Le groupe de Richard Branson prévoit en effet, dès 2020, d'embarquer 66 passagers lors de 16 vols réalisés par deux fusées, soit quatre personnes par voyage - DR
Au quitte de paraphraser les mots prononcés par Youri Gagarine en 1961, lorsqu’il effectua le tout premier vol d’un homme dans l’espace, à savoir « C’est parti, c’est parti ! », je serais tenté de les prononcer en ce qui concerne le tourisme spatial, et notamment suite aux demandes d’agrément de voyages dans l’espace auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC).
En effet le prochain lancement de touristes dans l’espace se précise puisque selon un document transmis (voir ci-dessous) par Virgin Galactic à la Securities and Exchange Commission (SEC), les voyages d'agrément dans l'espace devraient démarrer dès l'an prochain.
Le groupe de Richard Branson prévoit en effet, dès 2020, d'embarquer 66 passagers lors de 16 vols réalisés par deux fusées, soit quatre personnes par voyage.
Ce n'est qu'un début, puisqu’en 2023, la compagnie annonce qu'elle effectuera 270 vols avec cinq navettes pour envoyer lors de cette année 1565 personnes.
Dans le document envoyé à la SEC, Virgin Galactic précise que la place coûtera 250.000 dollars pour environ 90 minutes de vol. Pour ce tarif, les clients observeront la courbure de la terre et découvriront les effets de l'apesanteur pendant quelques minutes.
En supposant que chaque vol soit complet, cela signifie qu’un total de 3 242 personnes voyageront dans l’espace à bord d’une navette Virgin Galactic entre 2020 et 2023.
Peut-être que ces premiers clients de l’espace pourront fêter leur voyage avec une bonne bière puisque l’on apprend qu’en Australie, les sociétés 4 Pines Beer et Saber Astronautics collaborent pour rendre possible la dégustation de bière en apesanteur…
Rappelons que de leur côté, les équipes champenoises de la maison Mumm et le designer Octave de Gaulle ont mis au point un champagne destiné, lui aussi, à être dégusté dans les étoiles, en apesanteur.
Mousse ou bulles à bord de la navette Virgin Galactic, à chacun de choisir… Mis à part cette demande, au cours de ce mois de septembre riche en informations, j’en ai retenu deux autres à votre attention.
En effet le prochain lancement de touristes dans l’espace se précise puisque selon un document transmis (voir ci-dessous) par Virgin Galactic à la Securities and Exchange Commission (SEC), les voyages d'agrément dans l'espace devraient démarrer dès l'an prochain.
Le groupe de Richard Branson prévoit en effet, dès 2020, d'embarquer 66 passagers lors de 16 vols réalisés par deux fusées, soit quatre personnes par voyage.
Ce n'est qu'un début, puisqu’en 2023, la compagnie annonce qu'elle effectuera 270 vols avec cinq navettes pour envoyer lors de cette année 1565 personnes.
Dans le document envoyé à la SEC, Virgin Galactic précise que la place coûtera 250.000 dollars pour environ 90 minutes de vol. Pour ce tarif, les clients observeront la courbure de la terre et découvriront les effets de l'apesanteur pendant quelques minutes.
En supposant que chaque vol soit complet, cela signifie qu’un total de 3 242 personnes voyageront dans l’espace à bord d’une navette Virgin Galactic entre 2020 et 2023.
Peut-être que ces premiers clients de l’espace pourront fêter leur voyage avec une bonne bière puisque l’on apprend qu’en Australie, les sociétés 4 Pines Beer et Saber Astronautics collaborent pour rendre possible la dégustation de bière en apesanteur…
Rappelons que de leur côté, les équipes champenoises de la maison Mumm et le designer Octave de Gaulle ont mis au point un champagne destiné, lui aussi, à être dégusté dans les étoiles, en apesanteur.
Mousse ou bulles à bord de la navette Virgin Galactic, à chacun de choisir… Mis à part cette demande, au cours de ce mois de septembre riche en informations, j’en ai retenu deux autres à votre attention.
Capture d'écran des documents déposés par Virgin Galactic auprès de la SEC - DR
Autres articles
1er astronaute d'un pays arabe à fouler l'ISS
Avec l’envoi fin septembre du vaisseau Soyouz MS-15 du cosmodrome russe de Baïkonour, en direction la Station spatiale internationale (ISS), les Emirats intègre désormais le petit club des pays arabes ayant envoyé un homme dans l'espace, puisqu’avec l’Américaine Jessica Meir et le Russe Oleg Skripotchka, le troisième cosmonaute est Emirati et se nomme Hazza Al Mansouri
Ce pilote de chasse, âgé de 35 ans devient ainsi le premier astronaute d’un pays arabe à fouler l’ISS, twittant quelques heures avant son départ : « je suis rempli d’un indescriptible sentiment de joie et de sidération. Aujourd’hui, je porte les rêves et les ambitions de mon pays à une toute autre dimension ».
L’arrivée des trois astronautes porte à neuf le nombre d’occupants de la station orbitale, un record depuis septembre 2015.
Ce sera le dernier décollage d’une fusée Soyouz-FG, un modèle dont le premier vol remonte à 2001. À partir d’avril 2020, date du prochain lancement vers l’ISS, les fusées Soyouz 2.1a seront utilisées pour envoyer des hommes dans l’espace.
