A côté de Julien Buot, directeur d'ATR et de Léa Bonnand, chargée de mission, les autres participants à la conférence de presse (de g. à D.) : Anne Robertz de Greentripper, Marine Cohen de Reflets d'ailleurs, Patricia Larcher de TravelPro Formations, Jean-Christophe Guérin de Fika Voyages et Cédric Errero de l'UCPA (© PB)
C'est il y a vingt ans, en 2004 donc, que l'association ATR (Agir pour un tourisme responsable) a vu le jour à l'initiative d'agences françaises de trekking.
Au départ, il s'agissait, pour ces agences, de promouvoir des voyages plus "responsables" car plus respectueux de la planète et de ses habitants.
Depuis, le collectif initial a été rejoint par d'autres opérateurs : ATR compte désormais 80 membres.
Et, surtout l'urgence climatique s'est imposée et ATR lui consacre désormais beaucoup de ses réflexions et de ses actions. A preuve le projet européen Erasmus, en partie financé par la Commission européenne, dont l'association est le chef de file depuis deux ans.
LIRE AUSSI : Le label ATR, meilleur sésame pour le tourisme durable
Ce projet, baptisé ATR-E Low carbon, qui mobilise des partenaires en France, en Belgique, en Italie, en Espagne et en Grèce, arrive dans sa phase finale. Il va déboucher sur une série d'outils pratiques destinés à aider les voyageurs comme les professionnels, à agir concrètement.
Au départ, il s'agissait, pour ces agences, de promouvoir des voyages plus "responsables" car plus respectueux de la planète et de ses habitants.
Depuis, le collectif initial a été rejoint par d'autres opérateurs : ATR compte désormais 80 membres.
Et, surtout l'urgence climatique s'est imposée et ATR lui consacre désormais beaucoup de ses réflexions et de ses actions. A preuve le projet européen Erasmus, en partie financé par la Commission européenne, dont l'association est le chef de file depuis deux ans.
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Ce projet, baptisé ATR-E Low carbon, qui mobilise des partenaires en France, en Belgique, en Italie, en Espagne et en Grèce, arrive dans sa phase finale. Il va déboucher sur une série d'outils pratiques destinés à aider les voyageurs comme les professionnels, à agir concrètement.
Il ne s'agit pas de ne plus voyager
Il s'agit d'aider les premiers à choisir et les seconds à proposer des voyages davantage bas carbone, comme l'a expliqué, hier, Julien Buot, le directeur de l'association ATR, à l'occasion d'une conférence donnée dans le cadre du Salon mondial du tourisme qui se tient à Paris, à la porte de Versailles, jusqu'à dimanche.
Toutefois, l'assistance plutôt clairsemée disait l'ampleur de la sensibilisation restant à effectuer auprès des professionnels du tourisme.
"Il ne s'agit pas de voyages 0 carbone, mais de voyages bas carbone", a insisté Julien Buot, refusant les attitudes et les communications "culpabilisatrices".
En d'autres termes, il ne s'agit pas de ne plus voyager - et surtout plus en avion - au risque de scier la branche sur laquelle les opérateurs sont assis, mais de maîtriser au mieux la contribution du tourisme au changement climatique.
Aujourd’hui, le tourisme est responsable d’environ 10% des émissions de GES dans le monde, et parmi elles, 77% sont imputées aux seuls transports.
Toutefois, l'assistance plutôt clairsemée disait l'ampleur de la sensibilisation restant à effectuer auprès des professionnels du tourisme.
"Il ne s'agit pas de voyages 0 carbone, mais de voyages bas carbone", a insisté Julien Buot, refusant les attitudes et les communications "culpabilisatrices".
En d'autres termes, il ne s'agit pas de ne plus voyager - et surtout plus en avion - au risque de scier la branche sur laquelle les opérateurs sont assis, mais de maîtriser au mieux la contribution du tourisme au changement climatique.
Aujourd’hui, le tourisme est responsable d’environ 10% des émissions de GES dans le monde, et parmi elles, 77% sont imputées aux seuls transports.
Trois outils pour apprendre et agir
Les trois outils élaborés dans le cadre du projet européen ATR-E Low carbon seront disponibles en juin prochain et diffusés grâce aux "Ambassadeurs" du projet, a expliqué dans la foulée Léa Bonnand, chargée de mission chez ATR.
Premier des outils, un MOOC (Massive Open Online Course), autrement dit une plateforme d'apprentissage, proposera des cours en ligne à destination des professionnels des agences de voyage et des tour-opérateurs.
Second outil, une application en ligne Low Carbon Travel destinée particulièrement aux prestataires touristiques (chauffeurs, cuisiniers, hébergeurs, managers de sites, guides) en activité dans les destinations.
