Toute l’argumentation de la première partie de l’ouvrage est claire : ne pas renoncer aux voyages - DR
L’un, Jean Viard, est sociologue, directeur de recherche associé au Cevipof-CNRS. Il intervient très régulièrement quand on s’interroge sur les phénomènes liés au tourisme, alors pourquoi pas à son avenir.
L’autre, David Médioni, est journaliste et directeur de l'Observatoire des médias de la Fondation Jean-Jaurès. Il est plus pragmatique quant aux solutions qu’on peut apporter aux problèmes identifiés.
Tous deux ont participé activement au colloque international : « Le tourisme du futur », tenu à Nantes fin 2021, à l’initiative du Voyage à Nantes.
Ce sont les réflexions qui y ont été échangées qui alimentent les deux parties et six chapitres, avec une contribution de Jean Blaise, l’inventeur du Voyage à Nantes.
L’autre, David Médioni, est journaliste et directeur de l'Observatoire des médias de la Fondation Jean-Jaurès. Il est plus pragmatique quant aux solutions qu’on peut apporter aux problèmes identifiés.
Tous deux ont participé activement au colloque international : « Le tourisme du futur », tenu à Nantes fin 2021, à l’initiative du Voyage à Nantes.
Ce sont les réflexions qui y ont été échangées qui alimentent les deux parties et six chapitres, avec une contribution de Jean Blaise, l’inventeur du Voyage à Nantes.
Plaidoyer pour un retour des voyages, même sous une forme "repensée"
Les auteurs font assez largement le parallèle entre le Tourisme et la Culture, dans la problématique et la démarche de reconstruction. D’où l’idée émise en conclusion d’un grand ministère du Tourisme et de la Culture.
Ce n’est certes pas le premier ouvrage qui se pose la question de l’après-Covid dans le tourisme.
Il assène un grand nombre d’idées reçues et acceptées sur le nouveau comportement des Français, en l’occurrence quant à la perception de leurs vacances et de leurs loisirs.
Mais alors que beaucoup voit dans la limitation des déplacements, dans une contraction des activités, dans une proximité naturelle et responsable, la nouvelle orientation à prendre, les deux auteurs font un large plaidoyer pour les voyages.
Toute l’argumentation de la première partie de l’ouvrage est claire : ne pas renoncer aux voyages.
D’abord parce qu’il permet la rencontre avec les autres ; également car les retombées économiques sont indispensables pour faire progresser de nombreuses parties du monde et aussi parce que le Tourisme est un outil commun culturel mondial.
Ce n’est certes pas le premier ouvrage qui se pose la question de l’après-Covid dans le tourisme.
Il assène un grand nombre d’idées reçues et acceptées sur le nouveau comportement des Français, en l’occurrence quant à la perception de leurs vacances et de leurs loisirs.
Mais alors que beaucoup voit dans la limitation des déplacements, dans une contraction des activités, dans une proximité naturelle et responsable, la nouvelle orientation à prendre, les deux auteurs font un large plaidoyer pour les voyages.
Toute l’argumentation de la première partie de l’ouvrage est claire : ne pas renoncer aux voyages.
D’abord parce qu’il permet la rencontre avec les autres ; également car les retombées économiques sont indispensables pour faire progresser de nombreuses parties du monde et aussi parce que le Tourisme est un outil commun culturel mondial.
Le concept de la "boite de nuit", donner envie mais être sélectif à l'entrée
Ne pas renoncer certes, mais repenser la façon de voyager.
Les réflexions alimentent la seconde partie de l’ouvrage en insistant sur les questions qui ne font plus débat : la prise en compte de l’enjeu environnemental - avec une interrogation intéressante sur la montée en gamme comme réponse sélective à la massification ; une autre série de propositions pour lutter contre le surtourisme.
C’est un chapitre original qui fait coller au tourisme le concept de la boite de nuit : préparer les destinations, susciter le désir chez les voyageurs par la communication, mais gérer la file d’attente et la sélection à l’entrée de la boite de nuit pour que l’on considère comme un privilège d’avoir pu y accéder.
Le troisième chapitre de la révision des voyages explore les nouvelles formes possibles de tourisme via l’utilisation des outils numériques, les réseaux sociaux, la responsabilisation….
Le livre se lit vite : 168 pages en très gros caractères mais il apporte une contribution intéressante au grand débat : que va-t-il rester de toutes les bonnes résolutions, tant chez les professionnels du secteur que chez les consommateurs, quand on leur parle des vacances, du tourisme et de tout ce qui tourne autour ?
« L'an zéro du tourisme », Jean Viard, David Médioni
Éditeur : Fondation Jean-Jaurès / L'Aube
Parution : 3 juin 2022
Nombre de pages : 168
Prix : 17€
Lire aussi :
- Futuroscopie - Valises : de la fonctionnalité à la durabilité, une petite histoire du tourisme
- Tourisme durable : être engagé est une "question de survie" !
Les réflexions alimentent la seconde partie de l’ouvrage en insistant sur les questions qui ne font plus débat : la prise en compte de l’enjeu environnemental - avec une interrogation intéressante sur la montée en gamme comme réponse sélective à la massification ; une autre série de propositions pour lutter contre le surtourisme.
C’est un chapitre original qui fait coller au tourisme le concept de la boite de nuit : préparer les destinations, susciter le désir chez les voyageurs par la communication, mais gérer la file d’attente et la sélection à l’entrée de la boite de nuit pour que l’on considère comme un privilège d’avoir pu y accéder.
Le troisième chapitre de la révision des voyages explore les nouvelles formes possibles de tourisme via l’utilisation des outils numériques, les réseaux sociaux, la responsabilisation….
Le livre se lit vite : 168 pages en très gros caractères mais il apporte une contribution intéressante au grand débat : que va-t-il rester de toutes les bonnes résolutions, tant chez les professionnels du secteur que chez les consommateurs, quand on leur parle des vacances, du tourisme et de tout ce qui tourne autour ?
« L'an zéro du tourisme », Jean Viard, David Médioni
Éditeur : Fondation Jean-Jaurès / L'Aube
Parution : 3 juin 2022
Nombre de pages : 168
Prix : 17€
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