Un des problèmes récurrents dans le secteur de l'hôtellerie-restauration provient d'un mauvais enseignement des langues étrangères, qui handicape les jeunes - DR : Photo-libre.fr
Le secteur de l'hôtellerie-restauration et plus globalement du tourisme souffrent d'une problématique analogue : une inadéquation entre l'emploi et la formation. Ce qui engendre un paradoxe.
D'un coté des chômeurs, peinant à trouver un employeur, de l'autre des entreprises, devant faire face à une pénurie de main d'œuvre.
"Pourtant dans l'hôtellerie restauration, 50 000 élèves sortent chaque année de l'école pour un besoin d'environ 50 000 postes" assure Michel Geiser, le directeur général du Fafih.
Un tel déséquilibre serait-il dû à la mauvaise réputation d'un métier décrit comme difficile ? "Pas du tout, notre secteur attire toujours des nouveaux talents" assure Michel Geiser. Il estime que la moitié des salariés n'ont pas fait d'études en lien avec l'hôtellerie et s'engagent par vocation.
Notons aussi que la profession s'éloigne du statut de job alimentaire. "La professionnalisation est devenue prégnante. On a aujourd'hui besoin d'employés polyvalents et compétents" assure Didier Defer, conseiller technique à la direction générale de Pôle Emploi.
D'un coté des chômeurs, peinant à trouver un employeur, de l'autre des entreprises, devant faire face à une pénurie de main d'œuvre.
"Pourtant dans l'hôtellerie restauration, 50 000 élèves sortent chaque année de l'école pour un besoin d'environ 50 000 postes" assure Michel Geiser, le directeur général du Fafih.
Un tel déséquilibre serait-il dû à la mauvaise réputation d'un métier décrit comme difficile ? "Pas du tout, notre secteur attire toujours des nouveaux talents" assure Michel Geiser. Il estime que la moitié des salariés n'ont pas fait d'études en lien avec l'hôtellerie et s'engagent par vocation.
Notons aussi que la profession s'éloigne du statut de job alimentaire. "La professionnalisation est devenue prégnante. On a aujourd'hui besoin d'employés polyvalents et compétents" assure Didier Defer, conseiller technique à la direction générale de Pôle Emploi.
Le niveau d'anglais reste un handicap pour les jeunes Français
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Pour tenter de rééquilibrer l'offre et la demande, toutes les parties concernées font des efforts.
"Les certifications sont réalisées en partenariat avec les professionnels", assure Alain Henriet, inspecteur général de l'éducation nationale. "Même si les exigences ne sont pas toujours facilement conciliables".
Prenons par exemple le niveau d'anglais, indispensable dans certains milieux comme le luxe. "Les écoles hôtelières préparent mal à la pratique d'une langue étrangère, ce qui est très handicapant pour les étudiants" déplore Valérie Ressy, la directrice des ressources humaines du Mandarin Oriental.
Des efforts ont pourtant été accomplis, notamment au niveau du BTS, qui inclut désormais des cours de langue.
Autre difficulté, le déficit de communication sur des métiers qui restent très fragmentés. Tout comme les passerelles bien mal connues, ainsi que les avancées sociales, réalisées ces 10 dernières années.
Car si le métier est aujourd'hui largement médiatisé, il faut toujours rappeler que bien peu d'emplois permettent de débuter avec un CAP pour finir aux commandes d'un restaurant étoilé.
"Les certifications sont réalisées en partenariat avec les professionnels", assure Alain Henriet, inspecteur général de l'éducation nationale. "Même si les exigences ne sont pas toujours facilement conciliables".
Prenons par exemple le niveau d'anglais, indispensable dans certains milieux comme le luxe. "Les écoles hôtelières préparent mal à la pratique d'une langue étrangère, ce qui est très handicapant pour les étudiants" déplore Valérie Ressy, la directrice des ressources humaines du Mandarin Oriental.
Des efforts ont pourtant été accomplis, notamment au niveau du BTS, qui inclut désormais des cours de langue.
Autre difficulté, le déficit de communication sur des métiers qui restent très fragmentés. Tout comme les passerelles bien mal connues, ainsi que les avancées sociales, réalisées ces 10 dernières années.
Car si le métier est aujourd'hui largement médiatisé, il faut toujours rappeler que bien peu d'emplois permettent de débuter avec un CAP pour finir aux commandes d'un restaurant étoilé.