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USA : la justice attaque Google et si l'empire des GAFA implosait ?

Le ministère de la Justice a déposé une plainte antitrust pour empêcher Google de maintenir illégalement des monopoles


Et si nous vivions la fin de la suprématie des GAFA ? C'est encore trop tôt pour le dire, mais l'étau se resserre non seulement en Europe, mais surtout aux USA. Après deux ans d'enquête, le ministère de la Justice a déposé une plainte antitrust à l'encontre de Google. Apple, Facebook and Co continuent d'être dans le viseur.


Rédigé par le Mercredi 21 Octobre 2020

Le ministère de la Justice a déposé une plainte antitrust pour empêcher Google de maintenir illégalement des monopoles - Crédit photo : Depositphotos
Le ministère de la Justice a déposé une plainte antitrust pour empêcher Google de maintenir illégalement des monopoles - Crédit photo : Depositphotos
Depuis de nombreux mois, une tempête se forme au-dessus de la tête des géants du web.

Alors que l'Europe planche sur une nouvelle réglementation, "pour compléter les règles du droit de la concurrence" nous expliquait Guillaume Teissonnière (eDreams Odigeo) , les USA ont passé la seconde.

Après près de deux ans d'enquête sur le petit monde magique des GAFA, les autorités américaines ont décidé de tout simplement porter plainte, contre la première lettre du quartet.

Ainsi, le ministère de la Justice a déposé une plainte antitrust devant le tribunal pour "empêcher Google de maintenir illégalement des monopoles par le biais de pratiques anticoncurrentielles et d’exclusion sur les marchés du Search et du Search advertising", rapporte nos confères du Blog du Modérateur.

Devenu le premier moteur de recherche au monde, donc la première porte d'entrée au web, avec 91,98% de part de marché quelque soit le support et sur le globe, Google écrase la concurrence.

Et c'est justement ce point qu'attaque, le procureur général, William Barr.

Selon lui, les Américains dépendent grandement d'internet dans leur quotidien et donc des grandes portes d'entrée que représentent les GAFA.

Il estime que "ce procès vise l’emprise de Google sur Internet pour des millions de consommateurs, annonceurs, petites entreprises et entrepreneurs, contraints par un monopole illégal," toujours selon nos confrères.

Ils sont devenus si importants dans nos vies, que ce soit pour les factures, les impôts, la recherche d'emploi, etc, que les GAFA remplissent des missions de services publics.

Que risque Google ? y a-t-il des précédents ?

Pour justifier sa plainte le ministère de la Justice invoque, non seulement cet abus de position dominante qui a été renforcée par les accords signés, avec d'autres géants du web.

L'action vise les accords qui interdisent la pré-installation d’un moteur de recherche concurrent, ceux qui forcent la pré-installation du moteur de recherche sur des smartphones, et aussi le partenariat avec Apple pour que Google soit le moteur de recherche par défaut sur le navigateur Safari.

Par ces accords, la firme de Moutain View s'assurerait une mainmise sur le web américain, un point que la loi antitrust n'apprécie guère.

Ce qui n'a pas empêché Google de répondre que le procès intenté aujourd’hui par le département de la justice "est profondément vicié. Les gens utilisent Google par ce qu’ils le veulent, pas parce qu’ils y sont contraints ou parce qu’ils ne trouvent pas d’alternative (Kent Walker, SVP of Global Affairs, Google)."

Et pour se défendre, la firme de Mountain View explique qu'une éventuelle sanction serait préjudiciable pour... les consommateurs.

"Au contraire, cela favoriserait artificiellement des alternatives de recherche de moindre qualité, augmenterait le prix des téléphones et rendrait plus difficile l’accès au moteur de recherche que les gens veulent utiliser."

Le département de la justice pourrait aussi regarder aussi du côté des revenus publicitaires de Google et Facebook qui pénalise grandement la presse mondiale.

Ces deux géants s'accaparent près de 75% de parts de marché de la publicité en ligne, en France, ce qui ne doit pas énormément différer aux USA.

Et si Google est le premier des GAFA à être visé par le département de la justice américaine, Facebook et Apple sont toujours dans le viseur...

La loi antitrust :

Datant de la fin du 19e siècle, la loi Sherman dite « antitrust », précise qu'est considérée comme coupable d'un délit :"toute personne qui monopolise ou tente de monopoliser une partie quelconque du trafic ou du commerce entre les divers États (de l'Union)," explique le site du CNRTL. .,(de%20l'Union).

A l'époque, le gouvernement craignait que la puissance des grandes entreprises dont le poids était tel qu'elle menaçait l'organisation démocratique de la société et que, en réduisant la concurrence, elles risquaient de nuire aux consommateurs et à la société dans son ensemble.

Et si vous pensez que jamais cette plainte n'aboutira, il existe de nombreux exemples célèbres dans l'histoire des Etats-Unis.

Des grands hommes d'affaires tels que John Rockefeller ou Andrew Carnegie avaient réussi à monopoliser leur branche professionnelle.

L'exemple le plus retentissant fut la mise à mal par l'état fédéral de la Standard Oil de John Rockefeller et qui la condamne en 1911 à se partager en 34 sociétés séparées.

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