Michèle Faure, directrice de Courtine Voyages à Avignon - DR
TourMaG.com - Que ressentez-vous après avoir remporté le prix Ditexpert 2012 ?
Michèle Faure : "Je suis particulièrement heureuse et je partage cette joie avec toute mon équipe car c'est le résultat d'un travail collectif.
Mes 10 salariées sont toutes des femmes.
J'aurais volontiers engagé des hommes mais je n'en ai pas trouvé ! Et puis les femmes sont plus rapides, plus efficaces et vives d'esprit."
TourMaG.com - Vos deux agences sont situées dans des centres commerciaux. Pourquoi avoir choisi cet emplacement ?
Michèle Faure : "J'étais autrefois au centre ville, mais j'ai migré vers les centres commerciaux car c'est là où se trouvent les clients. Il est difficile de se garer au cœur d'Avignon qui est franchement déserté.
En revanche les galeries sont ouvertes 6 jours sur 7 et 10 heures par jour. Les clients sont là : ils se promènent, viennent faire leurs courses et passent la porte de nos agences. Mes deux points de vente réalisent environ 4,5 millions d'euros de chiffre d'affaires."
Michèle Faure : "Je suis particulièrement heureuse et je partage cette joie avec toute mon équipe car c'est le résultat d'un travail collectif.
Mes 10 salariées sont toutes des femmes.
J'aurais volontiers engagé des hommes mais je n'en ai pas trouvé ! Et puis les femmes sont plus rapides, plus efficaces et vives d'esprit."
TourMaG.com - Vos deux agences sont situées dans des centres commerciaux. Pourquoi avoir choisi cet emplacement ?
Michèle Faure : "J'étais autrefois au centre ville, mais j'ai migré vers les centres commerciaux car c'est là où se trouvent les clients. Il est difficile de se garer au cœur d'Avignon qui est franchement déserté.
En revanche les galeries sont ouvertes 6 jours sur 7 et 10 heures par jour. Les clients sont là : ils se promènent, viennent faire leurs courses et passent la porte de nos agences. Mes deux points de vente réalisent environ 4,5 millions d'euros de chiffre d'affaires."
Autres articles
-
Le Pérou mise sur un tourisme durable et culturel
-
Marina Ferrari ouvre la 10ème édition des Universités du Tourisme durable
-
Véloscénie : "Nous avons l’ambition de rendre désirable le voyage à vélo"
-
Abandonnons l’idée de faire de la France la première destination durable au monde 🔑
-
IA et durable : vers une évolution des modèles touristiques ? 🔑
TourMaG.com - Vos deux agences sont sous l'enseigne Afat. Vous étiez également membre du conseil de surveillance de l'association Afat Voyages et d'Afat Entreprise. Que pensez-vous du réseau AS Voyages ?
Michèle Faure : "Je suis sous l'enseigne Afat depuis 1989 et j'apprécie un grand nombre de leurs outils comme la centrale de paiement.
La fusion avec Sélectour était également une bonne idée, mais le résultat n'est pas forcément à la hauteur des attentes.
D'ailleurs, je ne suis pas d'accord avec la politique du grand nombre. Je préférerai un réseau de gens forts plutôt qu'un réseau nombreux."
TourMaG.com - Mécène pour le festival d'Avignon, vous êtes également passionnée d'œnologie avec votre blog. Est-ce que vous utilisez vos passions pour créer des voyages ?
Michèle Faure : "Concernant le festival, c'est difficile de faire du réceptif car il n'y a aucune disponibilité hôtelière pendant la durée de l'événement. Pour l'œnologie, j'organise quelques visites de caves, mais les gens n'ont pas besoin de moi pour y aller."
Michèle Faure : "Je suis sous l'enseigne Afat depuis 1989 et j'apprécie un grand nombre de leurs outils comme la centrale de paiement.
La fusion avec Sélectour était également une bonne idée, mais le résultat n'est pas forcément à la hauteur des attentes.
D'ailleurs, je ne suis pas d'accord avec la politique du grand nombre. Je préférerai un réseau de gens forts plutôt qu'un réseau nombreux."
TourMaG.com - Mécène pour le festival d'Avignon, vous êtes également passionnée d'œnologie avec votre blog. Est-ce que vous utilisez vos passions pour créer des voyages ?
Michèle Faure : "Concernant le festival, c'est difficile de faire du réceptif car il n'y a aucune disponibilité hôtelière pendant la durée de l'événement. Pour l'œnologie, j'organise quelques visites de caves, mais les gens n'ont pas besoin de moi pour y aller."
TourMaG.com - Vous financez également des opérations de tourisme solidaire ?
Michèle Faure : "C'est exact. Je travaille par exemple avec Asia pour certains programmes ainsi qu'avec mon réceptif à Madagascar. Beaucoup de grands opérateurs ont un département de tourisme solidaire, comme Fram.
Mais il est certain que les clients nous demandent rarement des séjours durables. Nous le proposons aux clients lorsqu'au fil de la conversation, nous les sentons sensibles à cette thématique."
