TourMaG - Vous vous déclarez officiellement candidat à la Présidence des Entreprises du Voyage ?
Valéry Muggeo : Oui j'ai longuement réfléchi, j'ai un peu hésité, j'ai consulté un certain nombre de personnes, dont Jean-Pierre Mas (l'actuel président des EDV, ndlr) pour voir si ma candidature paraissait légitime.
Ca y est, c'est parti, j'ai envie d'y aller ! Je suis décidé et je me déclare officiellement candidat.
TourMaG - Est ce que votre candidature a été poussée par Laurent Abitbol, Président du groupe Marietton Développement et Président du directoire de Selectour ?
Valéry Muggeo : Evidemment j'ai évoqué ma candidature avec Laurent Abitbol. Mais ma décision m'appartient.
Comme le fait que je choisisse le moment de déclarer officiellement ma candidature. C'est mon choix, et la décision m'appartient seul.
J'ai aussi longuement échangé avec Jean-Baptiste Lemoyne (l'ancien ministre du tourisme, ndlr) sur ma possible candidature. Comme je l'ai dit, j'en ai parlé à quelques personnes et Laurent Abitbol en fait partie.
Ma décision n'est pas arbitrée par lui mais par moi. J'ai été aussi poussé par un certain nombre d'agents de voyages, pour certains que je connaissais à peine, qui ne sont pas forcément du réseau Selectour et qui m'ont dit "ce serait bien que tu présentes".
Cela m'a fait chaud au cœur. Il y a des personnes qui me poussent. Je trouve ça important d'être dans la pluralité. Avoir un seul et unique candidat serait dommage.
Valéry Muggeo : Oui j'ai longuement réfléchi, j'ai un peu hésité, j'ai consulté un certain nombre de personnes, dont Jean-Pierre Mas (l'actuel président des EDV, ndlr) pour voir si ma candidature paraissait légitime.
Ca y est, c'est parti, j'ai envie d'y aller ! Je suis décidé et je me déclare officiellement candidat.
TourMaG - Est ce que votre candidature a été poussée par Laurent Abitbol, Président du groupe Marietton Développement et Président du directoire de Selectour ?
Valéry Muggeo : Evidemment j'ai évoqué ma candidature avec Laurent Abitbol. Mais ma décision m'appartient.
Comme le fait que je choisisse le moment de déclarer officiellement ma candidature. C'est mon choix, et la décision m'appartient seul.
J'ai aussi longuement échangé avec Jean-Baptiste Lemoyne (l'ancien ministre du tourisme, ndlr) sur ma possible candidature. Comme je l'ai dit, j'en ai parlé à quelques personnes et Laurent Abitbol en fait partie.
Ma décision n'est pas arbitrée par lui mais par moi. J'ai été aussi poussé par un certain nombre d'agents de voyages, pour certains que je connaissais à peine, qui ne sont pas forcément du réseau Selectour et qui m'ont dit "ce serait bien que tu présentes".
Cela m'a fait chaud au cœur. Il y a des personnes qui me poussent. Je trouve ça important d'être dans la pluralité. Avoir un seul et unique candidat serait dommage.
"Je suis un homme de passion et d'implication"
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TourMaG - Valérie Boned, l'actuelle secrétaire générale des EDV, s'est déclarée candidate à l'occasion du Congrès des EDV à l'Ile Maurice. Vous auriez pu en faire de même ?
Valéry Muggeo : J'ai pensé que ce n'était pas le meilleur moment. Je voulais rendre hommage au travail effectué par Jean-Pierre Mas et Valérie Boned, notamment pendant la période de la pandémie.
La période n'a pas été facile mais dans notre malheur, nous avons pu nouer des liens avec les pouvoirs publics et nous rendre visibles aux yeux des politiques.
TourMaG - A ce jour, et même s'il reste encore quelques mois, seules deux personnes se sont déclarées... Cela vous surprend-il ?
Valéry Muggeo : Il est de plus en plus difficile d'impliquer les gens. Moi je suis un homme de passion et d'implication.
