Ces trains à « bas coûts » quitteraient Paris depuis la gare de Roissy CDG vers la station de Stratford, dans la banlieue de Londres - DR : Page Facebook Eurostar
C’est ce que révélait en ce dernier week-end le JDD, lequel a consulté le rapport du cabinet Laurent Berger, commandé par Getlink, la société concessionnaire du tunnel.
Résultat : on pourrait bientôt voir apparaître des trains low cost sur la liaison ferroviaire Paris-Londres (et vice versa) !
Mais oui, fallait y penser. Vous me direz que, lorsque dans les années 2000, les premières compagnies low cost sont apparues, tout le monde (et particulièrement Air France) a doucement rigolé.
« Ça ne marchera jamais », prédisaient les plus grands experts du secteur.
On a vu le résultat et Air France ne s’en remet toujours pas...
La SNCF a déjà commencé avec ses trains Ouigo, lesquels d’ailleurs ne sont pas plus mal que les TGV classiques.
Seul inconvénient, du moins au départ de Paris, ils démarrent depuis des gares « périphériques », style Marne-la-Vallée…
Résultat : on pourrait bientôt voir apparaître des trains low cost sur la liaison ferroviaire Paris-Londres (et vice versa) !
Mais oui, fallait y penser. Vous me direz que, lorsque dans les années 2000, les premières compagnies low cost sont apparues, tout le monde (et particulièrement Air France) a doucement rigolé.
« Ça ne marchera jamais », prédisaient les plus grands experts du secteur.
On a vu le résultat et Air France ne s’en remet toujours pas...
La SNCF a déjà commencé avec ses trains Ouigo, lesquels d’ailleurs ne sont pas plus mal que les TGV classiques.
Seul inconvénient, du moins au départ de Paris, ils démarrent depuis des gares « périphériques », style Marne-la-Vallée…
Vous me direz cependant que les gares d’arrivée, que ce soit à Marseille ou à Bordeaux par exemple, sont des gares centrales, ce qui, finalement, revient quasi au même pour des tarifs bien inférieurs.
Et on peut quand même transporter sa valoche sans supplément !
Pour le Tunnel sous la Manche, lequel constate que la fréquentation de son installation n’est pas optimale (58% de la capacité), pourquoi en effet, ne pas ouvrir ses rails à un nouveau « type » de trains ?
Et comme la recette de Ouigo semble porter ses fruits, il suffit d’exploiter des gares « banlieusardes », tant à Paris qu’à Londres. Et exploiter des lignes plus anciennes et moins rapides, aux péages plus légers !
Quitte à allonger le temps de parcours. Une quarantaine de minutes supplémentaires, mais à un tarif largement plus bas !
Le principe même du low cost !
Et selon le rapport de Laurent Berger, ces trains à « bas coûts » quitteraient Paris depuis la gare de Roissy CDG vers la station de Stratford, dans la banlieue de Londres.
Cette dernière est reliée à la capitale grande-bretonne par un bon réseau, tandis que la gare de Roissy devrait accueillir, si tout va bien, une liaison RER directe vers la capitale.
Bon, ce sera pour 2024 et faudra quand même compter sur les grèves à répétition de la SNCF…
Et on peut quand même transporter sa valoche sans supplément !
Pour le Tunnel sous la Manche, lequel constate que la fréquentation de son installation n’est pas optimale (58% de la capacité), pourquoi en effet, ne pas ouvrir ses rails à un nouveau « type » de trains ?
Et comme la recette de Ouigo semble porter ses fruits, il suffit d’exploiter des gares « banlieusardes », tant à Paris qu’à Londres. Et exploiter des lignes plus anciennes et moins rapides, aux péages plus légers !
Quitte à allonger le temps de parcours. Une quarantaine de minutes supplémentaires, mais à un tarif largement plus bas !
Le principe même du low cost !
Et selon le rapport de Laurent Berger, ces trains à « bas coûts » quitteraient Paris depuis la gare de Roissy CDG vers la station de Stratford, dans la banlieue de Londres.
Cette dernière est reliée à la capitale grande-bretonne par un bon réseau, tandis que la gare de Roissy devrait accueillir, si tout va bien, une liaison RER directe vers la capitale.
Bon, ce sera pour 2024 et faudra quand même compter sur les grèves à répétition de la SNCF…
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En même temps, c’est aussi cette fameuse ouverture à la concurrence qui se précise dans le secteur ferroviaire européen.
Et faudra bien qu’un petit malin s’installe sur cette tendance qu’est le low cost. Qui va y aller le premier, telle est la question…
Eurostar, qui bénéficie d’une antériorité certaine, ne devrait pas laisser filer l’occasion !
Marrant quand même cette évolution étrange dans le monde du transport. Avant l’arrivée des compagnies aériennes low cost, personne ne contestait les tarifs qui paraissaient normaux.
Faut dire qu’à l’époque, les compagnies proposaient quand même un semblant de service, plus ou moins élaboré.
Maintenant, le train va s’y mettre aussi, parce que c’est une façon d’ouvrir un peu plus le marché.
Sans doute aussi parce que les passagers ne disposent plus des mêmes ressources financières ?
Ou à moins que ce ne soit un moyen d’agrandir des marchés en démocratisant l’accès au voyage ?
On peut toutefois se demander, parfois, dans un moment d’égarement, quel est le juste prix ?
Et faudra bien qu’un petit malin s’installe sur cette tendance qu’est le low cost. Qui va y aller le premier, telle est la question…
Eurostar, qui bénéficie d’une antériorité certaine, ne devrait pas laisser filer l’occasion !
Marrant quand même cette évolution étrange dans le monde du transport. Avant l’arrivée des compagnies aériennes low cost, personne ne contestait les tarifs qui paraissaient normaux.
Faut dire qu’à l’époque, les compagnies proposaient quand même un semblant de service, plus ou moins élaboré.
Maintenant, le train va s’y mettre aussi, parce que c’est une façon d’ouvrir un peu plus le marché.
Sans doute aussi parce que les passagers ne disposent plus des mêmes ressources financières ?
Ou à moins que ce ne soit un moyen d’agrandir des marchés en démocratisant l’accès au voyage ?
On peut toutefois se demander, parfois, dans un moment d’égarement, quel est le juste prix ?