C’est vrai, TourMaG s’est toujours engagé à fond sur cette grande cause. Laquelle, malheureusement ne passionne pas les foules et ne va pas contribuer à relever mon audimat perso. Ce qui n’est pas franchement grave, à la fin de cet édito, je risque d’être viré !
Vous découvrirez la stupéfiante interview de Julien Buot qui m’a carrément stupéfié, d’où ce qualificatif d’entrée. Bon, d’accord, je n’ai jamais été politiquement correct, mais faut quand même pas exagérer.
Parce que, finalement, la Journée Mondiale du Tourisme Responsable, qu’est-ce que c’est ? Rien, prout, que dalle… Si ce n’est une manière de se donner bonne conscience et comme ça se produit un samedi, week-end donc, tout le monde va s’en foutre.
Pas un avion ne restera au sol, sous prétexte de ne pas émettre trop de carbone et puis, de toutes façons, si l’émission est trop forte, il suffira d’échanger avec une autre compagnie un permis d’émettre.
Ça c’est la réalité.
Julien Bulot, pardon, Buot, je m’ai trompé, directeur d’ATR, annonce d’emblée « Les acteurs du voyage doivent être au rendez-vous de l’histoire ». Histoire de créer un label (sic) qui coute la peau des fesses, qui rassure les TO et dont tous les clients se foutent comme de leur première valise.
Certes, Buot cite Voyageurs du Monde, généreux mécène de son Association, qui applique à 100% la compensation carbone.
C’est super, mais compenser par du fric, cela empêche-t-il le réchauffement climatique ? Que dalle ! Donald Trompette, l’un des plus gros pollueurs de la planète s’en cogne comme de son premier immeuble…
Vous découvrirez la stupéfiante interview de Julien Buot qui m’a carrément stupéfié, d’où ce qualificatif d’entrée. Bon, d’accord, je n’ai jamais été politiquement correct, mais faut quand même pas exagérer.
Parce que, finalement, la Journée Mondiale du Tourisme Responsable, qu’est-ce que c’est ? Rien, prout, que dalle… Si ce n’est une manière de se donner bonne conscience et comme ça se produit un samedi, week-end donc, tout le monde va s’en foutre.
Pas un avion ne restera au sol, sous prétexte de ne pas émettre trop de carbone et puis, de toutes façons, si l’émission est trop forte, il suffira d’échanger avec une autre compagnie un permis d’émettre.
Ça c’est la réalité.
Julien Bulot, pardon, Buot, je m’ai trompé, directeur d’ATR, annonce d’emblée « Les acteurs du voyage doivent être au rendez-vous de l’histoire ». Histoire de créer un label (sic) qui coute la peau des fesses, qui rassure les TO et dont tous les clients se foutent comme de leur première valise.
Certes, Buot cite Voyageurs du Monde, généreux mécène de son Association, qui applique à 100% la compensation carbone.
C’est super, mais compenser par du fric, cela empêche-t-il le réchauffement climatique ? Que dalle ! Donald Trompette, l’un des plus gros pollueurs de la planète s’en cogne comme de son premier immeuble…
dominique gobert
Faut quand même arrêter, dans ce domaine, de se croire encore au pays des Bisounours.
Même Chien Charly n’y croit pas une seconde, lui qui tousse chaque fois que nous rentrons à Paris, mais c’est parce qu’il ne supporte pas Notre Drame de Paris !
Et pourtant, le réchauffement climatique est là, bien là !
Plus sérieux, quand je lis jusqu’au bout cette belle intervention du chef d’ATR, disserter sur le tourisme de demain et je cite :
« : il nous faut changer de mode de consommation : voyager moins loin, moins souvent, mais plus longtemps. Ça ne veut pas dire « ne plus voyager du tout, ça veut juste dire : mieux voyager. On n'est pas obligé d'aller loin : une campagne de l’ADEME a récemment montré qu’on pouvait, en France, découvrir des paysages aussi incroyables que ceux qu’on va chercher à l’autre bout du monde. Pas besoin d’aller loin pour être émerveillés » !
Super. Mon cher Rial, mon cher Capestan, mes chers camarades distributeurs, cher TUI aux basques plus ou moins bondissantes, faut plus vendre autre chose que des voyages en France, afin de respecter les critères.
