Seule inconnue encore, comment ces "travailleurs" vont-ils pouvoir exercer ? Quelles formes juridiques pour eux… et pour leurs employeurs d'ailleurs ? © wickerwood - Fotolia.com
Rien n'arrête le progrès.
Voici venir le temps des commerciaux "indépendants", itinérants à la maison qui devraient, très prochainement "apporter" des "affaires" aux tour-opérateurs qui voudront bien les employer.
Pascal de Izaguirre, patron de TUI France avait annoncé cette "création de poste" lors d'une conférence de presse au début du mois.
Jean Dionnet, patron d'Univermair, va aussi se lancer dans cette nouvelle forme de "commercial collaboratif", en montant une structure de "free lance" commerciaux…
Décidément, ce bon Uber aura fait des émules, mais après tout, pourquoi pas.
Si j'ai bonne mémoire, je connais une certaine formule de ce type qui avait fait il y a quelques temps, un flop assez retentissant, laissant d'ailleurs sur le carrelage bon nombre de travailleurs qui avaient cru aux belles paroles d'un mytho…
Peu importe, regardons l'avenir.
Voici venir le temps des commerciaux "indépendants", itinérants à la maison qui devraient, très prochainement "apporter" des "affaires" aux tour-opérateurs qui voudront bien les employer.
Pascal de Izaguirre, patron de TUI France avait annoncé cette "création de poste" lors d'une conférence de presse au début du mois.
Jean Dionnet, patron d'Univermair, va aussi se lancer dans cette nouvelle forme de "commercial collaboratif", en montant une structure de "free lance" commerciaux…
Décidément, ce bon Uber aura fait des émules, mais après tout, pourquoi pas.
Si j'ai bonne mémoire, je connais une certaine formule de ce type qui avait fait il y a quelques temps, un flop assez retentissant, laissant d'ailleurs sur le carrelage bon nombre de travailleurs qui avaient cru aux belles paroles d'un mytho…
Peu importe, regardons l'avenir.
TUI France, qui innove beaucoup en ce moment, (serait-ce un début de maladie ?, non juste plaisanterie de Noël) veut absolument se développer en France, tout en cherchant, par tous les moyens, à gérer ses coûts.
Je remarque en passant que le voyagiste, profondément outré par les exigences absolument déraisonnables du "plus grand réseau de France", en l'occurrence Selectour Afat, ne semble pas décidé à plier.
Pas plus d'ailleurs que certains de ses camarades concurrents, tels Transat, Kuoni France et bien d'autres…
Ce qui m'amène à penser que tous ces gens-là veulent bien payer un "juste prix" mais aussi disposer quand même d'un pilotage des ventes sérieux et effectif.
Comment, en effet, est-il possible pour un réseau qui référence à peu près tout ce qui se présente du moment qu'on le paye, puisse raisonnablement offrir à ses clients (les fournisseurs, ndDG) de véritables prescriptions ?
Je remarque en passant que le voyagiste, profondément outré par les exigences absolument déraisonnables du "plus grand réseau de France", en l'occurrence Selectour Afat, ne semble pas décidé à plier.
Pas plus d'ailleurs que certains de ses camarades concurrents, tels Transat, Kuoni France et bien d'autres…
Ce qui m'amène à penser que tous ces gens-là veulent bien payer un "juste prix" mais aussi disposer quand même d'un pilotage des ventes sérieux et effectif.
Comment, en effet, est-il possible pour un réseau qui référence à peu près tout ce qui se présente du moment qu'on le paye, puisse raisonnablement offrir à ses clients (les fournisseurs, ndDG) de véritables prescriptions ?
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Et c'est vrai que c'est là où le bât blesse…
D'où surement cette parade qui peut être, à terme et à condition que les "home workers" soient particulièrement bien formés, particulièrement rentables.
Seule inconnue encore, comment ces "travailleurs" vont-ils pouvoir exercer ? Quelles formes juridiques pour eux… et pour leurs employeurs d'ailleurs ?
Ces mêmes "free lances" seront-ils sous statut "VRP", déguisés en auto-entrepreneurs ? La loi ne semble pas très claire de ce point de vue, d'autant qu'existera très certainement le problème de l'immatriculation.
Ces "commerciaux" de la maison devront-ils être "immatriculés" ?
Jean-Pierre Mas, patron du Znav semble bien avoir cerné la difficulté et a promis, lors des présentations des vœux de son syndicat de s'atteler au sujet.
Il va en effet falloir déterminer un cadre juridique pour ces nouveaux "Uber" de la profession. Et ça ne va pas être de la tarte…
En même temps, ça pourrait faire aussi réfléchir les réseaux, qui sait ?
Tout en apportant une petite pierre à la lutte contre le chômage…
D'où surement cette parade qui peut être, à terme et à condition que les "home workers" soient particulièrement bien formés, particulièrement rentables.
Seule inconnue encore, comment ces "travailleurs" vont-ils pouvoir exercer ? Quelles formes juridiques pour eux… et pour leurs employeurs d'ailleurs ?
Ces mêmes "free lances" seront-ils sous statut "VRP", déguisés en auto-entrepreneurs ? La loi ne semble pas très claire de ce point de vue, d'autant qu'existera très certainement le problème de l'immatriculation.
Ces "commerciaux" de la maison devront-ils être "immatriculés" ?
Jean-Pierre Mas, patron du Znav semble bien avoir cerné la difficulté et a promis, lors des présentations des vœux de son syndicat de s'atteler au sujet.
Il va en effet falloir déterminer un cadre juridique pour ces nouveaux "Uber" de la profession. Et ça ne va pas être de la tarte…
En même temps, ça pourrait faire aussi réfléchir les réseaux, qui sait ?
Tout en apportant une petite pierre à la lutte contre le chômage…