À l’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 aujourd'hui, ADN Tourisme et Atout France ont dressé un premier panorama de l’été du tourisme français.
Malgré un début de saison estivale timide, les perspectives semblent prometteuses. Les clientèles internationales continuent sur la lancée positive de 2023, tandis que les visiteurs domestiques montrent un léger recul par rapport à l’année précédente.
À Paris, la fréquentation s’est concentrée autour de la quinzaine olympique, au détriment des périodes précédentes, mais les prévisions pour le mois d’août, au cœur de la saison estivale, et pour l’arrière-saison reste positives.
Globalement, la fréquentation en France est encourageante pour les mois d’août et septembre, qui doivent profiter d’une augmentation des courts séjours et de conditions météorologiques plus favorables qu’en juin et début juillet.
"La saison estivale 2024 s’annonce atypique : celle-ci connaît un démarrage plus calme qu’à l’accoutumée, à cause d’une météo dégradée, un pouvoir d’achat en berne et une situation politique inédite.
Mais c’est sans compter l’effet booster, pour Paris, des Jeux Olympiques, et de bonnes perspectives pour le cœur de l’été, ainsi que l’arrière-saison" détaille Stéphane Villain, Président d’ADN Tourisme.
Malgré un début de saison estivale timide, les perspectives semblent prometteuses. Les clientèles internationales continuent sur la lancée positive de 2023, tandis que les visiteurs domestiques montrent un léger recul par rapport à l’année précédente.
À Paris, la fréquentation s’est concentrée autour de la quinzaine olympique, au détriment des périodes précédentes, mais les prévisions pour le mois d’août, au cœur de la saison estivale, et pour l’arrière-saison reste positives.
Globalement, la fréquentation en France est encourageante pour les mois d’août et septembre, qui doivent profiter d’une augmentation des courts séjours et de conditions météorologiques plus favorables qu’en juin et début juillet.
"La saison estivale 2024 s’annonce atypique : celle-ci connaît un démarrage plus calme qu’à l’accoutumée, à cause d’une météo dégradée, un pouvoir d’achat en berne et une situation politique inédite.
Mais c’est sans compter l’effet booster, pour Paris, des Jeux Olympiques, et de bonnes perspectives pour le cœur de l’été, ainsi que l’arrière-saison" détaille Stéphane Villain, Président d’ADN Tourisme.
Paris : une stabilité internationale
Malgré une année 2023 exceptionnelle en termes de fréquentation, les arrivées internationales en juin et juillet 2024 sont restées globalement stables.
Les arrivées aériennes ont augmenté de 1 % en juin mais ont diminué de 4 % en juillet, tandis que les nuitées ont augmenté de 3 % en juin et sont restées stables en juillet.
Les recettes économiques générées par les visiteurs internationaux ont augmenté de 9 % en juin 2024 par rapport à juin 2023, poursuivant la tendance observée depuis le début de l'année.
Les comportements de séjour ont évolué, avec des paniers moyens en augmentation et des séjours plus longs. Les clientèles allemandes ont retrouvé la croissance à partir de mi-juin après un début d'année poussif. Les arrivées aériennes de certaines clientèles asiatiques ont augmenté, notamment de la Chine (+38 %) et du Japon (+12 %), malgré une baisse notable de l'Australie (-26 %) et de la Corée du Sud (-24 %).
Certaines régions, comme le Sud de la France et le Nord-Est, ont connu une bonne dynamique en termes de nuitées internationales. Toutefois, Paris a enregistré une diminution de la fréquentation, avec une baisse de 18 % des nuitées du 1er au 18 juillet et une baisse de 13 points des taux d'occupation des hôtels en juin.
Les arrivées aériennes ont augmenté de 1 % en juin mais ont diminué de 4 % en juillet, tandis que les nuitées ont augmenté de 3 % en juin et sont restées stables en juillet.
Les recettes économiques générées par les visiteurs internationaux ont augmenté de 9 % en juin 2024 par rapport à juin 2023, poursuivant la tendance observée depuis le début de l'année.
Les comportements de séjour ont évolué, avec des paniers moyens en augmentation et des séjours plus longs. Les clientèles allemandes ont retrouvé la croissance à partir de mi-juin après un début d'année poussif. Les arrivées aériennes de certaines clientèles asiatiques ont augmenté, notamment de la Chine (+38 %) et du Japon (+12 %), malgré une baisse notable de l'Australie (-26 %) et de la Corée du Sud (-24 %).