Quant aux clients qui veulent, eux, aller plus loin, circulez, y’a rien à voir, vous polluez !
Même Chien Charly n’y croit pas une seconde, lui qui tousse chaque fois que nous rentrons à Paris, mais c’est parce qu’il ne supporte pas Notre Drame de Paris !
Et pourtant, le réchauffement climatique est là, bien là !
Plus sérieux, quand je lis jusqu’au bout cette belle intervention du chef d’ATR, disserter sur le tourisme de demain et je cite :
« : il nous faut changer de mode de consommation : voyager moins loin, moins souvent, mais plus longtemps. Ça ne veut pas dire « ne plus voyager du tout, ça veut juste dire : mieux voyager. On n'est pas obligé d'aller loin : une campagne de l’ADEME a récemment montré qu’on pouvait, en France, découvrir des paysages aussi incroyables que ceux qu’on va chercher à l’autre bout du monde. Pas besoin d’aller loin pour être émerveillés » !
Super. Mon cher Rial, mon cher Capestan, mes chers camarades distributeurs, cher TUI aux basques plus ou moins bondissantes, faut plus vendre autre chose que des voyages en France, afin de respecter les critères.
Quant aux clients qui veulent, eux, aller plus loin, circulez, y’a rien à voir, vous polluez !
Autres articles
Je continue à citer, parce que, franchement, c’est trop énorme :
« D’autant que c’est ce qu’attendent les clients : un seul voyage, plus long, unique, permet d’avoir une vraie expérience. Si je pars 1 semaine au Pérou, je vais devoir aller vite d’un lieu à l’autre via des vols intérieurs. Si je reste plus longtemps, je pourrais par exemple prendre le train entre le lac Titicaca et Cuzco, et vivre un voyage extraordinaire qui restera gravé, bien mieux que si j’en avais fait 10. Et même si ça coûte plus cher sur le moment finalement sur le long terme on s’y retrouve.
Il faut redonner du sens au voyage, lorsque je discute notamment avec nos partenaires distributeurs, ils en ont totalement conscience. Ils savent que c’est la base, que c’est à la fois bon pour le respect d’autrui et de la planète, et bon pour le bénéfice client. Il faut juste s’y mettre sérieusement ».
Je vous laisse découvrir le reste, c’est plutôt impressionnant, y compris sur le tourisme de masse et bien entendu, solution miracle, l’élaboration d’une taxe sur les « voyageurs fréquents », afin et je cite à nouveau de « dissuader de voyager trop souvent ».
Les clients apprécieront et les concepteurs de voyage aussi…
Je connais un réceptif, passionné d’Afrique, qui est nominé aux Palmes du Tourisme responsable et qui fait un vrai boulot de protection de la nature, Tanganyika pour ne pas le citer. Il respecte bien au-delà de ces labels hors de prix les critères…
Il n’a jamais eu la moindre récompense…
« D’autant que c’est ce qu’attendent les clients : un seul voyage, plus long, unique, permet d’avoir une vraie expérience. Si je pars 1 semaine au Pérou, je vais devoir aller vite d’un lieu à l’autre via des vols intérieurs. Si je reste plus longtemps, je pourrais par exemple prendre le train entre le lac Titicaca et Cuzco, et vivre un voyage extraordinaire qui restera gravé, bien mieux que si j’en avais fait 10. Et même si ça coûte plus cher sur le moment finalement sur le long terme on s’y retrouve.
Il faut redonner du sens au voyage, lorsque je discute notamment avec nos partenaires distributeurs, ils en ont totalement conscience. Ils savent que c’est la base, que c’est à la fois bon pour le respect d’autrui et de la planète, et bon pour le bénéfice client. Il faut juste s’y mettre sérieusement ».
Je vous laisse découvrir le reste, c’est plutôt impressionnant, y compris sur le tourisme de masse et bien entendu, solution miracle, l’élaboration d’une taxe sur les « voyageurs fréquents », afin et je cite à nouveau de « dissuader de voyager trop souvent ».
Les clients apprécieront et les concepteurs de voyage aussi…
Je connais un réceptif, passionné d’Afrique, qui est nominé aux Palmes du Tourisme responsable et qui fait un vrai boulot de protection de la nature, Tanganyika pour ne pas le citer. Il respecte bien au-delà de ces labels hors de prix les critères…
Il n’a jamais eu la moindre récompense…