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Crue de la Seine : A peine reprise, la navigation de nouveau à l’arrêt

A l'arrêt depuis le 22 janvier 2018


Après plus de quinze jours de décrue, le niveau de la Seine est reparti à la hausse depuis vendredi. La navigation des bateaux promenade est à nouveau suspendue. Peu de compagnies avaient pu reprendre une activité partielle. Le manque à gagner est énorme.


Rédigé par le Mardi 20 Février 2018

Depuis le 22 janvier, la crue de la Seine a imposé aux compagnies de croisière fluviale de stopper leur activité - DR CL
Depuis le 22 janvier, la crue de la Seine a imposé aux compagnies de croisière fluviale de stopper leur activité - DR CL
L’éclaircie aura été de courte durée. La reprise partielle de la navigation des bateaux promenade sur la Seine aura duré trois jours, avant d’être à nouveau suspendue.

Trois jours pendant lesquels seules les compagnies disposant de pontons accessibles aux touristes et de bateaux suffisamment bas pour passer sous les ponts ont pu suivre un itinéraire bis.

Lundi 19 février 2018 à 16h, l’eau atteignait 4,18 mètres à Paris. Mardi 20 février, le fleuve commençait à gonfler pour atteindre 4,25m à 14h. « Les pluies de la fin de semaine dernière sur la partie amont du bassin provoquent une hausse légère des niveaux jusqu'à jeudi, avant une décrue notable ensuite » fait état Vigicrue.

Le maximum est attendu entre 4.25 et 4.35 m à la mi-journée de mercredi 21 février. A compter de jeudi 22 février, la baisse devrait reprendre, pour revenir entre 3.8 m et 4.1 m.

Depuis le 22 janvier, la crue de la Seine a imposé aux compagnies de croisière fluviale de stopper leur activité. « Sans compter les perturbations rencontrées depuis les fêtes de fin d’année », souligne Frédéric Aviérinos, directeur général des Vedettes de Paris.

« La décrue est extrêmement lente. Pendant quelques jours l’eau a baissé, rendant la navigation possible mais de manière très limitée. La navigation est restreinte, mais possible à 3,5m », insiste-t-il.

Quid du retour à la normale ?

Difficile de prédire un retour à la normale. Pour Green River Cruises il est impossible de reprendre l’activité avant plusieurs semaines. « Nos bateaux sont trop petits, ils peuvent accueillir 12 personnes, le courant est trop fort pour naviguer » explique Nicolas Kossis, responsable administratif.

Il espère pouvoir reprendre son activité début mars. « Il ne pleut pas pendant dix jours selon les prévisions, ça va redescendre. »

Au port de Bercy, un seul bateau sur les quatre de Paris City Vison - La Marina de Paris a pu naviguer sur la Seine en début de semaine. Limitant ses départs du port de Bercy.

Un manque à gagner énorme

Directeur général de la compagnie des vedettes de Paris, Frédéric Avierinos évalue à « 500 000 € le manque à gagner ». « La promenade est l’essentiel de notre activité, nous sommes en période de vacances scolaires, ce n’est pas l’été, mais ça reste une perte, explique-t-il. La partie événementielle est loin d’être aussi importante. Nous avons réussi à reporter des événements, mais au bout d’un moment ce n’est plus possible ».

La compagnie Les Bateaux-Mouches avance le chiffre de 2 millions d'euros.

Pour limiter la casse, certaines compagnies ont proposé des activités à quai. Paris City Vison - La Marina de Paris a choisi de proposer à ses clients trois alternatives : le report de dîner, le dîner à quai avec une réduction de 20% ou le remboursement.

Les Bateaux-Mouches ont organisé leur soirée de la Saint-Valentin à quai.

Le gouvernement a annoncé, mercredi 14 février, que 275 communes seront reconnues en état de catastrophe naturelle à la suite des inondations causées par la crue de la Seine et de ses affluents. Paris en fait évidement partie.

Quid des indemnisations ? « L’état de catastrophe naturelle permet simplement d’être indemniser plus rapidement en cas de dommages. Pour ce qui est de la perte d’exploitation, nous, par exemple, nous n’avons pas souscrit à une assurance. C’est un calcul, les prix et franchises sont très élevés », conclut Frédéric Aviérinos.

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