Marchés de Noël, Fête des Lumières, réveillons… En cette fin d’année, la production des réceptifs français et autocaristes s’aligne sur le calendrier des fêtes. Un marché de niche !
« L’événementiel thématique, en 2019, représentait 60% à 65% de notre activité. Pour nous, c’est important ! », lance Emmanuel Nesta, directeur général de Mondoramas, agence réceptive spécialiste des séjours thématiques en France et en Europe.
« Marché de Noel, réveillon, carnaval…ces événements sont de véritables attraits. On proposerait beaucoup moins de choses, si on n’avait pas cette offre en pleine hiver », appuie Jean-François Richou, directeur associé du groupe Richou Voyages.
Du côté de Solotour, tour-opérateur pour les autocaristes, spécialisé dans les produits groupe, on se réjouit également des produits festifs de fin d’année. « La tendance est un peu moins bonne qu’en 2019, mais mieux que ce que l’on pensait », se réjouit Jean-François Guieu, directeur-Co-Gérant.
« Une niche inspirante pour nos clients, selon Michelle Kunegel, directrice générale de Lisela by LK Tours, agence réceptive spécialiste du Grand Est. Le volume d’affaires sur ces produits n’est pas important, mais ça peut être un prétexte pour capter l’attention. »
La crise de la covid-19 aura eu ça de bon qu’elle a valorisé la destination France, auprès de la clientèle française.
« L’événementiel thématique, en 2019, représentait 60% à 65% de notre activité. Pour nous, c’est important ! », lance Emmanuel Nesta, directeur général de Mondoramas, agence réceptive spécialiste des séjours thématiques en France et en Europe.
« Marché de Noel, réveillon, carnaval…ces événements sont de véritables attraits. On proposerait beaucoup moins de choses, si on n’avait pas cette offre en pleine hiver », appuie Jean-François Richou, directeur associé du groupe Richou Voyages.
Du côté de Solotour, tour-opérateur pour les autocaristes, spécialisé dans les produits groupe, on se réjouit également des produits festifs de fin d’année. « La tendance est un peu moins bonne qu’en 2019, mais mieux que ce que l’on pensait », se réjouit Jean-François Guieu, directeur-Co-Gérant.
« Une niche inspirante pour nos clients, selon Michelle Kunegel, directrice générale de Lisela by LK Tours, agence réceptive spécialiste du Grand Est. Le volume d’affaires sur ces produits n’est pas important, mais ça peut être un prétexte pour capter l’attention. »
La crise de la covid-19 aura eu ça de bon qu’elle a valorisé la destination France, auprès de la clientèle française.
Produit phare : les marchés de Noël
L’Hexagone revêt ses habits de lumières et déploie ses chalets en bois, où fleurent bons les produits gastronomiques et autre vin chaud. Et ça plait !
Depuis quelques années, l’engouement pour les marchés de Noël va en grandissant. Un marché de niche, qui séduit principalement une clientèle de seniors.
« En Alsace, ils sont une valeur sûre », assure le directeur-Co-Gérant de Solotour.
Même son de cloche pour Emmanuel Nesta, directeur général de Mondoramas : « Ils suscitent beaucoup d’intérêt et de demande, notamment car la distanciation est plus facile à respecter, si on ne vient pas au moment de forte influence. Ça marche très bien. Mais depuis quelques jours, les informations sont anxiogènes, pas de nature à sécuriser. »
« La thématique des marchés de Noël fonctionne pas mal, on a plutôt bien rempli nos voyages surtout à la vue du contexte récent », remarque Jean-François Richou, directeur associé du groupe Richou Voyages.
Le bestseller ? Le Marché de Noël de Strasbourg. La fréquentation touristique des Marchés de Noël, en Alsace, est estimée à environ 4 millions de visiteurs, en 2018, selon les chiffres d’une étude de l’observatoire régional du tourisme d’Alsace (ORTA).
Depuis quelques années, l’engouement pour les marchés de Noël va en grandissant. Un marché de niche, qui séduit principalement une clientèle de seniors.
« En Alsace, ils sont une valeur sûre », assure le directeur-Co-Gérant de Solotour.
Même son de cloche pour Emmanuel Nesta, directeur général de Mondoramas : « Ils suscitent beaucoup d’intérêt et de demande, notamment car la distanciation est plus facile à respecter, si on ne vient pas au moment de forte influence. Ça marche très bien. Mais depuis quelques jours, les informations sont anxiogènes, pas de nature à sécuriser. »
« La thématique des marchés de Noël fonctionne pas mal, on a plutôt bien rempli nos voyages surtout à la vue du contexte récent », remarque Jean-François Richou, directeur associé du groupe Richou Voyages.