Certaines régions, comme le Sud de la France et le Nord-Est, ont connu une bonne dynamique en termes de nuitées internationales. Toutefois, Paris a enregistré une diminution de la fréquentation, avec une baisse de 18 % des nuitées du 1er au 18 juillet et une baisse de 13 points des taux d'occupation des hôtels en juin.
Les Français misent sur l’arrière-saison
Les nuitées touristiques des Français ont diminué en début d’été sur l’ensemble du territoire avec -8 % entre le 1er juin et le 6 juillet et -13 % entre le 6 et le 18 juillet, début des vacances scolaires.
Cette baisse des nuitées pourrait indiquer un léger recul du taux de départ, comme le montre une étude Harris Interactive de juillet 2023. Seuls 34 % des sondés ont effectué un séjour en juillet 2024, contre 40 % l’an dernier, avec une réduction de la durée moyenne des séjours de 5,8 nuits en 2024 contre 7,7 en 2023.
Plusieurs facteurs expliquent ce démarrage lent de l’été pour les clientèles domestiques :
- Raisons budgétaires : 37 % des non-partants n’ont pas voyagé pour des raisons financières.
- Baisse de fréquentation en juillet pour diverses raisons (inscriptions Parcours Sup, par exemple).
- Météo défavorable.
- Absence de réservations de dernière minute, contrairement à juillet 2023.
- Taux de départ élevés en mai, favorisant un étalement de la saison estivale et un décalage des vacances en août, avec 33 % des non-partants en juillet préférant partir plus tard dans l’été.
Cette baisse des nuitées pourrait indiquer un léger recul du taux de départ, comme le montre une étude Harris Interactive de juillet 2023. Seuls 34 % des sondés ont effectué un séjour en juillet 2024, contre 40 % l’an dernier, avec une réduction de la durée moyenne des séjours de 5,8 nuits en 2024 contre 7,7 en 2023.
Plusieurs facteurs expliquent ce démarrage lent de l’été pour les clientèles domestiques :
- Raisons budgétaires : 37 % des non-partants n’ont pas voyagé pour des raisons financières.
- Baisse de fréquentation en juillet pour diverses raisons (inscriptions Parcours Sup, par exemple).
- Météo défavorable.
- Absence de réservations de dernière minute, contrairement à juillet 2023.
- Taux de départ élevés en mai, favorisant un étalement de la saison estivale et un décalage des vacances en août, avec 33 % des non-partants en juillet préférant partir plus tard dans l’été.
Paris 2024, le déclencheur estival
Malgré un recul de la fréquentation totale à Paris en juin et juillet, la quinzaine olympique devrait provoquer un pic de fréquentation.
Les prévisions indiquent une augmentation des arrivées aériennes (+10 % pour les aéroports parisiens du 24 juillet au 11 août), une hausse du taux d’occupation des hôtels (+20 points), et une forte augmentation des nuits réservées dans les meublés de tourisme (+60 % par rapport à la même période de 2023).
Les Jeux de Paris 2024 seront le catalyseur de l’été parisien, avec des perspectives de fréquentation favorables pour la fin de l’été : +28 % de nuits réservées pour la dernière quinzaine d’août dans la location saisonnière et seulement un léger retard de 2 points dans l’hôtellerie en août et septembre par rapport à 2023.
"Après un excellent mois de mai et des mois de juin et juillet en demi-teinte, les perspectives pour août et septembre, portées par les Jeux de Paris 2024, sont très encourageantes." explique Rose-Marie Abel, Directrice générale d’Atout France par intérim.
Les prévisions indiquent une augmentation des arrivées aériennes (+10 % pour les aéroports parisiens du 24 juillet au 11 août), une hausse du taux d’occupation des hôtels (+20 points), et une forte augmentation des nuits réservées dans les meublés de tourisme (+60 % par rapport à la même période de 2023).
Les Jeux de Paris 2024 seront le catalyseur de l’été parisien, avec des perspectives de fréquentation favorables pour la fin de l’été : +28 % de nuits réservées pour la dernière quinzaine d’août dans la location saisonnière et seulement un léger retard de 2 points dans l’hôtellerie en août et septembre par rapport à 2023.
"Après un excellent mois de mai et des mois de juin et juillet en demi-teinte, les perspectives pour août et septembre, portées par les Jeux de Paris 2024, sont très encourageantes." explique Rose-Marie Abel, Directrice générale d’Atout France par intérim.