Axiom Space n’en est pas à son premier coup d’essai, puisque c’est la troisième fois - dans la nuit du jeudi 18 janvier 2024 - qu’une mission habitée a été commanditée par l’entreprise aérospatiale.
L’objectif est, pendant deux semaines, d’effectuer à bord de l’ISS une trentaine d’expériences scientifiques, notamment des recherches sur les cellules souches, les processus biologiques et d’autres études en microgravité.
Quatre passagers composent la mission, à commencer par l'Américain d'origine espagnole Michael Lopez-Alegria (ancien astronaute de la Nasa qui a déjà connu trois vols de navette, un séjour dans l'ISS et 10 sorties extravéhiculaires), qui dirige la mission dont l’équipage est composé uniquement d’Européens.
Il est accompagné de l'Italien Walter Villadei, colonel de l'Armée de l'air italienne, ayant déjà effectué un vol suborbital avec Virgin Galactic en juin 2023, le Turc Alper Cezeravci, colonel de l'Armée de l'air (une première pour la Turquie), et le Suédois Marcus Wandt, un astronaute de réserve de l'ESA.
Les astronautes, qui s’entraînent depuis des mois sont arrivés samedi 20 janvier, rejoignant ainsi leurs sept collègues déjà à bord de l’ISS : deux Américaines, un Danois, un Japonais et trois cosmonautes russes.
Lire aussi : Tourisme spatial : le 1er semestre 2023 a tenu toutes ses promesses
L’objectif est, pendant deux semaines, d’effectuer à bord de l’ISS une trentaine d’expériences scientifiques, notamment des recherches sur les cellules souches, les processus biologiques et d’autres études en microgravité.
Quatre passagers composent la mission, à commencer par l'Américain d'origine espagnole Michael Lopez-Alegria (ancien astronaute de la Nasa qui a déjà connu trois vols de navette, un séjour dans l'ISS et 10 sorties extravéhiculaires), qui dirige la mission dont l’équipage est composé uniquement d’Européens.
Il est accompagné de l'Italien Walter Villadei, colonel de l'Armée de l'air italienne, ayant déjà effectué un vol suborbital avec Virgin Galactic en juin 2023, le Turc Alper Cezeravci, colonel de l'Armée de l'air (une première pour la Turquie), et le Suédois Marcus Wandt, un astronaute de réserve de l'ESA.
Les astronautes, qui s’entraînent depuis des mois sont arrivés samedi 20 janvier, rejoignant ainsi leurs sept collègues déjà à bord de l’ISS : deux Américaines, un Danois, un Japonais et trois cosmonautes russes.
Lire aussi : Tourisme spatial : le 1er semestre 2023 a tenu toutes ses promesses
Bientôt une station spatiale pour Axiom Space ?
Après avoir permis à de riches clients de réaliser leur rêve, cette mission emmène cette fois-ci des passagers sponsorisés par des agences nationales, comme par exemple, le Suédois Marcus Wandt soutenu par l'Agence spatiale européenne (ESA).
Par contre, il est à noter que les détails des différents contrats, dont les prix payés à Axiom Space pour chaque siège, ne sont pas rendus publics.
Rappelons que ces missions privées sont réalisées en partenariat avec la Nasa, qui facture à Axiom Space l'utilisation de la station.
Pour Axiom Space, ces missions sont une première étape avant la construction de sa propre station spatiale.
La Nasa prévoit en effet de mettre l'ISS à la retraite vers 2030, et d'envoyer ensuite ses astronautes dans des stations privées qui accueilleront aussi leurs propres clients. L'agence spatiale américaine encourage ainsi les programmes de plusieurs entreprises, dont Axiom Space.
Il est prévu qu’Axiom Space lance des modules privés vers l’ISS dès 2026 et que par la suite ces modules se détachent pour former cette nouvelle station spatiale indépendante.
Par contre, il est à noter que les détails des différents contrats, dont les prix payés à Axiom Space pour chaque siège, ne sont pas rendus publics.
Rappelons que ces missions privées sont réalisées en partenariat avec la Nasa, qui facture à Axiom Space l'utilisation de la station.
Pour Axiom Space, ces missions sont une première étape avant la construction de sa propre station spatiale.
La Nasa prévoit en effet de mettre l'ISS à la retraite vers 2030, et d'envoyer ensuite ses astronautes dans des stations privées qui accueilleront aussi leurs propres clients. L'agence spatiale américaine encourage ainsi les programmes de plusieurs entreprises, dont Axiom Space.
Il est prévu qu’Axiom Space lance des modules privés vers l’ISS dès 2026 et que par la suite ces modules se détachent pour former cette nouvelle station spatiale indépendante.
Le tourisme spatial redémarre
Une prochaine mission d’Axiom Space est déjà prévue avant le mois d’août, vraisemblablement dirigée par l'ancienne astronaute de la Nasa Peggy Whitson, qui détient le record de 675 jours dans l'espace pour une femme.
A noter et pour conclure que la start-up franco-allemande The Exploration Company a signé un contrat avec Axiom Space pour livrer dès 2027 des marchandises à sa future station spatiale grâce à sa capsule réutilisable Nyx. Une première navette de taille réduite devant être testée dans l’espace au mois d’octobre.
Comme nous l’écrivions dernièrement, le tourisme spatial redémarre et on attend dans les prochaines semaines les vols de Virgin et de Blue Origin.
Le dynamisme du secteur est confirmé par une étude de Market.us : « La taille du marché mondial du tourisme spatial devrait être de 1 158 millions de dollars en 2023, et d'ici la fin de 2024, il devrait atteindre une valorisation de 1 526,9 millions de dollars.
Au cours de la période de prévision, l’industrie du tourisme spatial devrait afficher un taux de croissance annuel de 36,6%, atteignant une taille substantielle de 17 742,4 millions de dollars d’ici 2033. »
A noter et pour conclure que la start-up franco-allemande The Exploration Company a signé un contrat avec Axiom Space pour livrer dès 2027 des marchandises à sa future station spatiale grâce à sa capsule réutilisable Nyx. Une première navette de taille réduite devant être testée dans l’espace au mois d’octobre.
Comme nous l’écrivions dernièrement, le tourisme spatial redémarre et on attend dans les prochaines semaines les vols de Virgin et de Blue Origin.
Le dynamisme du secteur est confirmé par une étude de Market.us : « La taille du marché mondial du tourisme spatial devrait être de 1 158 millions de dollars en 2023, et d'ici la fin de 2024, il devrait atteindre une valorisation de 1 526,9 millions de dollars.
Au cours de la période de prévision, l’industrie du tourisme spatial devrait afficher un taux de croissance annuel de 36,6%, atteignant une taille substantielle de 17 742,4 millions de dollars d’ici 2033. »
Michel Messager - DR
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.