
"Nous nous positionnons en tant qu'apporteur d'affaires. Notre modèle économique repose sur une commission versée par nos partenaires, lorsqu'il y a une vente. Nous rétrocédons ensuite une partie de cette commission aux clients, c'est du marketing à la performance...", explique Gilles Nectoux, PDG - Capture écran
Après les enchères, les ventes privées et les ventes groupées du type Groupon, un nouveau concept est en train de monter en puissance sur le web : le cashback.
eBuyClub, créé en 2000 par Gilles Nectoux, PDG du groupe Plebicom, fait partie de ces sites qui proposent aux internautes de récupérer en cash une partie du montant de leurs achats.
Le portail a ainsi noué des partenariats avec plus de 1 800 sites, dans tous les univers : électroménager, banques, assurances, motos, autos, produits de beauté, déco, high tech... et bien sûr le voyage !
"Nous nous positionnons en tant qu'apporteur d'affaires. Notre modèle économique repose sur une commission versée par nos partenaires, lorsqu'une vente est conclue. Nous rétrocédons ensuite une partie de cette commission aux clients, c'est du marketing à la performance...", explique Gilles Nectoux.
"L'intérêt pour nos partenaires est de générer des ventes sans prendre de risques. 90% du top de l'e-commerce travaille avec nous", ajoute-t-il.
Le site compte 245 partenaires voyages (loueurs de voitures, hôteliers, transporteurs, agences de voyages, TO...) avec des cashback actifs.
Thomas Cook, Lastminute, Carrefour Voyages, Voyages Auchan, Héliades, Accor, Promovacances, Vacances Transat, Expedia, Edreams, Qatar Airways, Emirates, Comptoir des Voyages... font partie de la liste.
eBuyClub, créé en 2000 par Gilles Nectoux, PDG du groupe Plebicom, fait partie de ces sites qui proposent aux internautes de récupérer en cash une partie du montant de leurs achats.
Le portail a ainsi noué des partenariats avec plus de 1 800 sites, dans tous les univers : électroménager, banques, assurances, motos, autos, produits de beauté, déco, high tech... et bien sûr le voyage !
"Nous nous positionnons en tant qu'apporteur d'affaires. Notre modèle économique repose sur une commission versée par nos partenaires, lorsqu'une vente est conclue. Nous rétrocédons ensuite une partie de cette commission aux clients, c'est du marketing à la performance...", explique Gilles Nectoux.
"L'intérêt pour nos partenaires est de générer des ventes sans prendre de risques. 90% du top de l'e-commerce travaille avec nous", ajoute-t-il.
Le site compte 245 partenaires voyages (loueurs de voitures, hôteliers, transporteurs, agences de voyages, TO...) avec des cashback actifs.
Thomas Cook, Lastminute, Carrefour Voyages, Voyages Auchan, Héliades, Accor, Promovacances, Vacances Transat, Expedia, Edreams, Qatar Airways, Emirates, Comptoir des Voyages... font partie de la liste.
La SNCF propose des cashback sur l’achat des billets de train
Autres articles
A titre d'exemple, pour l'achat d'un séjour club Thomas Cook, le client peut obtenir un remboursement jusqu'à 48€ ; sur ebookers, il peut obtenir jusqu'à 12% sur les hôtels.
Pour Thomas Cook, le cashback est une alternative intéressante à la remise d’un bon de réduction.
Un porte-parole du groupe précise : "Nous travaillons avec les principaux acteurs de cashback du marché, concernant nos 2 marques.
Ce type de partenariat nous offre une visibilité intéressante auprès des nombreux internautes membres des sites de cashback et nous permet de finaliser un volume intéressant de ventes."
Chez Héliades, en mai 2015, le cashback (tout sites confondus) a généré entre 5 à 8% des ventes B2C.
Michaël Batifort, responsable communication et e-commerce du TO souligne : "Avec ces sites, nous répondons à une demande d'un certain profil d'acheteurs, en quête du meilleur prix.
Parallèlement, cela nous permet d'avoir une visibilité supplémentaire, d'augmenter notre référencement sur Internet, sur des sites à large audience, de manière gratuite, puisque nous ne versons une commission que lorsqu'il y a une vente."
Une analyse partagée par ebookers, qui apprécie aussi la souplesse de l'outil : "Les offres sont maniables, ce qui donne la possibilité d'ajuster l'activité chaque semaine et permet de mettre en avant des produits et des destinations en temps réel."
Preuve que le concept séduit, la SNCF vient de rejoindre eBuyClub avec des cashback sur l’achat des billets de train, et des remboursements compris entre 0,7 et 1% selon le voyage choisi (TGV, Thalys, Eurostar, iDTGV, …).
Pour Thomas Cook, le cashback est une alternative intéressante à la remise d’un bon de réduction.
Un porte-parole du groupe précise : "Nous travaillons avec les principaux acteurs de cashback du marché, concernant nos 2 marques.
Ce type de partenariat nous offre une visibilité intéressante auprès des nombreux internautes membres des sites de cashback et nous permet de finaliser un volume intéressant de ventes."
Chez Héliades, en mai 2015, le cashback (tout sites confondus) a généré entre 5 à 8% des ventes B2C.
Michaël Batifort, responsable communication et e-commerce du TO souligne : "Avec ces sites, nous répondons à une demande d'un certain profil d'acheteurs, en quête du meilleur prix.
Parallèlement, cela nous permet d'avoir une visibilité supplémentaire, d'augmenter notre référencement sur Internet, sur des sites à large audience, de manière gratuite, puisque nous ne versons une commission que lorsqu'il y a une vente."
