tout haut ce qu'il disait hier à mi voix. Il le reconnaît. Comme ses confrères il n'avait pas la liberté de parole. Il avait néanmoins balayé devant sa porte sans attendre la révolution.
Avant de prendre en charge le secteur hôtelier de la Poulina Group Holding, un major de l'économie tunisienne dont son père fut l'un des fondateurs, il s'était relancé dans les études, option tourisme et hôtellerie.
Alors qu'il était ingénieur en génie mécanique de formation c'est avec en poche un D.E.S.S. beaucoup plus adapté au métier qu'il avait pris en charge le secteur hôtelier du groupe familial.
Un premier hôtel, l'Ibn Khaldoun (3*) fut construit au centre de Tunis en 1976 mais le véritable essor hôtelier « Yadis » date du début des années 1990 avec la construction d'un hôtel à Djerba.
Avant de prendre en charge le secteur hôtelier de la Poulina Group Holding, un major de l'économie tunisienne dont son père fut l'un des fondateurs, il s'était relancé dans les études, option tourisme et hôtellerie.
Alors qu'il était ingénieur en génie mécanique de formation c'est avec en poche un D.E.S.S. beaucoup plus adapté au métier qu'il avait pris en charge le secteur hôtelier du groupe familial.
Un premier hôtel, l'Ibn Khaldoun (3*) fut construit au centre de Tunis en 1976 mais le véritable essor hôtelier « Yadis » date du début des années 1990 avec la construction d'un hôtel à Djerba.
Un « all inclusive » de luxe à Djerba en novembre 2011
Les établissements du groupe se distinguent par leur diversité en terme de classifications, de services et de régions touristiques.
L'une des dernières acquisition concerne la reprise de la société de gestion du campement saharien de l'oasis de Ksar Ghilane située dans le sud-est du pays.
Le site d'ores et déjà plébiscité par les organisateur d'événementiel va être rénové et embelli. Jalel Bouricha se plait à être un hôtelier du désert. Toujours dans le sud continental, son groupe possède un relais berbère à Chenini, un hôtel à Kébili, un autre à Tozeur.
A l'opposé géographique du pays, dans la cité génoise de Tabarka dans le nord-ouest du pays, Yadis a repris l'un des hôtels pionniers du tourisme tunisien, le Morjane.
Magniquement situé sur la plage – premier construit à la fin des années 60, il eut le privilège du choix de l'emplacement – rebaptisé « Yadis » et vient de rouvrir après plus de deux ans de travaux de modernisation et de rénovation.
Commercialisé par Marmara, il est sans conteste l'un des meilleurs rapports qualité-prix du moment. A Hammamet, le Yadis reçoit ses hôtes sous l'enseigne d'un Club Nouvelles Frontières.
En novembre prochain le groupe inaugurera à Djerba le Yadis Imperial Beach & Spa. Cet établissement repris et entièrement rénové sera un « ultra all inclusive » de 500 chambres classé 5* normes locales.
Il se distinguera par son centre de thalassothérapie dernière génération et son centre de congrès qui pourra accueillir jusqu'à 700 personnes dans sa salle de conférence.
A ce jour, sans compter le campement saharien de Ksar Ghilane, Yadis représente 3 500 lits.
L'une des dernières acquisition concerne la reprise de la société de gestion du campement saharien de l'oasis de Ksar Ghilane située dans le sud-est du pays.
Le site d'ores et déjà plébiscité par les organisateur d'événementiel va être rénové et embelli. Jalel Bouricha se plait à être un hôtelier du désert. Toujours dans le sud continental, son groupe possède un relais berbère à Chenini, un hôtel à Kébili, un autre à Tozeur.
A l'opposé géographique du pays, dans la cité génoise de Tabarka dans le nord-ouest du pays, Yadis a repris l'un des hôtels pionniers du tourisme tunisien, le Morjane.
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Commercialisé par Marmara, il est sans conteste l'un des meilleurs rapports qualité-prix du moment. A Hammamet, le Yadis reçoit ses hôtes sous l'enseigne d'un Club Nouvelles Frontières.
En novembre prochain le groupe inaugurera à Djerba le Yadis Imperial Beach & Spa. Cet établissement repris et entièrement rénové sera un « ultra all inclusive » de 500 chambres classé 5* normes locales.
Il se distinguera par son centre de thalassothérapie dernière génération et son centre de congrès qui pourra accueillir jusqu'à 700 personnes dans sa salle de conférence.
A ce jour, sans compter le campement saharien de Ksar Ghilane, Yadis représente 3 500 lits.
Le groupe Yadis a ouvert un bureau en France dirigé par Karim Kamoun, coordinateur en stratégie et développement.
19 bis rue de Vanves, 92100 Boulogne-Billancourt - Tel. 01 79 41 31 08
En savoir plus sur Yadis : www.yadis.com
19 bis rue de Vanves, 92100 Boulogne-Billancourt - Tel. 01 79 41 31 08
En savoir plus sur Yadis : www.yadis.com