J'aime mon métier, j'ai démarré en 1986. J'ai été administrateur en 2012-2013 aux Entreprises du Voyage. Je suis aussi administrateur de Grenoble Alpes Tourisme et d'AlpExpo. Et puis j'ai été délégué régional, administrateur puis président de la coopérative Selectour.
Valéry Muggeo : J'ai pensé que ce n'était pas le meilleur moment. Je voulais rendre hommage au travail effectué par Jean-Pierre Mas et Valérie Boned, notamment pendant la période de la pandémie.
La période n'a pas été facile mais dans notre malheur, nous avons pu nouer des liens avec les pouvoirs publics et nous rendre visibles aux yeux des politiques.
TourMaG - A ce jour, et même s'il reste encore quelques mois, seules deux personnes se sont déclarées... Cela vous surprend-il ?
Valéry Muggeo : Il est de plus en plus difficile d'impliquer les gens. Moi je suis un homme de passion et d'implication.
J'aime mon métier, j'ai démarré en 1986. J'ai été administrateur en 2012-2013 aux Entreprises du Voyage. Je suis aussi administrateur de Grenoble Alpes Tourisme et d'AlpExpo. Et puis j'ai été délégué régional, administrateur puis président de la coopérative Selectour.
Je suis également administrateur à l'APST depuis près d'un an. Je m'occupe avec Adriana Minchella (la Présidente du CEDIV, ndlr) notamment des nouveaux entrants.
De jeunes entrepreneurs ont envie de se lancer dans le métier, et c'est un sujet très important. Nous devons redonner ses lettres de noblesse à notre secteur.
J'ai une vision assez large du secteur. Je sais que le rôle de Président du syndicat demande du travail, de l'implication mais aussi de la passion. Aujourd'hui certains auraient peut-être envie d'y aller, mais ils n'ont pas forcément le temps.
C'est une tâche et une fonction importantes qui demandent aussi un important travail de représentation auprès de toutes les instances aussi bien politiques, que dans l'industrie auprès des tour-opérateurs, des compagnies aériennes, tout en restant en lien avec les préoccupations des agents de voyages.
De jeunes entrepreneurs ont envie de se lancer dans le métier, et c'est un sujet très important. Nous devons redonner ses lettres de noblesse à notre secteur.
J'ai une vision assez large du secteur. Je sais que le rôle de Président du syndicat demande du travail, de l'implication mais aussi de la passion. Aujourd'hui certains auraient peut-être envie d'y aller, mais ils n'ont pas forcément le temps.
C'est une tâche et une fonction importantes qui demandent aussi un important travail de représentation auprès de toutes les instances aussi bien politiques, que dans l'industrie auprès des tour-opérateurs, des compagnies aériennes, tout en restant en lien avec les préoccupations des agents de voyages.
"Je suis un homme de terrain"
TourMaG - Vous dirigez 3 agences de voyages Selectour à Grenoble, Seyssins, et Saint-Marcelin. Comment allez-vous concilier votre rôle de dirigeant à celui de président des EDV si vous êtes élu ?
Valéry Muggeo : J'ai déjà pu mener de front mon rôle de Président de la coopérative Selectour et celui de chef d'entreprise.
Je ne veux pas m'éloigner des agences de voyages. Je suis un homme de terrain. Dans les missions que j'ai accomplies chez Selectour, l'une des choses que j'appréciais était d'aller à la rencontre des agences de voyages.
Aujourd'hui par exemple, je suis à mon bureau avec mes collaborateurs, c'est ce qui me motive.
TourMaG - Vous avez en face de vous une adversaire qui semble plébiscitée par une partie des adhérents...
Valéry Muggeo : Je ne considère pas Valérie Boned comme une adversaire. Elle a vraiment réalisé un travail formidable surtout pendant ces dernières années qui n'ont pas été faciles. C'est une personne que je respecte énormément.
Nous devons aller sur un débat d'idées. J'ai pour moi mon expérience de terrain. Je suis un homme de terrain. Je n'ai jamais lâché mes agences de voyages. Pour moi c'est important le contact avec les clients, j'écoute ce qu'ils me disent, leurs attentes.