Le bestseller ? Le Marché de Noël de Strasbourg. La fréquentation touristique des Marchés de Noël, en Alsace, est estimée à environ 4 millions de visiteurs, en 2018, selon les chiffres d’une étude de l’observatoire régional du tourisme d’Alsace (ORTA).
Pas d’anticipation possible
Si l’accalmie sanitaire et la bonne couverture vaccinale ont permis le retour des grands événements de fin d’année, même annoncé tardivement, à l’instar de l’incontournable Fête des Lumières de Lyon, l’arrivée d’une cinquième vague de Covid-19 en France n’augure rien de bon.
« Hier, la difficulté était d’avoir la confirmation que l’événement allait bien avoir lieu ! Aujourd’hui, c’est de trouver des chambres. On ne s’est pas positionné, nous avons du mal à trouver des allotements hôteliers », explique le directeur général de Mondoramas.
« Chat échaudé craint l'eau froide », dit l’adage… Les gens confirment en dernière minute. « Les réservations sont beaucoup plus tardives que ce que l’on connaissait avant la crise sanitaire », observe Emmanuel Nesta.
Même constat chez Richou Voyage. « On continue de prendre les réservations pour les marchés de Noël. Pour les réveillons, les inscriptions ont été plus timides et s’accélèrent aujourd’hui. On s’attend encore à des confirmations. On l’espère. Les clients sont prudents, ils attendent de voir comment évolue le contexte sanitaire, mais on sent une vraie volonté de partir », constate Jean-François Richou.
« Hier, la difficulté était d’avoir la confirmation que l’événement allait bien avoir lieu ! Aujourd’hui, c’est de trouver des chambres. On ne s’est pas positionné, nous avons du mal à trouver des allotements hôteliers », explique le directeur général de Mondoramas.
« Chat échaudé craint l'eau froide », dit l’adage… Les gens confirment en dernière minute. « Les réservations sont beaucoup plus tardives que ce que l’on connaissait avant la crise sanitaire », observe Emmanuel Nesta.
Même constat chez Richou Voyage. « On continue de prendre les réservations pour les marchés de Noël. Pour les réveillons, les inscriptions ont été plus timides et s’accélèrent aujourd’hui. On s’attend encore à des confirmations. On l’espère. Les clients sont prudents, ils attendent de voir comment évolue le contexte sanitaire, mais on sent une vraie volonté de partir », constate Jean-François Richou.
Bonne tendance pour l’année 2022.
Les annonces tardives de l’ouverture des marchés de Noël, explique que le marché des groupes qui représente la clientèle n’est pas au rendez-vous. Reste que profiter d’événements touristiques en France pour s’évader séduit !
Carnaval de Nice, Fête du citron de Menton, salon de l’agriculture….
Chez Solotour, pour qui la France représente plus de 50% de sa production, l’hexagone reste en vogue par rapport à l’étranger. « Il est plus simple de s’y déplacer et puis pour le moment, la situation est meilleure ici qu’à l’étranger », souligne Jean-François Guieu, son directeur.
« Il y a un vrai besoin de retrouver ces thématiques phares de Noël. Nous avons beaucoup de demandes pour l’année prochaine », note Michelle Kunegel, DG de LK Tours.
« Le Carnaval de Nice fera un gros score, nous avons beaucoup de demande de devis, mais pas encore énormément de confirmation. Là encore, les gens vont attendre avant de confirmer », avance Emmanuel Nesta.
« Les organisateurs ont amélioré leur programmation. De notre côté, nos produits sont plus complets. Cela annonce un beau démarrage d’année », se veut optimiste le DG de Mondoramas. On lui souhaite d’avoir raison.
Carnaval de Nice, Fête du citron de Menton, salon de l’agriculture….
Chez Solotour, pour qui la France représente plus de 50% de sa production, l’hexagone reste en vogue par rapport à l’étranger. « Il est plus simple de s’y déplacer et puis pour le moment, la situation est meilleure ici qu’à l’étranger », souligne Jean-François Guieu, son directeur.
« Il y a un vrai besoin de retrouver ces thématiques phares de Noël. Nous avons beaucoup de demandes pour l’année prochaine », note Michelle Kunegel, DG de LK Tours.
« Le Carnaval de Nice fera un gros score, nous avons beaucoup de demande de devis, mais pas encore énormément de confirmation. Là encore, les gens vont attendre avant de confirmer », avance Emmanuel Nesta.
« Les organisateurs ont amélioré leur programmation. De notre côté, nos produits sont plus complets. Cela annonce un beau démarrage d’année », se veut optimiste le DG de Mondoramas. On lui souhaite d’avoir raison.