Troisième outil, un jeu en ligne (Terra) destiné aux voyageurs qui veulent avoir un impact réduit sur l'environnement. Le jeu sera diffusé auprès des agents de comptoir, vendeurs de voyages en contact direct avec les candidats au voyage pour les inciter à y participer et prendre conscience des enjeux de manière ludique.
Chacun de ces outils aborde donc les enjeux et bonnes pratiques d’évaluation, de réduction et d’absorption des émissions de CO2 issues du tourisme. Tous trois seront disponibles dans les six langues du projet (français, anglais, espagnol, italien, grec, néerlandais) et seront accessibles depuis le site www.lowcarbontravel.net.
Premier des outils, un MOOC (Massive Open Online Course), autrement dit une plateforme d'apprentissage, proposera des cours en ligne à destination des professionnels des agences de voyage et des tour-opérateurs.
Second outil, une application en ligne Low Carbon Travel destinée particulièrement aux prestataires touristiques (chauffeurs, cuisiniers, hébergeurs, managers de sites, guides) en activité dans les destinations.
Troisième outil, un jeu en ligne (Terra) destiné aux voyageurs qui veulent avoir un impact réduit sur l'environnement. Le jeu sera diffusé auprès des agents de comptoir, vendeurs de voyages en contact direct avec les candidats au voyage pour les inciter à y participer et prendre conscience des enjeux de manière ludique.
Chacun de ces outils aborde donc les enjeux et bonnes pratiques d’évaluation, de réduction et d’absorption des émissions de CO2 issues du tourisme. Tous trois seront disponibles dans les six langues du projet (français, anglais, espagnol, italien, grec, néerlandais) et seront accessibles depuis le site www.lowcarbontravel.net.
Grand raout final, le 23 mai, à Paris
Selon Anne Robertz, directrice de Greentripper, un voyage de deux semaines en Slovénie est bien plus vertueux s'il est effectué en train plutôt qu'en avion. (© PB)
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Les ambassadeurs du projet, formés à l’utilisation de ces trois outils, devront en assurer la diffusion.
Afin de mobiliser les bonnes volontés, une session en ligne dispensée en anglais, sur le thème "devenir ambassadeur" est prévue le 21 mars à 13 heures.
LIRE AUSSI : Comment le tourisme responsable veut séduire les TO généralistes
Sans attendre, hier, plusieurs opérateurs membres d'ATR ou partenaires du projet ATR-E (Fika Voyages, Reflets d'ailleurs, l'UCPA et Greentripper) sont venus expliquer, souvent chiffres à l'appui, les initiatives qu'ils avaient déjà prises pour réduire l'impact carbone des voyages.
Tandis que Patricia Larcher, de TravelPro Formations détaillait les formations proposées aux professionnels pour s'initier aux bonnes pratiques du tourisme durable, aider les opérateurs à obtenir le label ATR. Ou encore pour les accompagner pour la prise en charge des formations.
Par ailleurs, le 23 mai à Paris, au siège du voyagiste associatif Arts et Vie (39 rue des Favorites, 75738 Paris cedex 15), membre de l'association ATR, est prévu un événement final du projet en France. Les inscriptions seront ouvertes dans les prochaines semaines.
D'ici là, le samedi 23 mars dans le cadre de la semaine "Terra Scientifica" des sciences participatives et du voyage scientifique au CNAM à Paris, est prévue une conférence à 17h15 sur les 20 ans de l'association Agir pour un Tourisme Responsable et son expérience d'évaluation des pratiques des opérateurs de voyage.
Afin de mobiliser les bonnes volontés, une session en ligne dispensée en anglais, sur le thème "devenir ambassadeur" est prévue le 21 mars à 13 heures.
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Sans attendre, hier, plusieurs opérateurs membres d'ATR ou partenaires du projet ATR-E (Fika Voyages, Reflets d'ailleurs, l'UCPA et Greentripper) sont venus expliquer, souvent chiffres à l'appui, les initiatives qu'ils avaient déjà prises pour réduire l'impact carbone des voyages.
Tandis que Patricia Larcher, de TravelPro Formations détaillait les formations proposées aux professionnels pour s'initier aux bonnes pratiques du tourisme durable, aider les opérateurs à obtenir le label ATR. Ou encore pour les accompagner pour la prise en charge des formations.
Par ailleurs, le 23 mai à Paris, au siège du voyagiste associatif Arts et Vie (39 rue des Favorites, 75738 Paris cedex 15), membre de l'association ATR, est prévu un événement final du projet en France. Les inscriptions seront ouvertes dans les prochaines semaines.
D'ici là, le samedi 23 mars dans le cadre de la semaine "Terra Scientifica" des sciences participatives et du voyage scientifique au CNAM à Paris, est prévue une conférence à 17h15 sur les 20 ans de l'association Agir pour un Tourisme Responsable et son expérience d'évaluation des pratiques des opérateurs de voyage.
Publié par Paula Boyer Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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