il est possible de vendre la France aux Français à condition de savoir y injecter la valeur ajoutée et l’originalité indispensables. -Château de Fort Lalatte (Bretagne) /crédit DepositPhoto
Le tourisme outgoing est out pour plusieurs mois....
On s’en doutait mais les faits récents et les dernières nouvelles en provenance du front de la Convid-19 le confirment.
La résurgence voire la flambée virale en Catalogne, met de nouveau les clignotants au rouge et risque de mettre un terme aux départs vers l’Espagne alors que la saison bat son plein.
Non, la pandémie ne disparaît pas avec la hausse des températures.
Tous les pronostics sont déjoués de côté là. En attendant le vaccin et/ou le traitement miracle (?), seules les mesures de confinement et les gestes de distanciation peuvent ralentir le phénomène à défaut de le faire cesser.
Mais cela ne suffit pas : au moindre relâchement, il revient au galop. Et si l’Espagne et le Portugal malgré leurs précautions sont particulièrement menacés, la France n’est pas épargnée avec l'avènement de nouveaux foyers et la hausse du coefficient de contamination.
Particulièrement dans les régions (Bretagne, région SUD…) où les flux migratoires estivaux sont les plus importants.
Même les DOM-TOM, dont l’ouverture problématique a fait couler beaucoup d’encre, restent d’un accès délicat. Les tests (PCR), leurs délais de validité et les horaires d’ouverture des laboratoires le week-end s'avèrent un véritable casse-tête chinois pour les candidats au départ.
On s’en doutait mais les faits récents et les dernières nouvelles en provenance du front de la Convid-19 le confirment.
La résurgence voire la flambée virale en Catalogne, met de nouveau les clignotants au rouge et risque de mettre un terme aux départs vers l’Espagne alors que la saison bat son plein.
Non, la pandémie ne disparaît pas avec la hausse des températures.
Tous les pronostics sont déjoués de côté là. En attendant le vaccin et/ou le traitement miracle (?), seules les mesures de confinement et les gestes de distanciation peuvent ralentir le phénomène à défaut de le faire cesser.
Mais cela ne suffit pas : au moindre relâchement, il revient au galop. Et si l’Espagne et le Portugal malgré leurs précautions sont particulièrement menacés, la France n’est pas épargnée avec l'avènement de nouveaux foyers et la hausse du coefficient de contamination.
Particulièrement dans les régions (Bretagne, région SUD…) où les flux migratoires estivaux sont les plus importants.
Même les DOM-TOM, dont l’ouverture problématique a fait couler beaucoup d’encre, restent d’un accès délicat. Les tests (PCR), leurs délais de validité et les horaires d’ouverture des laboratoires le week-end s'avèrent un véritable casse-tête chinois pour les candidats au départ.
Des voyagistes en sursis
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Plusieurs passagers se sont vu refuser l’embarquement et ont dû faire une croix sur leurs vacances pour incompatibilité de date.
Dur, dur…
L’addition va être salée pour les pays qui ont fait du tourisme un des piliers de leur économie.
Et ils sont nombreux en Europe à tabler sur cette manne qui représente en moyenne 10% de leur PIB : Grèce, Portugal, Espagne, Italie, France, Grande-Bretagne, Croatie…
Du côté de l’industrie du tourisme, ce n’est guère mieux.
Sans moyens et mesures draconiennes permettant une relance de l’envergure d’un Plan Marshall, les 5 prochaines années pourraient s’avérer très compliquées sur le front du tourisme.
Certes les dispositifs d’urgence (chômage partiel, exonérations de charges…) mis en place en urgence et avec le succès que l’on sait, par les Pouvoirs publics, ont mis en sursis les voyagistes.
L’Ordonnance a aussi permis de temporiser du côté des agences de voyages qui ont quelques mois devant elles pour faire partir leurs clients et “dégonfler” ainsi leur dette. Celles qui n’y parviendront pas devront de nouveau emprunter pour rembourser leurs clients ou... déclarer forfait.
