Quid de la capacité d’un territoire à donner une information sur mesure, en temps réel sur l’offre de proximité ? /crédit DepositPhoto
Parions donc que la saison sera au rendez vous.
Pour autant elle ne ressemblera pas à celles d’avant.
Les professionnels le savent, eux qui ont déployé une formidable énergie pour imaginer et mettre en place ces mesures barrières qui sont un contre pied à l’essence même de leur métier !
Ouvrir, souvent «quoiqu’il en coûte».Faire «a vec » en assurant la sécurité des clients et des équipes, le défi est relevé : Tourisme-Covid19, 1-0.
Et la suite ? Les mesures barrières seront probablement maintenues, peut-être avec des allègements.
Elles impacteront les lieux et moments stratégiques que sont la plage, les fêtes, les animations, les cafés et restaurants ou les sites de visite. Face à ces restrictions, le risque d’insatisfaction est réel.
Et on sait qu’un client mécontent en parle à 15 personnes ! Le Français a fait preuve dans son confinement d’une grande acceptation des contraintes mais rien ne dit que son tempérament profond ne va pas rejaillir tellement les vacances sont promesses d’affranchissement ...
Comment transformer ces menaces en opportunités ? Ce contexte particulier du COVID19 nous pousse à jouer deux leviers qui, sans être nouveaux, pourraient faire de cette crise l’occasion de faire bouger les lignes.
Pour autant elle ne ressemblera pas à celles d’avant.
Les professionnels le savent, eux qui ont déployé une formidable énergie pour imaginer et mettre en place ces mesures barrières qui sont un contre pied à l’essence même de leur métier !
Ouvrir, souvent «quoiqu’il en coûte».Faire «a vec » en assurant la sécurité des clients et des équipes, le défi est relevé : Tourisme-Covid19, 1-0.
Et la suite ? Les mesures barrières seront probablement maintenues, peut-être avec des allègements.
Elles impacteront les lieux et moments stratégiques que sont la plage, les fêtes, les animations, les cafés et restaurants ou les sites de visite. Face à ces restrictions, le risque d’insatisfaction est réel.
Et on sait qu’un client mécontent en parle à 15 personnes ! Le Français a fait preuve dans son confinement d’une grande acceptation des contraintes mais rien ne dit que son tempérament profond ne va pas rejaillir tellement les vacances sont promesses d’affranchissement ...
Comment transformer ces menaces en opportunités ? Ce contexte particulier du COVID19 nous pousse à jouer deux leviers qui, sans être nouveaux, pourraient faire de cette crise l’occasion de faire bouger les lignes.
Les Français ont élevé leur niveau d’expertise digitale
Autres articles
-
APST : "Nous devons impliquer les associations de consommateurs !"
-
Fantasme ou réalité : est-il possible de limiter la garantie voyage ? 🔑
-
Fonds de garantie : que nous apprend le décret ?
-
Exclusif : tous les détails du nouveau dispositif garantie voyage 🔑
-
I. APST : bonus-malus, avoirs, contre-garanties... les réponses de Cédric Dugardin
Le premier c’est « l’hospitalité numérique » c’est-à-dire la capacité d’un territoire à donner une information sur mesure, en temps réel sur l’offre de proximité.
On rêve d’une application type Waze qui permettrait aux touristes de s’orienter (par exemple pour choisir leur plage) en fonction des fréquentations au moment T. Ou d’une carte numérique interactive avec toutes les ressources de leur destination précisant les modalités de l’offre .
Les Français ont pendant ce confinement élevé leur niveau d’expertise en matière digitale. Ils seront plus exigeants à l’avenir, une occasion pour nos offices de tourisme de retrouver une place de leader dans le conseil aux touristes.
Quant au second levier,son impact dépendra de l’effet du Covid19 sur le tourisme de masse bien au delà de l’été prochain. Notre région accueillera plus de 12 Millions de touristes dans les prochains mois dont près de 90 % en bord de mer.
Il n’y aura pas d’autre choix que de jouer le «rétro littoral» voire l’arrière-arrière pays pour leur proposer de d’autres formes de plaisirs minuscules.
On rêve d’une application type Waze qui permettrait aux touristes de s’orienter (par exemple pour choisir leur plage) en fonction des fréquentations au moment T. Ou d’une carte numérique interactive avec toutes les ressources de leur destination précisant les modalités de l’offre .
Les Français ont pendant ce confinement élevé leur niveau d’expertise en matière digitale. Ils seront plus exigeants à l’avenir, une occasion pour nos offices de tourisme de retrouver une place de leader dans le conseil aux touristes.
Quant au second levier,son impact dépendra de l’effet du Covid19 sur le tourisme de masse bien au delà de l’été prochain. Notre région accueillera plus de 12 Millions de touristes dans les prochains mois dont près de 90 % en bord de mer.
Il n’y aura pas d’autre choix que de jouer le «rétro littoral» voire l’arrière-arrière pays pour leur proposer de d’autres formes de plaisirs minuscules.
Une adresse ne fait pas une promesse...
Plus de tourisme de proximité , oui, mais une adresse ne fait pas une promesse.
On ne voyage pas pour aller quelque part, on voyage pour faire quelque chose.
Et ce quelque chose bouge: l’aspiration croissante à retrouver le lien avec la nature, l’envie d’authentique , de partages et de rencontres , la curiosité pour les récits et l’insolite, la recherche d’émotions et goût pour l’esthétique , le besoin de sens et le plaisir des sens...
Cette demande d’expérience dessinera-t-elle un nouveau profil d’Homo estivus ?
«La valeur des grandes vacances c’est la vacance des grandes valeurs». Le presque centenaire E Morin captait ainsi l’esprit du temps d’avant (1975).
Nous avons aujourd’hui une occasion historique d’être les acteurs d’une proposition de valeur qui élargira la promesse faite aux vacanciers.
Et de revenir ainsi au triptyque qui a fondé cette civilisation des loisirs qui a changé nos vies : délassement, divertissement ET développement personnel !
Car faire du tourisme ce n’est pas juste aller quelque part c’est aussi revenir différent...
On ne voyage pas pour aller quelque part, on voyage pour faire quelque chose.
Et ce quelque chose bouge: l’aspiration croissante à retrouver le lien avec la nature, l’envie d’authentique , de partages et de rencontres , la curiosité pour les récits et l’insolite, la recherche d’émotions et goût pour l’esthétique , le besoin de sens et le plaisir des sens...
Cette demande d’expérience dessinera-t-elle un nouveau profil d’Homo estivus ?
«La valeur des grandes vacances c’est la vacance des grandes valeurs». Le presque centenaire E Morin captait ainsi l’esprit du temps d’avant (1975).
Nous avons aujourd’hui une occasion historique d’être les acteurs d’une proposition de valeur qui élargira la promesse faite aux vacanciers.
Et de revenir ainsi au triptyque qui a fondé cette civilisation des loisirs qui a changé nos vies : délassement, divertissement ET développement personnel !
Car faire du tourisme ce n’est pas juste aller quelque part c’est aussi revenir différent...