Rappelons qu’auparavant deux pays arabes avaient envoyé deux hommes dans l’espace : l’Arabie saoudite en 1985 et la Syrie en 1987.
Ce pilote de chasse, âgé de 35 ans devient ainsi le premier astronaute d’un pays arabe à fouler l’ISS, twittant quelques heures avant son départ : « je suis rempli d’un indescriptible sentiment de joie et de sidération. Aujourd’hui, je porte les rêves et les ambitions de mon pays à une toute autre dimension ».
L’arrivée des trois astronautes porte à neuf le nombre d’occupants de la station orbitale, un record depuis septembre 2015.
Ce sera le dernier décollage d’une fusée Soyouz-FG, un modèle dont le premier vol remonte à 2001. À partir d’avril 2020, date du prochain lancement vers l’ISS, les fusées Soyouz 2.1a seront utilisées pour envoyer des hommes dans l’espace.
Rappelons qu’auparavant deux pays arabes avaient envoyé deux hommes dans l’espace : l’Arabie saoudite en 1985 et la Syrie en 1987.
Une législation à revoir
De plus en plus dans le domaine du spatial et du tourisme spatial le fait de revoir la législation et de l’actualiser se fait de plus en plus pressante, deux exemples révélés au cours du mois de septembre illustrent cette problématique
La dernière semaine d’août, une collision a été évitée de justesse entre deux satellites. D’un côté, Aeolus de l’Agence spatiale Européenne (chargé d’observer la terre) et de l’autre un modèle Starlink 44 (appartenant à la société Space X d’Elon Musk, l’inventeur sud-africain de la Tesla).
Ceci a provoqué une vive réaction de l’agence européenne qui en en a profité pour réclamer d’urgence un ‘’code de la route’’ pour l’espace. Il est vrai qu’au-dessus de nos têtes, environ 2.000 satellites opérationnels en orbite terrestre tournent autour de notre planète à une vitesse de 10 km/seconde c’est à dire 36.000 km/ heure.
Pour en être convaincu, consultez le site "Stuff in Space" qui est une carte 3D en temps réel des objets en orbite autour de la Terre. Le site Web est mis à jour quotidiennement avec les données d'orbite de Space-Track.org et utilise la bibliothèque Javascript de satellite.js pour calculer les positions satellite. L'occasion pour vous de constater visuellement l'embouteillage spatial, avec plus de 150 000 objets autour de la Terre.
En 2020 on pourrait compter 12.000 satellites en orbite terrestre !
Deuxième exemple, ce qui vient de se passer avec la plainte de Summer Worden, ancienne agent du renseignement pour l’US Air FORCE contre Anne McClain, l’astronaute ayant passé près de 7 mois à bord de l’ISS, pour vol d’identité et violation de dossiers financiers privés.
Toute la question se pose désormais de savoir comment la justice traitera cette affaire. Quelles lois s’appliquent à bord de l’ISS ? La NASA sera-t-elle contrainte de donner aux avocats, l’accès à un réseau secret dans le cadre du processus de l’enquête ?
Ce type événements pourrait se multiplier dans les années à venir alors que la conquête spatiale s’accélère, et que le tourisme spatial devrait prendre de l’ampleur, d’où l’impérieuse nécessité d’actualiser la loi existante.
La dernière semaine d’août, une collision a été évitée de justesse entre deux satellites. D’un côté, Aeolus de l’Agence spatiale Européenne (chargé d’observer la terre) et de l’autre un modèle Starlink 44 (appartenant à la société Space X d’Elon Musk, l’inventeur sud-africain de la Tesla).
Ceci a provoqué une vive réaction de l’agence européenne qui en en a profité pour réclamer d’urgence un ‘’code de la route’’ pour l’espace. Il est vrai qu’au-dessus de nos têtes, environ 2.000 satellites opérationnels en orbite terrestre tournent autour de notre planète à une vitesse de 10 km/seconde c’est à dire 36.000 km/ heure.
Pour en être convaincu, consultez le site "Stuff in Space" qui est une carte 3D en temps réel des objets en orbite autour de la Terre. Le site Web est mis à jour quotidiennement avec les données d'orbite de Space-Track.org et utilise la bibliothèque Javascript de satellite.js pour calculer les positions satellite. L'occasion pour vous de constater visuellement l'embouteillage spatial, avec plus de 150 000 objets autour de la Terre.
En 2020 on pourrait compter 12.000 satellites en orbite terrestre !
Deuxième exemple, ce qui vient de se passer avec la plainte de Summer Worden, ancienne agent du renseignement pour l’US Air FORCE contre Anne McClain, l’astronaute ayant passé près de 7 mois à bord de l’ISS, pour vol d’identité et violation de dossiers financiers privés.
Toute la question se pose désormais de savoir comment la justice traitera cette affaire. Quelles lois s’appliquent à bord de l’ISS ? La NASA sera-t-elle contrainte de donner aux avocats, l’accès à un réseau secret dans le cadre du processus de l’enquête ?
Ce type événements pourrait se multiplier dans les années à venir alors que la conquête spatiale s’accélère, et que le tourisme spatial devrait prendre de l’ampleur, d’où l’impérieuse nécessité d’actualiser la loi existante.
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.