Je suis le challenger ! Mais je suis un homme de challenges, et le défi ne me fait pas peur.
Valéry Muggeo : J'ai déjà pu mener de front mon rôle de Président de la coopérative Selectour et celui de chef d'entreprise.
Je ne veux pas m'éloigner des agences de voyages. Je suis un homme de terrain. Dans les missions que j'ai accomplies chez Selectour, l'une des choses que j'appréciais était d'aller à la rencontre des agences de voyages.
Aujourd'hui par exemple, je suis à mon bureau avec mes collaborateurs, c'est ce qui me motive.
TourMaG - Vous avez en face de vous une adversaire qui semble plébiscitée par une partie des adhérents...
Valéry Muggeo : Je ne considère pas Valérie Boned comme une adversaire. Elle a vraiment réalisé un travail formidable surtout pendant ces dernières années qui n'ont pas été faciles. C'est une personne que je respecte énormément.
Nous devons aller sur un débat d'idées. J'ai pour moi mon expérience de terrain. Je suis un homme de terrain. Je n'ai jamais lâché mes agences de voyages. Pour moi c'est important le contact avec les clients, j'écoute ce qu'ils me disent, leurs attentes.
Je suis le challenger ! Mais je suis un homme de challenges, et le défi ne me fait pas peur.
Valéry Muggeo : "Je présenterai dans les semaines qui viennent un programme un peu plus étoffé"
TourMaG - Quelles sont vos principales motivations ?
Valéry Muggeo : Défendre les intérêts des agences de voyages. Les sujets sont nombreux : la révisions de la directive européenne des voyages à forfait avec notamment le dossier de la limitation des acomptes.
Il y a aussi IATA, les compagnies aériennes... Et je le répète c'est très important d'être sur le terrain pour connaître les problématiques auxquelles nos clients et nos collaborateurs sont confrontés.
Avec la Selectour Academy dès 2019 et avant le Covid j'ai senti qu'il fallait travailler sur la problématique de la formation et du recrutement. Le flambeau a d'ailleurs été très bien repris par Natale Scaglia (l'actuel président de la coopérative Selectour ndlr).
Nous nous dirigeons davantage vers un métier de conciergerie plutôt qu'un métier de preneur de commandes comme c'était le cas quand j'ai débuté, ce qui demande des compétences importantes de la part de nos collaborateurs.
Il y a aussi la transmission d'entreprise qui est un sujet essentiel.
Nous sommes également dans l'ère de la concentration d'entreprises, le secteur évolue ! Et puis il y a le Business Travel qui n'a pas encore retrouvé les niveaux pré-pandémiques.
Je présenterai dans les semaines qui viennent un programme un peu plus étoffé.
Valéry Muggeo : Défendre les intérêts des agences de voyages. Les sujets sont nombreux : la révisions de la directive européenne des voyages à forfait avec notamment le dossier de la limitation des acomptes.
Il y a aussi IATA, les compagnies aériennes... Et je le répète c'est très important d'être sur le terrain pour connaître les problématiques auxquelles nos clients et nos collaborateurs sont confrontés.
Avec la Selectour Academy dès 2019 et avant le Covid j'ai senti qu'il fallait travailler sur la problématique de la formation et du recrutement. Le flambeau a d'ailleurs été très bien repris par Natale Scaglia (l'actuel président de la coopérative Selectour ndlr).
Nous nous dirigeons davantage vers un métier de conciergerie plutôt qu'un métier de preneur de commandes comme c'était le cas quand j'ai débuté, ce qui demande des compétences importantes de la part de nos collaborateurs.
Il y a aussi la transmission d'entreprise qui est un sujet essentiel.
Nous sommes également dans l'ère de la concentration d'entreprises, le secteur évolue ! Et puis il y a le Business Travel qui n'a pas encore retrouvé les niveaux pré-pandémiques.
Je présenterai dans les semaines qui viennent un programme un peu plus étoffé.