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Jean-Pierre Marcon, président de VALVVF
VALVVF est née et avec elle, « un grand acteur du tourisme familial associatif », annonce Jean-Pierre Marcon, son président. La fusion s’est faite « sans plan social », se félicite-il aussi. La structure emploie 1000 salariés (2500 en pleine saison), propose une petite centaine de destinations, et gère en France 102 villages vacances, soit ¼ de l’offre. Ceux-ci sont situés en majorité à la campagne (69), en bord de mer (19), puis enfin à la montagne (14). Près de cinquante départements les accueillent.
Le projet de rapprochement est né il y a trois ans. « VAL avait besoin de se développer pour s’en sortir, et VVF Villages avait un besoin de se repositionner », en lien avec une structure qui lui ressemble. Par ce mariage, « on va être beaucoup plus forts pour affronter la concurrence », en premier lieu celle de type commercial.
Valeurs et dynamisme
La concurrence n’est pas seulement franco-française. La plus forte proviendrait ainsi « des destinations situées hors de l’hexagone. Aujourd’hui, on part au Maroc huit jours à des prix bien souvent inférieurs à une semaine passée en village vacances en France. C’est difficile à supporter parce que, quelque part, le consommateur regarde son portefeuille…Ca sera notre principale concurrence d’avenir », assure le président.
VALVVF devra donc se montrer conquérante. « Il va falloir être plus dynamiques pour faire perdurer les valeurs transmises par nos fondateurs telles que l’accueil du plus grand nombre, la mixité sociale, et les vacances actives », poursuit Jean-Pierre Marcon. La volonté de proposer des tarifs inférieurs de 10 % à 20 % à ceux du secteur marchand, la poursuite de deux tarifs modulés selon le quotient familial, et les réductions pour les enfants de 2 à 13 ans (de 10 à 40 % selon les âges) sont des actions à pérenniser. Mais l’ambition en terme de fréquentation, elle, est revue à la hausse. « Il faut amener l’ensemble des villages à 95 % d’occupation pendant les vacances scolaires. »
Investissements
L’équipement est au cœur du dispositif. L’association va mettre la main à la poche et investir de façon ciblée et mesurée dans ce secteur. Le plan triennal 2007-2009 prévoit la rénovation de 32 villages pour un coût de travaux de 30 millions d’euros. « Le but est de rénover le parc tous les dix ans environ, afin d’assurer aux personnes confort, équipements et services de qualité sur la durée », précise Alain Chapelon, l’un des deux directeurs généraux associés.
Le développement de la vente par Internet est perçu comme un outil de promotion et de fidélisation supplémentaire, « avec l’achèvement de la réservation en ligne pour 2007. » Jusqu’à présent, seulement 5 % des dossiers sont réalisés via le web. Parmi les autres projets figurent la valorisation des terroirs par le biais des villages, et le développement de collaborations avec les TO et agences de voyages. Tout cela avec l’appui des partenaires, qui sont la Caisses des dépôts, les organismes sociaux, les communes propriétaires des villages, et quatre fédérations sportives.
Le projet de rapprochement est né il y a trois ans. « VAL avait besoin de se développer pour s’en sortir, et VVF Villages avait un besoin de se repositionner », en lien avec une structure qui lui ressemble. Par ce mariage, « on va être beaucoup plus forts pour affronter la concurrence », en premier lieu celle de type commercial.
Valeurs et dynamisme
La concurrence n’est pas seulement franco-française. La plus forte proviendrait ainsi « des destinations situées hors de l’hexagone. Aujourd’hui, on part au Maroc huit jours à des prix bien souvent inférieurs à une semaine passée en village vacances en France. C’est difficile à supporter parce que, quelque part, le consommateur regarde son portefeuille…Ca sera notre principale concurrence d’avenir », assure le président.
VALVVF devra donc se montrer conquérante. « Il va falloir être plus dynamiques pour faire perdurer les valeurs transmises par nos fondateurs telles que l’accueil du plus grand nombre, la mixité sociale, et les vacances actives », poursuit Jean-Pierre Marcon. La volonté de proposer des tarifs inférieurs de 10 % à 20 % à ceux du secteur marchand, la poursuite de deux tarifs modulés selon le quotient familial, et les réductions pour les enfants de 2 à 13 ans (de 10 à 40 % selon les âges) sont des actions à pérenniser. Mais l’ambition en terme de fréquentation, elle, est revue à la hausse. « Il faut amener l’ensemble des villages à 95 % d’occupation pendant les vacances scolaires. »
Investissements
L’équipement est au cœur du dispositif. L’association va mettre la main à la poche et investir de façon ciblée et mesurée dans ce secteur. Le plan triennal 2007-2009 prévoit la rénovation de 32 villages pour un coût de travaux de 30 millions d’euros. « Le but est de rénover le parc tous les dix ans environ, afin d’assurer aux personnes confort, équipements et services de qualité sur la durée », précise Alain Chapelon, l’un des deux directeurs généraux associés.
Le développement de la vente par Internet est perçu comme un outil de promotion et de fidélisation supplémentaire, « avec l’achèvement de la réservation en ligne pour 2007. » Jusqu’à présent, seulement 5 % des dossiers sont réalisés via le web. Parmi les autres projets figurent la valorisation des terroirs par le biais des villages, et le développement de collaborations avec les TO et agences de voyages. Tout cela avec l’appui des partenaires, qui sont la Caisses des dépôts, les organismes sociaux, les communes propriétaires des villages, et quatre fédérations sportives.