Je sais, ça énerve, mais pourtant, faudrait quand même quelque part, rester un tant soit peu cohérent.
Ou alors, « faire président », c’est une façon de gagner sa vie, un boulot avec des actionnaires qui se laissent bercer par des promesses… qui n’engagent qu’eux-mêmes, puisqu’ils y ont cru
Actuellement en Russie (il y fait un froid à damner tous les seins, pardon, saints esprit), notre guide m’apprend et m’interroge en même temps sur le fait que "la France a décrété l’état d’urgence économique" !
Nom d’un Chien Charly, que se passe-t-il, d’autant que je n’avais pas eu les dépêches depuis la veille, dans le blizzard de la toundra.
Effectivement, et je cite : "Face à une conjoncture économique incertaine, et chômage persistant, il y a aussi un état d'urgence économique et social à proclamer" et d’annoncer toute une série de mesures que je vous laisse le soin de consulter
Ben, malgré le froid qui paralyse un peu l’esprit, malgré la présence de Michel Salaün qui, lui, organise ses conférences de presse entre Moscou et l’anneau d’Or de la Russie, j’ai quand même un peu de mal à appréhender tout ce fatras de déclarations qui n’engagent, une fois de plus, que ceux qui veulent y croire.
On va faire bref sur le temps de travail et la réforme du code. En clair, on va tenter de revenir sur un temps de travail, inventé par des amis du bon Président normal, afin de "s’'adapter aux réalités économiques des entreprises et ouvrir un temps nouveau pour les négociations".
Pas de soucis, ça va prendre quelques années, on aura des grèves, mais on tiendra jusqu’aux élections.
Ou alors, « faire président », c’est une façon de gagner sa vie, un boulot avec des actionnaires qui se laissent bercer par des promesses… qui n’engagent qu’eux-mêmes, puisqu’ils y ont cru
Actuellement en Russie (il y fait un froid à damner tous les seins, pardon, saints esprit), notre guide m’apprend et m’interroge en même temps sur le fait que "la France a décrété l’état d’urgence économique" !
Nom d’un Chien Charly, que se passe-t-il, d’autant que je n’avais pas eu les dépêches depuis la veille, dans le blizzard de la toundra.
Effectivement, et je cite : "Face à une conjoncture économique incertaine, et chômage persistant, il y a aussi un état d'urgence économique et social à proclamer" et d’annoncer toute une série de mesures que je vous laisse le soin de consulter
Ben, malgré le froid qui paralyse un peu l’esprit, malgré la présence de Michel Salaün qui, lui, organise ses conférences de presse entre Moscou et l’anneau d’Or de la Russie, j’ai quand même un peu de mal à appréhender tout ce fatras de déclarations qui n’engagent, une fois de plus, que ceux qui veulent y croire.
On va faire bref sur le temps de travail et la réforme du code. En clair, on va tenter de revenir sur un temps de travail, inventé par des amis du bon Président normal, afin de "s’'adapter aux réalités économiques des entreprises et ouvrir un temps nouveau pour les négociations".
Pas de soucis, ça va prendre quelques années, on aura des grèves, mais on tiendra jusqu’aux élections.
Le fin du fin, c’est la formation.
Nos jeunes, ces pauvres gamins qui se battent pour étudier et tenter d’accéder à de brillantes études, on s’en tamponne le coquillard.
Non, on va continuer sur ces contrats d’alternance, qui ne servent à pas grand-chose et qui renvoient les entreprises dans leur marasme en les priant de donner des cours de travail…
Quant aux chômeurs, le bon Président normal veut leur permettre "de se former aux métiers d’aujourd’hui (chouette) et de demain (re-chouette)". Et, parce que tout se fait d’un coup de baguette tradition (c’est bon, mais c’est plus cher), de demander à ce que "le nombre de formations disponibles soit porté à 500.000, soit le double de ce qu’elles étaient en 2015."
Super !
Et nos métiers du tourisme, dans tout ça ? Que dalle, comme d’habitude. D’ailleurs, c’est pas franchement un métier, puisque les nouvelles dispositions pour la création d’une agence de voyage n’exigent même plus un diplôme quelconque.
En revanche, si l’on veut ouvrir une officine liée aux voyages, rien de plus simple, grâce à la simplification, (merci l’état d’urgence économique) et je cite à nouveau ; "Les qualifications préalables pour certains métiers sont parfois indispensables mais peuvent constituer des barrières."
J’avoue rester pantois devant un tel discours.
Un crétin, sans aucune compétence professionnelle, pourra exercer sans aucun souci. Vous me direz, ce n’est pas nouveau, mais quand même…
Allez, on rigole, d’autant que c’est un état d’urgence à 2 milliards d’euros, qui sera financé « grâce à des économies ».
Et si l’on commençait par économiser les conneries ?
Nos jeunes, ces pauvres gamins qui se battent pour étudier et tenter d’accéder à de brillantes études, on s’en tamponne le coquillard.
Non, on va continuer sur ces contrats d’alternance, qui ne servent à pas grand-chose et qui renvoient les entreprises dans leur marasme en les priant de donner des cours de travail…
Quant aux chômeurs, le bon Président normal veut leur permettre "de se former aux métiers d’aujourd’hui (chouette) et de demain (re-chouette)". Et, parce que tout se fait d’un coup de baguette tradition (c’est bon, mais c’est plus cher), de demander à ce que "le nombre de formations disponibles soit porté à 500.000, soit le double de ce qu’elles étaient en 2015."
Super !
Et nos métiers du tourisme, dans tout ça ? Que dalle, comme d’habitude. D’ailleurs, c’est pas franchement un métier, puisque les nouvelles dispositions pour la création d’une agence de voyage n’exigent même plus un diplôme quelconque.
En revanche, si l’on veut ouvrir une officine liée aux voyages, rien de plus simple, grâce à la simplification, (merci l’état d’urgence économique) et je cite à nouveau ; "Les qualifications préalables pour certains métiers sont parfois indispensables mais peuvent constituer des barrières."
J’avoue rester pantois devant un tel discours.
Un crétin, sans aucune compétence professionnelle, pourra exercer sans aucun souci. Vous me direz, ce n’est pas nouveau, mais quand même…
Allez, on rigole, d’autant que c’est un état d’urgence à 2 milliards d’euros, qui sera financé « grâce à des économies ».
Et si l’on commençait par économiser les conneries ?
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