Contrairement à ce que racontaient les dirigeants d’Aigle Azur, la fameuse « Tréso » de 25 briques n’est qu’une vague illusion - Crédit photo : Depositphotos @ra2studio
Pas plus tard que la semaine dernière, en pleine confusion, chez Aigle Azur, tout le monde, y compris l’administratrice judiciaire, clamait que « pas d’inquiétude, les opérations se poursuivent » !
Depuis déjà deux jours, certains vols sont annulés, des passagers sont déjà coincés et, malheureusement, la catastrophe risque de se produire. J’ai lu dans une gazette que ce serait, si le cas se produit, la plus grosse faillite aérienne depuis Air Liberté, il y a quelques lunes déjà.
Etrange quand même, alors que pas plus tard que la semaine dernière, j’avais joint les instances professionnelles, lesquelles se montraient « préoccupées » mais pas vraiment inquiètes.
Je peux comprendre et ce d’autant que moi-même, ayant après quelques ruses téléphoniques, ait réussi à converser brièvement avec Frantz Yvelin, le Président démissionnaire putsché, qui m’avait assuré que la situation était entre de bonnes mains…
Lorsque l’on est aux abois et que, comme souvent, on n’a pas de stratégie claire, je comprends que l’on puisse mentir… ou du moins ne pas donner l’entière vérité.
C’est humain. Mais, que diable, mentir depuis des mois, ça tient quand même d’une certaine constance qui, finalement, ne pouvait abuser personne… si ce n’est les clients et, hélas, les collaborateurs de la compagnie.
Depuis déjà deux jours, certains vols sont annulés, des passagers sont déjà coincés et, malheureusement, la catastrophe risque de se produire. J’ai lu dans une gazette que ce serait, si le cas se produit, la plus grosse faillite aérienne depuis Air Liberté, il y a quelques lunes déjà.
Etrange quand même, alors que pas plus tard que la semaine dernière, j’avais joint les instances professionnelles, lesquelles se montraient « préoccupées » mais pas vraiment inquiètes.
Je peux comprendre et ce d’autant que moi-même, ayant après quelques ruses téléphoniques, ait réussi à converser brièvement avec Frantz Yvelin, le Président démissionnaire putsché, qui m’avait assuré que la situation était entre de bonnes mains…
Lorsque l’on est aux abois et que, comme souvent, on n’a pas de stratégie claire, je comprends que l’on puisse mentir… ou du moins ne pas donner l’entière vérité.
C’est humain. Mais, que diable, mentir depuis des mois, ça tient quand même d’une certaine constance qui, finalement, ne pouvait abuser personne… si ce n’est les clients et, hélas, les collaborateurs de la compagnie.
Dominique Gobert - DR
Beaucoup nous ont d’ailleurs avoués apprendre ce qui se passait dans leur compagnie à travers ce que les médias écrivaient.
Et Yvelin aura beau annoncer qu’il aura été patron de trois compagnies aériennes, c’est loin d’être un exploit, si l’on regarde un tout petit peu en arrière.
A sa décharge, il aura cru en ce groupe chinoa, HNA, lequel finalement se révèle n’être qu’un Tigre de Papier, incapable de s’inscrire dans une logique d’économie de marché et surtout particulièrement avide… de quoi au fait ? On a vu l’exploit sur l’aéroport de Toulouse, on voit l’incompétence sur Aigle Azur !
A ce jour, vendredi matin, l’administratrice judiciaire espérait recevoir au moins une offre, laquelle, selon mes informations, n’a toujours pas franchi le greffe du Tribunal.
Faut dire aussi que, si j’en crois des proches du dossier, la « data room », cette fameuse « chambre des comptes » de la compagnie, est très difficilement accessible.
Et que, contrairement à ce que racontaient les dirigeants d’Aigle Azur, la fameuse « Tréso » de 25 briques n’est qu’une vague illusion.
La grande illusion en quelque sorte !
Et Yvelin aura beau annoncer qu’il aura été patron de trois compagnies aériennes, c’est loin d’être un exploit, si l’on regarde un tout petit peu en arrière.
A sa décharge, il aura cru en ce groupe chinoa, HNA, lequel finalement se révèle n’être qu’un Tigre de Papier, incapable de s’inscrire dans une logique d’économie de marché et surtout particulièrement avide… de quoi au fait ? On a vu l’exploit sur l’aéroport de Toulouse, on voit l’incompétence sur Aigle Azur !
A ce jour, vendredi matin, l’administratrice judiciaire espérait recevoir au moins une offre, laquelle, selon mes informations, n’a toujours pas franchi le greffe du Tribunal.
Faut dire aussi que, si j’en crois des proches du dossier, la « data room », cette fameuse « chambre des comptes » de la compagnie, est très difficilement accessible.
Et que, contrairement à ce que racontaient les dirigeants d’Aigle Azur, la fameuse « Tréso » de 25 briques n’est qu’une vague illusion.
La grande illusion en quelque sorte !
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Plus tout ceci se précise et plus l’on a l’impression que depuis des mois, cette belle boite ne vivait que sur l’illusion… et le mensonge, sans aucune stratégie, si ce n’est qu’un bricolage digne d’un débutant.
Monsieur Houa, lequel si je ne m’abuse, avait déjà fait une apparition étrange dans l’affaire de la reprise de Fram, agite quelque 15 millions dont on ne voit pas la couleur… mais qui auront réussi à abuser quelques syndicalistes peu attentifs. Toujours la grande illusion.
Et enfin, parce que y’a pas de raison, encore une fois, l’état qui s’en cogne à un point rare. N’oublions pas que Aigle Azur est dans le « giron » de ce Comité Interministériel de Restructuration Industrielle, lequel aurait aussi pu s’émouvoir de cette situation. Mais non, pensez-vous, ça va aller…
Faut pas non plus se faire d’illusions : le seul actif de cette compagnie réside dans ses créneaux horaires à Orly et ses liaisons vers l’Algérie. Tout le reste ne vaut pas un rond et c’est bien ce qu’ont compris (oui, c’est exprès), les éventuels repreneurs.
Quant aux distributeurs qui ont émis les billets, leurs clients, pleurez, les amis.
Pour les 1150 salariés, c’est du quasi-pareil et c’est tout simplement minable.
Et, bien entendu, IATA s’en fout aussi !
Monsieur Houa, lequel si je ne m’abuse, avait déjà fait une apparition étrange dans l’affaire de la reprise de Fram, agite quelque 15 millions dont on ne voit pas la couleur… mais qui auront réussi à abuser quelques syndicalistes peu attentifs. Toujours la grande illusion.
Et enfin, parce que y’a pas de raison, encore une fois, l’état qui s’en cogne à un point rare. N’oublions pas que Aigle Azur est dans le « giron » de ce Comité Interministériel de Restructuration Industrielle, lequel aurait aussi pu s’émouvoir de cette situation. Mais non, pensez-vous, ça va aller…
Faut pas non plus se faire d’illusions : le seul actif de cette compagnie réside dans ses créneaux horaires à Orly et ses liaisons vers l’Algérie. Tout le reste ne vaut pas un rond et c’est bien ce qu’ont compris (oui, c’est exprès), les éventuels repreneurs.
Quant aux distributeurs qui ont émis les billets, leurs clients, pleurez, les amis.
Pour les 1150 salariés, c’est du quasi-pareil et c’est tout simplement minable.
Et, bien entendu, IATA s’en fout aussi !