Boeing est entré dans la course au tourisme spatial au début des années 2010. Depuis, le géant de l’aéronautique a eu toutes les peines du monde pour construire sa capsule : Starliner.
Rappelons que dès 2015 la NASA avait confié des missions à Space X et Boeing, prévoyant des tests avec équipage dès 2017. L’objectif était d’assurer le transport des astronautes de la manière la plus sûre possible.
A ce sujet il ne faut pas oublier que depuis 2010, on observe déjà un taux d’échec d’un peu plus de 1 lancement orbital sur 18 dans le monde, et d’environ 1 sur 111 aux États-Unis.
A lire aussi : tous les articles sur le tourisme spatial
Rappelons que dès 2015 la NASA avait confié des missions à Space X et Boeing, prévoyant des tests avec équipage dès 2017. L’objectif était d’assurer le transport des astronautes de la manière la plus sûre possible.
A ce sujet il ne faut pas oublier que depuis 2010, on observe déjà un taux d’échec d’un peu plus de 1 lancement orbital sur 18 dans le monde, et d’environ 1 sur 111 aux États-Unis.
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Plusieurs échecs...
- En décembre 2019, la capsule aurait dû réaliser un premier OFT (orbital light test), mais l’horloge de bord avait été́ mal réglée, d’où des réservoirs d’ergols se vidant avant que les ingénieurs de Boeing n’aient pu reprendre la main manuellement. Avec une poussée trop faible, la capsule n’arrivera finalement pas à atteindre l’ISS, et retombera 2 jours plus tard.
- Après une grande enquête interne menée par la Nasa qui a duré tout au long de 2020, (l'équipe d'examen ayant identifiée 80 recommandations que Boeing, en collaboration avec la NASA, du traiter), il faut donc attendre aout 2021, pour voir le retour de Starliner sur le pas de tir.
A souligner que ce deuxième essai se fera "sans frais pour le contribuable". Dans son dernier rapport financier, Boeing rendait compte d’une provision de 410 millions de dollars (377 millions d’euros) pour couvrir cette nouvelle mission.
La réaction de la Nasa ne sait pas fait attendre : « Chapeau bas à Boeing pour avoir recommandé une répétition de leur test de vol orbital pour le programme Commercial Crew ». « La responsabilité des entreprises revêt de nombreuses formes et celle-ci en fait partie » saluait sur Twitter Douglas Loverro, administrateur associé de la Nasa.
Mais encore une fois échec. Starliner reste au sol, faute à un défaut de pression dans les vannes des propulseurs, qui pousse Boeing à revoir quasiment toute sa copie depuis le départ.
- Après une grande enquête interne menée par la Nasa qui a duré tout au long de 2020, (l'équipe d'examen ayant identifiée 80 recommandations que Boeing, en collaboration avec la NASA, du traiter), il faut donc attendre aout 2021, pour voir le retour de Starliner sur le pas de tir.
A souligner que ce deuxième essai se fera "sans frais pour le contribuable". Dans son dernier rapport financier, Boeing rendait compte d’une provision de 410 millions de dollars (377 millions d’euros) pour couvrir cette nouvelle mission.
La réaction de la Nasa ne sait pas fait attendre : « Chapeau bas à Boeing pour avoir recommandé une répétition de leur test de vol orbital pour le programme Commercial Crew ». « La responsabilité des entreprises revêt de nombreuses formes et celle-ci en fait partie » saluait sur Twitter Douglas Loverro, administrateur associé de la Nasa.
Mais encore une fois échec. Starliner reste au sol, faute à un défaut de pression dans les vannes des propulseurs, qui pousse Boeing à revoir quasiment toute sa copie depuis le départ.
Starliner s'est arrimé à l'ISS
- Jeudi 19 mai 2022 nouvelle tentative.
Un nouvel échec pour Boeing pourrait signifier la fin du projet, et une véritable honte pour l’entreprise qui sort déjà de ses difficultés avec son 737 Max.
Heureusement, c’est un succès pour le géant américain de l'aéronautique qui a envoyé environ 230 kg de ravitaillement sur l'ISS et s'est pour la première fois arrimée, dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 mai, à la Station spatiale internationale (ISS).