Mais cette hibernation estivalière, n’aura qu’un temps. La reprise tant espérée des réservations automne-hiver n’est pas encore au rendez-vous et la “mollesse” des early birds inquiète les tour opérateurs. Les plus pessimistes ont d’ores et déjà tiré un trait sur la saison et se projettent sur le printemps-été 202.
Dur, dur…
L’addition va être salée pour les pays qui ont fait du tourisme un des piliers de leur économie.
Et ils sont nombreux en Europe à tabler sur cette manne qui représente en moyenne 10% de leur PIB : Grèce, Portugal, Espagne, Italie, France, Grande-Bretagne, Croatie…
Du côté de l’industrie du tourisme, ce n’est guère mieux.
Sans moyens et mesures draconiennes permettant une relance de l’envergure d’un Plan Marshall, les 5 prochaines années pourraient s’avérer très compliquées sur le front du tourisme.
Certes les dispositifs d’urgence (chômage partiel, exonérations de charges…) mis en place en urgence et avec le succès que l’on sait, par les Pouvoirs publics, ont mis en sursis les voyagistes.
L’Ordonnance a aussi permis de temporiser du côté des agences de voyages qui ont quelques mois devant elles pour faire partir leurs clients et “dégonfler” ainsi leur dette. Celles qui n’y parviendront pas devront de nouveau emprunter pour rembourser leurs clients ou... déclarer forfait.
Mais cette hibernation estivalière, n’aura qu’un temps. La reprise tant espérée des réservations automne-hiver n’est pas encore au rendez-vous et la “mollesse” des early birds inquiète les tour opérateurs. Les plus pessimistes ont d’ores et déjà tiré un trait sur la saison et se projettent sur le printemps-été 202.
La France, plus proche mais pas forcément plus accessible...
Un cap qui ne sera pas accessible à tous, loin s’en faut. Il reste la France, plus proche mais pas forcément plus accessible. Hormis quelques exceptions qui confirment la règle, les producteurs dont la culture, le savoir-faire et les ressources sont tournés en totalité vers les voyages à l’étranger, auront beaucoup de mal à se réinventer.
Il va falloir revoir tous les fondamentaux, réadapter la structure, réorganiser les ressources, mettre en place de nouvelles technologies, repenser la distribution… Pour certains cela confine à l’impossible.
Sans compter que la réintermédiation du produit France ne se fera pas en un clin d’oeil : les clients ont appris depuis longtemps à se débrouiller par eux-mêmes, aidés en cela par des réceptifs ingénieux et débrouillards qui ont fait des nouvelles technologies leur meilleur allié.
Pourtant, si l’on en croit certaines expériences isolées, il est possible de vendre la France aux Français à condition de savoir y injecter la valeur ajoutée et l’originalité indispensables. Et si vous n’en avez pas le temps ou l’expertise, beaucoup de réceptifs répertoriés dans notre annuaire #PartezEnFrance, l’ont déjà fait pour vous.
Oui, il va falloir de l'huile de coude et des neurones pour réinventer le tourisme de demain. Il sera certainement moins démocratique, moins lointain, plus durable et plus cher... mais il faudra faire avec !
Il va falloir revoir tous les fondamentaux, réadapter la structure, réorganiser les ressources, mettre en place de nouvelles technologies, repenser la distribution… Pour certains cela confine à l’impossible.
Sans compter que la réintermédiation du produit France ne se fera pas en un clin d’oeil : les clients ont appris depuis longtemps à se débrouiller par eux-mêmes, aidés en cela par des réceptifs ingénieux et débrouillards qui ont fait des nouvelles technologies leur meilleur allié.
Pourtant, si l’on en croit certaines expériences isolées, il est possible de vendre la France aux Français à condition de savoir y injecter la valeur ajoutée et l’originalité indispensables. Et si vous n’en avez pas le temps ou l’expertise, beaucoup de réceptifs répertoriés dans notre annuaire #PartezEnFrance, l’ont déjà fait pour vous.
Oui, il va falloir de l'huile de coude et des neurones pour réinventer le tourisme de demain. Il sera certainement moins démocratique, moins lointain, plus durable et plus cher... mais il faudra faire avec !
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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