L'intelligence artificielle aurait encore bien du chemin à parcourir pour remplacer totalement l'homme et le 737 Max en est un bon exemple - Crédit photo : Boeing
Pour le moment, on ne sait rien ou pas grand-chose, si ce n’est que ce nouvel accident aura causé la mort de 157 personnes et ça, c’est insupportable.
En même temps, qui aurait pu prévoir qu’un aéroplane neuf, issu de la dernière génération d’un constructeur réputé, manié par une compagnie performante, Ethiopian Airlines en l’occurrence, aurait à connaître un tel problème ?
Pour le moment, Boeing a livré 371 appareils auprès de compagnies particulièrement actives. Et tous sont, depuis quelques jours, interdits de vols… parce que l’on soupçonne un grave problème technologique.
Comme quoi, la technologie a du bon, du très bon, à condition bien sûr de ne pas lui faire entièrement confiance et que même la plus brillante intelligence dite « artificielle » ne compensera pas encore l’intuition de l’humain.
Mais c’est une réflexion très personnelle, d’autant que pour le moment, on ne sait toujours pas vraiment ce qui s’est passé.
En attendant, c’est le grand bazar, pour ne pas dire autre chose, et si je puis me permettre, pour Boeing, c’est la cata, qui - indépendamment des pertes humaines, ce qui est quand même le plus grave - va coûter très cher.
En même temps, qui aurait pu prévoir qu’un aéroplane neuf, issu de la dernière génération d’un constructeur réputé, manié par une compagnie performante, Ethiopian Airlines en l’occurrence, aurait à connaître un tel problème ?
Pour le moment, Boeing a livré 371 appareils auprès de compagnies particulièrement actives. Et tous sont, depuis quelques jours, interdits de vols… parce que l’on soupçonne un grave problème technologique.
Comme quoi, la technologie a du bon, du très bon, à condition bien sûr de ne pas lui faire entièrement confiance et que même la plus brillante intelligence dite « artificielle » ne compensera pas encore l’intuition de l’humain.
Mais c’est une réflexion très personnelle, d’autant que pour le moment, on ne sait toujours pas vraiment ce qui s’est passé.
En attendant, c’est le grand bazar, pour ne pas dire autre chose, et si je puis me permettre, pour Boeing, c’est la cata, qui - indépendamment des pertes humaines, ce qui est quand même le plus grave - va coûter très cher.
Dominique Gobert - DR
Et, pour le tourisme, c’est aussi un problème dont beaucoup se seraient fort bien passés.
La saison touristique est en plein démarrage et je connais bon nombre de tour-opérateurs qui commencent à se faire des cheveux blancs avec leurs plans de vol, face à des compagnies qui cherchent aussi des solutions…
Air Canada par exemple, assure le transport de quelque 9 000 à 12 000 passagers avec les appareils de Boeing… par jour !
Et comme dorénavant, et tant que l’on n’aura pas trouvé de solution, les 737 Max sont coincés au sol, va falloir trouver des appareils de substitution, particulièrement sur les liaisons transatlantiques.
Ce qui pourrait faire, à tout malheur existe un bonheur pour d’autres, la joie de certains affréteurs aériens.
Pour Boeing, dont le silence devient assourdissant, c’est très certainement un gros plombage, même si le constructeur a les reins solides et la capacité à se tirer d’une situation extrêmement complexe.
Ne serait-ce que parce que le constructeur est quand même très impliqué avec l’Etat américain et son appareil militaire, même si aux Etats-Unis, la FAA a suivi le mouvement d’interdire de vol les 737 Max.
La saison touristique est en plein démarrage et je connais bon nombre de tour-opérateurs qui commencent à se faire des cheveux blancs avec leurs plans de vol, face à des compagnies qui cherchent aussi des solutions…
Air Canada par exemple, assure le transport de quelque 9 000 à 12 000 passagers avec les appareils de Boeing… par jour !
Et comme dorénavant, et tant que l’on n’aura pas trouvé de solution, les 737 Max sont coincés au sol, va falloir trouver des appareils de substitution, particulièrement sur les liaisons transatlantiques.
Ce qui pourrait faire, à tout malheur existe un bonheur pour d’autres, la joie de certains affréteurs aériens.
Pour Boeing, dont le silence devient assourdissant, c’est très certainement un gros plombage, même si le constructeur a les reins solides et la capacité à se tirer d’une situation extrêmement complexe.
Ne serait-ce que parce que le constructeur est quand même très impliqué avec l’Etat américain et son appareil militaire, même si aux Etats-Unis, la FAA a suivi le mouvement d’interdire de vol les 737 Max.
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Et puis, bien évidemment, il va falloir parler aussi argent.
Si, comme le pressentent de plus en plus fortement les experts (même Boeing d’ailleurs, qui vient d’annoncer la mise à jour de ses logiciels), l’accident est dû à une cause informatique ou à une mauvaise information délivrée aux pilotes, l’addition reste salée.
Sauf que l’on ne pourra jamais compenser la perte de vies humaines et c’est bien le plus grave !
En revanche, et Norwegian, qui rame déjà, a lancé l’offensive, va bien falloir dédommager toutes ces compagnies qui ne peuvent plus voler.
Va falloir également compenser les retards de livraison envers les dizaines de transporteurs qui ont commandé près de 4 000 aéroplanes de ce type.
En revanche, malgré le drame épouvantable de cette situation, chez Airbus, il est quasi certain que les services commerciaux se préparent…
Mais à quel prix peut-on continuer à faire des affaires ? Telle est la question…
Si, comme le pressentent de plus en plus fortement les experts (même Boeing d’ailleurs, qui vient d’annoncer la mise à jour de ses logiciels), l’accident est dû à une cause informatique ou à une mauvaise information délivrée aux pilotes, l’addition reste salée.
Sauf que l’on ne pourra jamais compenser la perte de vies humaines et c’est bien le plus grave !
En revanche, et Norwegian, qui rame déjà, a lancé l’offensive, va bien falloir dédommager toutes ces compagnies qui ne peuvent plus voler.
Va falloir également compenser les retards de livraison envers les dizaines de transporteurs qui ont commandé près de 4 000 aéroplanes de ce type.
En revanche, malgré le drame épouvantable de cette situation, chez Airbus, il est quasi certain que les services commerciaux se préparent…
Mais à quel prix peut-on continuer à faire des affaires ? Telle est la question…