Une analyse partagée par ebookers, qui apprécie aussi la souplesse de l'outil : "Les offres sont maniables, ce qui donne la possibilité d'ajuster l'activité chaque semaine et permet de mettre en avant des produits et des destinations en temps réel."
Preuve que le concept séduit, la SNCF vient de rejoindre eBuyClub avec des cashback sur l’achat des billets de train, et des remboursements compris entre 0,7 et 1% selon le voyage choisi (TGV, Thalys, Eurostar, iDTGV, …).
Bientôt du cashback en boutique
Selon les conditions, les offres peuvent parfois être valables uniquement pour les premiers achats effectués sur le site.
C'est le cas pour des marques du groupe Accor. Une fois inscrit (gratuit), l'internaute peut bénéficier de ses gains lorsque la commande est validée.
Pour toucher son argent, la cagnotte doit atteindre au moins 10€. Le remboursement s'effectue ensuite par virement, par chèque ou via Paypal. Attention toutefois : les pourcentages sont appliqués sur les montants hors taxes.
Pour aller encore plus loin, Gilles Nectoux va lancer prochainement la possibilité de bénéficier du cashback en boutiques. On peut donc imaginer le concept en agences de voyages.
Il faut dire que le secteur du tourisme est porteur, il représente 25% à 30% de l'activité d'eBuyClub, qui compte une communauté d'acheteurs sur Internet de 2 millions de membres.
A côté du cashback, les internautes peuvent également accéder à de nombreux codes promo.
Enfin, pour optimiser ses achats en ligne, eBuyClub a développé une "Alerte Bons plans" qui informe des cashback et codes promo disponibles chez les partenaires au moment où l'internaute réalise ses achats.
"Ces dernières années", le groupe Plebicom a reversé "entre 6 et 8 millions d’euros de cashback par an aux utilisateurs."
C'est le cas pour des marques du groupe Accor. Une fois inscrit (gratuit), l'internaute peut bénéficier de ses gains lorsque la commande est validée.
Pour toucher son argent, la cagnotte doit atteindre au moins 10€. Le remboursement s'effectue ensuite par virement, par chèque ou via Paypal. Attention toutefois : les pourcentages sont appliqués sur les montants hors taxes.
Pour aller encore plus loin, Gilles Nectoux va lancer prochainement la possibilité de bénéficier du cashback en boutiques. On peut donc imaginer le concept en agences de voyages.
Il faut dire que le secteur du tourisme est porteur, il représente 25% à 30% de l'activité d'eBuyClub, qui compte une communauté d'acheteurs sur Internet de 2 millions de membres.
A côté du cashback, les internautes peuvent également accéder à de nombreux codes promo.
Enfin, pour optimiser ses achats en ligne, eBuyClub a développé une "Alerte Bons plans" qui informe des cashback et codes promo disponibles chez les partenaires au moment où l'internaute réalise ses achats.
"Ces dernières années", le groupe Plebicom a reversé "entre 6 et 8 millions d’euros de cashback par an aux utilisateurs."
Attention au cashback payant... et à l'image de marque
Plusieurs acteurs reconnus se partagent le marché du cashback. Parmi eux iGraal, Poulpeo et eBuyclub, qui proposent aux internautes de s'inscrire gratuitement.
Attention toutefois aux sites de cashback payants tels que Remisesetreductions.fr, un site indépendant édité par la société Webloyalty. Plusieurs articles ont été publiés dans la presse mettant en garde les internautes sur les pratiques de cet opérateur.
Les internautes qui n'auraient pas pris soin de lire les petites lignes des conditions générales de ventes, pourraient se retrouver, sans le savoir à payer un abonnement mensuel d'une quinzaine d'euros.
Suite aux plaintes soulevées par les consommateurs dans les forums et aux articles publiés, Voyages-SNCF a mis un terme à son partenariat avec Webloyalty, afin d'éviter de ternir son image.
Comme le résume Cyril Brosset, journaliste à Que Choisir, cité par Challenges, : "En général, les clients qui utilisent le service reçoivent bien leur argent, même s’il arrive qu’ils soient déçus par les montants, dans la mesure où le pourcentage de remboursement se base sur le prix hors taxes et hors frais de livraison.
Par contre, le plus gros des plaintes vient de clients qui se sont retrouvés abonnés sans vraiment le vouloir".
Attention toutefois aux sites de cashback payants tels que Remisesetreductions.fr, un site indépendant édité par la société Webloyalty. Plusieurs articles ont été publiés dans la presse mettant en garde les internautes sur les pratiques de cet opérateur.
Les internautes qui n'auraient pas pris soin de lire les petites lignes des conditions générales de ventes, pourraient se retrouver, sans le savoir à payer un abonnement mensuel d'une quinzaine d'euros.
Suite aux plaintes soulevées par les consommateurs dans les forums et aux articles publiés, Voyages-SNCF a mis un terme à son partenariat avec Webloyalty, afin d'éviter de ternir son image.
Comme le résume Cyril Brosset, journaliste à Que Choisir, cité par Challenges, : "En général, les clients qui utilisent le service reçoivent bien leur argent, même s’il arrive qu’ils soient déçus par les montants, dans la mesure où le pourcentage de remboursement se base sur le prix hors taxes et hors frais de livraison.
Par contre, le plus gros des plaintes vient de clients qui se sont retrouvés abonnés sans vraiment le vouloir".