« Le vaisseau Starliner réussit son premier arrimage historique à la Station spatiale internationale, ouvrant une nouvelle voie d'accès au laboratoire volant pour les équipages », a déclaré un commentateur lors de la retransmission en direct de l'agence spatiale américaine.
Starliner doit rester arrimée à l'ISS durant environ cinq jours, avant de redescendre vers la Terre pour atterrir dans le désert de l'Etat américain du Nouveau-Mexique, sur la base de White Sands.
A noter qu’environ trente minutes après le lancement, deux de ses douze propulseurs n’avaient pas fonctionné. Des responsables de la NASA et de Boeing ont toutefois minimisé l’incident, qui ne devrait, selon eux, pas affecter la mission.
Les propulseurs seront de nouveau utilisés en fin de mission, pour la manœuvre destinée à faire rentrer la capsule dans l’atmosphère terrestre. Mais le problème n’a, a priori, pas « besoin d’être résolu » d’ici là, les précédentes poussées ayant malgré tout fonctionné, a estimé Steve Stich de la NASA lors d’une conférence de presse, jeudi soir. Le système « ne pose pas de risque pour le reste du vol test », a encore confirmé la NASA, vendredi, sur son blog.
La manière dont Boeing a géré l’ensemble de ses échecs, montre bien la difficulté du sujet, mais aussi le professionnalisme et la puissance économique de Boeing qui reste à ce jour toujours et plus que jamais dans la course au Tourisme Spatial, bien que possédant toujours un retard important sur SpaceX.
Fort de son succès l’on pourrait bien voir avant la fin de l’année, un vol transporter des astronautes de la Nasa à bord du vaisseau Starliner en direction de l’ISS.
Un nouvel échec pour Boeing pourrait signifier la fin du projet, et une véritable honte pour l’entreprise qui sort déjà de ses difficultés avec son 737 Max.
Heureusement, c’est un succès pour le géant américain de l'aéronautique qui a envoyé environ 230 kg de ravitaillement sur l'ISS et s'est pour la première fois arrimée, dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 mai, à la Station spatiale internationale (ISS).
« Le vaisseau Starliner réussit son premier arrimage historique à la Station spatiale internationale, ouvrant une nouvelle voie d'accès au laboratoire volant pour les équipages », a déclaré un commentateur lors de la retransmission en direct de l'agence spatiale américaine.
Starliner doit rester arrimée à l'ISS durant environ cinq jours, avant de redescendre vers la Terre pour atterrir dans le désert de l'Etat américain du Nouveau-Mexique, sur la base de White Sands.
A noter qu’environ trente minutes après le lancement, deux de ses douze propulseurs n’avaient pas fonctionné. Des responsables de la NASA et de Boeing ont toutefois minimisé l’incident, qui ne devrait, selon eux, pas affecter la mission.
Les propulseurs seront de nouveau utilisés en fin de mission, pour la manœuvre destinée à faire rentrer la capsule dans l’atmosphère terrestre. Mais le problème n’a, a priori, pas « besoin d’être résolu » d’ici là, les précédentes poussées ayant malgré tout fonctionné, a estimé Steve Stich de la NASA lors d’une conférence de presse, jeudi soir. Le système « ne pose pas de risque pour le reste du vol test », a encore confirmé la NASA, vendredi, sur son blog.
La manière dont Boeing a géré l’ensemble de ses échecs, montre bien la difficulté du sujet, mais aussi le professionnalisme et la puissance économique de Boeing qui reste à ce jour toujours et plus que jamais dans la course au Tourisme Spatial, bien que possédant toujours un retard important sur SpaceX.
Fort de son succès l’on pourrait bien voir avant la fin de l’année, un vol transporter des astronautes de la Nasa à bord du vaisseau Starliner en direction de l’ISS.
Michel Messager
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme).
Il est l’auteur de deux livres sur le Tourisme Spatial, le premier publié en 2009 à la documentation française et le second sorti en 2021, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" chez Amazon, ainsi que de nombreux articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière du Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme).
Il est l’auteur de deux livres sur le Tourisme Spatial, le premier publié en 2009 à la documentation française et le second sorti en 2021, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" chez Amazon, ainsi que de nombreux articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière du Tourisme Spatial.