TourMaG.com - Quelles sont les qualités que vous recherchez chez vos collaborateurs, qu'ils soient employés ou stagiaires ?
Michèle Faure : "Je veux qu'ils soient débrouillards et capables de vendre aux clients, car nous ne sommes pas un office de tourisme. Bien sûr, nous devons renseigner le client, être curieux et avoir des connaissances sur la destination.
D'ailleurs mes collaborateurs partent régulièrement en voyage d'étude. Nous participons à tous les éductours qui se présentent. Je prends en charge les frais et la moitié des jours du voyage. Le reste est déduit des congés.
Le personnel voyage à tour de rôle une à deux fois par an. Mais je trouve qu'aujourd'hui les TO ne proposent pas assez de voyages, alors que c'est une récompense très valorisante.
Enfin, concernant les salaires, pas toujours florissants dans le secteur, mes employés sont intéressés au résultat. Ils gagnent ainsi l'équivalent d'un 13e mois chaque année."
Michèle Faure : "C'est exact. Je travaille par exemple avec Asia pour certains programmes ainsi qu'avec mon réceptif à Madagascar. Beaucoup de grands opérateurs ont un département de tourisme solidaire, comme Fram.
Mais il est certain que les clients nous demandent rarement des séjours durables. Nous le proposons aux clients lorsqu'au fil de la conversation, nous les sentons sensibles à cette thématique."
TourMaG.com - Quelles sont les qualités que vous recherchez chez vos collaborateurs, qu'ils soient employés ou stagiaires ?
Michèle Faure : "Je veux qu'ils soient débrouillards et capables de vendre aux clients, car nous ne sommes pas un office de tourisme. Bien sûr, nous devons renseigner le client, être curieux et avoir des connaissances sur la destination.
D'ailleurs mes collaborateurs partent régulièrement en voyage d'étude. Nous participons à tous les éductours qui se présentent. Je prends en charge les frais et la moitié des jours du voyage. Le reste est déduit des congés.
Le personnel voyage à tour de rôle une à deux fois par an. Mais je trouve qu'aujourd'hui les TO ne proposent pas assez de voyages, alors que c'est une récompense très valorisante.
Enfin, concernant les salaires, pas toujours florissants dans le secteur, mes employés sont intéressés au résultat. Ils gagnent ainsi l'équivalent d'un 13e mois chaque année."
TourMaG.com - Comment voyez-vous évoluer le métier d'agent de voyages ?
Michèle Faure : "Notre valeur ajoutée c'est le séjour à la carte, le sur-mesure et l'assemblage de produit. C'est le cœur de notre métier et personne ne pourra nous l'enlever.
Chez nous, cela représente les 2/3 de notre activité. D'ailleurs je suis encore étonnée de vendre des séjours packagés de Fram ou Marmara car c'est tellement facile de l'acheter tout seul sur internet."
TourMaG.com - Êtes-vous adhérente au SNAV et que pensez-vous de son action ?
Michèle Faure : "Je suis adhérente via mon réseau. Mais je ne suis pas satisfaite des activités du syndicat. Je souhaiterais qu'il ait plus de présence médiatique et qu'il collabore plus efficacement avec le ministère pour défendre les intérêts de la profession.
Par exemple, les négociations avec la SNCF ont été déplorables et ont mené à des rémunérations différentes selon les villes. Même chose concernant les contrats avec les transporteurs. Heureusement que nous avons les réseaux, sinon pour nous ce serait catastrophique.
D'ailleurs si le SNAV faisait correctement son travail, les réseaux n'existeraient même pas. Ils sont apparus pour pallier un manque.
La multiplication des institutions n'est d'ailleurs pas vraiment rassurante car cela disperse les forces. On paie partout.
Hélas, je n'ai pas vraiment d'espoir que cette situation change aux prochaines élections."
Michèle Faure : "Notre valeur ajoutée c'est le séjour à la carte, le sur-mesure et l'assemblage de produit. C'est le cœur de notre métier et personne ne pourra nous l'enlever.
Chez nous, cela représente les 2/3 de notre activité. D'ailleurs je suis encore étonnée de vendre des séjours packagés de Fram ou Marmara car c'est tellement facile de l'acheter tout seul sur internet."
TourMaG.com - Êtes-vous adhérente au SNAV et que pensez-vous de son action ?
Michèle Faure : "Je suis adhérente via mon réseau. Mais je ne suis pas satisfaite des activités du syndicat. Je souhaiterais qu'il ait plus de présence médiatique et qu'il collabore plus efficacement avec le ministère pour défendre les intérêts de la profession.
Par exemple, les négociations avec la SNCF ont été déplorables et ont mené à des rémunérations différentes selon les villes. Même chose concernant les contrats avec les transporteurs. Heureusement que nous avons les réseaux, sinon pour nous ce serait catastrophique.
D'ailleurs si le SNAV faisait correctement son travail, les réseaux n'existeraient même pas. Ils sont apparus pour pallier un manque.
La multiplication des institutions n'est d'ailleurs pas vraiment rassurante car cela disperse les forces. On paie partout.
Hélas, je n'ai pas vraiment d'espoir que cette situation change aux prochaines élections."